Comment Comprendre le Saint Coran
Auteur: Dr. Ahmed Subhy Mansour . Traduit par: Ahmed Fathy
A propos de ce livre:
Les distorsions de l'islam se sont propagées dans la notion de mensonges et de hadiths sunnites remplaçant et supplantant les versets coraniques; cela a fait que les musulmans ont mal compris le Saint Coran pendant des siècles. Sur la base de tels mensonges, les religions terrestres ont été établies pour supplanter l’islam; c'est-à-dire le Saint Coran lui-même. Par conséquent, pour montrer comment comprendre et réfléchir sur la vérité coranique, nous avons écrit ce livre.
Table des matières:
CHAPITRE I: Le Saint Coran est un livre de connaissance divine pour les croyants monothéistes pour être guidés
CHAPITRE II: Eléments de la croyance en la connaissance dans le Saint Coran
CHAPITRE III: la croyance uniquement en la connaissance coranique comme condition pour comprendre le Saint Coran
CHAPITRE I: Le Saint Coran est un livre de connaissance divine pour les croyants monothéistes pour être guidés
1- Dans le Coran, Dieu dit ce qui suit à propos du Coran lui-même: "Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit..." (17:9). Le Saint Coran n'est pas un livre spécialisé en science, en droit ou en histoire; c'est plutôt un livre pour ceux qui cherchent à être guidés par la Lumière du Seigneur Dieu. Le Coran utilise de nombreuses méthodes, notamment des récits coraniques, qui ne se concentrent pas sur les détails du temps et du lieu, ni sur les noms des homes et des femmes, mais mettent plutôt l’accent sur les leçons que doivent être tirées par ceux qui cherchent à être guidés par le Seigneur Dieu. Une des méthodes employées par le Coran est les indications scientifiques miraculeuses contenues dans certains versets qui affirment que le Coran est en avance sur son époque et à toutes les époques et qu’il n’a jamais été écrit par des mortels. Les versets coraniques qui contiennent des indications scientifiques miraculeuses montrent l'omnipotence, la majesté et la grandeur de notre Seigneur Dieu le Créateur et le fait qu'il n'y a pas d'autres divinités ou saints à côté de Lui. Il existe des législations uniques dans la charia coranique, mais elles sont directement liées à la piété, car atteindre la piété est le signe évident d'être guidé. En fait, la piété est l'élément qui distingue les législations coraniques de la charia et les place au-dessus des lois et des législations créées par l'homme. La piété est mentionnée dans les versets coraniques contenant des législations de la charia et implique que la conscience contrôle le comportement de gens dans la crainte de notre Seigneur Dieu, en tant que vrais croyants se vérifient et se jugent avant d'être jugés par les législations coraniques ou même par des lois laïques créées par l'homme; ainsi, on évite les péchés et les erreurs autant que possible. Le Coran est le dernier message céleste du Seigneur Dieu. Muhammad, qui a transmis le Coran, était un avertisseur et une miséricorde envers l'humanité: "Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'humanité." (21:107). Muhammad était un prophète mortel décédé il y a plusieurs siècles, mais le Coran est préservé par le Seigneur Dieu et restera la seule source de l'islam, en tant que religion, jusqu'à la fin des jours. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit à propos du Coran lui-même: "Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes œuvres qu'ils auront une grande recompense." (17:9). La question qui se pose maintenant est la suivante: pourquoi les gens ne sont-ils pas guidés? Nous fournissons la réponse du Coran lui-même. Bien sûr, être guidé comporte deux éléments: les êtres humains eux-mêmes et le Coran lui-même. Bien sûr, être guidé commence quand un être humain choisit de cherche à être guidé et à penser objectivement afin d'atteindre la vérité, en utilisant son esprit et l'instinct naturel et interne du monothéisme codé dans son âme. Basé sur ce choix fait par n'importe lequel des êtres humains, le Seigneur Dieu nous fait guider à travers le Coran. Cela signifie que le Seigneur Dieu approuve et affirme la volonté et les choix des êtres humains: ceux qui choisissent d'être guidés et ceux qui choisissent de ne pas être guidés; c'est-à-dire ignorer et rejeter le Coran. Dans le Coran, le Seigneur Dieu dit ce qui suit: "Allah accroît la bonne direction de ceux qui suivent le bon chemin..." (19:76); "Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il les guida encore plus et leur inspira leur piété." (47:17); "Dis: «Celui qui est dans l'égarement, que le Seigneur Dieu Dominant prolonge son égarement..." (19:75); "Il y a dans leurs cœurs une maladie (de doute et d'hypocrisie), et Allah laisse croître leur maladie..." (2:10). Quant à ceux qui veulent être guidés ou égarés, Dieu approuvera leurs choix ou décisions pris de leur plein gré. Dans le Coran, Dieu dit ce qui suit à Muhammad dans le Coran: "...Il égare ceux qui choisissent de se tromper, et Il guide ceux qui choisissent de se laisser guider. Ne vous perdez donc pas en peines pour eux..." (35:8); "...Dis: "Dieu égare ceux qui choisissent de se tromper, et il guide celui qui se repent."" (13:27). Le choix d'être guidé implique une lutte intellectuelle et la recherche de la vérité. Certes, être guidé est la récompense de Seigneur Dieu pour ceux qui luttent pour Lui: "Et quant à ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons certes sur Nos sentiers. Allah est en vérité avec les bienfaisants." (29:69). Par conséquent, ceux qui cherchent à être véritablement guidés doivent chercher à être guidés à travers le Coran sans aucune autre source; ils doivent sincèrement chercher à être guidés à partir de cela: le seul livre pour être guidé dans le véritable islam est le Coran et rien d'autre. Ainsi, les chercheurs guidés de la vérité coranique doivent suivre de tout cœur que ce qui plaît à Dieu et être prêt à écarter toutes les notions anciennes qui sont en contradiction avec le Coran, aussi profondes soient-elles. Dans le cadre de cette position adoptée par ceux qui cherchent à être guidés, le Coran sera la seule source de leur religion lorsque approché par eux, dans la dévotion envers notre Seigneur Dieu et en cherchant à Le satisfaire: "Dieu guide avec celui [c.-à-d., le Coran] qui suit sa religion approuvée..." (5:16). Ainsi, lorsque nous ne suivons que le Coran, comme le Seigneur de Dieu l'a approuvé en ant que la Parole divine, le but d'être guidé est atteint.
2- Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "Dieu guide avec celui [c.-à-d., le Coran] qui suit sa religion approuvée..." (5:16). C'est la condition requise pour comprendre le Coran; être guidé n'est pas une tâche facile dans une ère de tentations et de mensonges déguisés en vérités et lorsque la vérité coranique est rejetée et chassée ainsi que ses disciples; c’est-à-dire les gens coranistes, doivent le cacher de peur d’être persécutés. C'est pourquoi le chapitre coranique n ° 103 relie la vérité coranique à la patience et à l'endurance. En fait, c’est le plus petit chapitre coranique en termes de nombre de mots et de nombre de versets (il ne contient que trois versets), mais il résume l’islam et mentionne le sort des perdants et celui des gagnants dans l'Au-delà. Voici l'intégralité du chapitre coranique n ° 103: "Par le Temps! Les êtres humains sonten perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance." (103:3). Atteindre la vérité coranique peut être difficile (mais pas impossible), mais le plus difficile est de toujours y adhérer après l’avoir atteinte, car cela implique d’adhérer à la patience et à l’endurance tout le temps pour être vraiment guidé pendant la durée de la vie. Une partie d'être guidé est contrôlée par les êtres humains eux-mêmes: ils doivent choisir volontairement, sincèrement et sans réserve de se laisser guider. Dans ce cas, être guidé leur sera accordé par le Seigneur Dieu, approuvant le choix fait par leurs cœurs, leurs esprits et leurs âmes. Ainsi, le choix d’être guidé ou non est lié à ce qui est à l’intérieur du cœur, de l’esprit et de l’âme des êtres humains: éliminerions-nous les notions héritées qui contredisent le Coran ou déformerions-nous, manipulerions-nous, changions-nous et ignorions-nous les significations des versets coraniques pour t conserver les notions héritées erronées? Nous affirmons ici le fait que le recherche dans le Coran implique que l’on soit qualifié en termes de foi et de connaissance; c'est-à-dire qu'il faut croire de tout cœur que le Coran est suffisant pour être guidé et l'unique source au sein de l'islam pour connaître les principes de la foi islamique et les législations de la charia. Ceux qui recherchent inutilement et en vain le texte coranique sont ceux qui insèrent des voiles / barrières entre leur esprit / cœur / âme et le texte coranique. Ces voiles / barrières sont des livres hérités de traditions d'interprétation, d'exégèses, de commentaires, de hadiths, de fiqh (c.-à-d., jurisprudence religieuse), etc. Ces livres sont conçus pour paraître «saints» et «infaillibles», bien qu'ils contredisent, insultent et jeter le doute sur le Coran et contenir des blasphèmes contre le Seigneur Dieu. Pour étudier et rechercher correctement le texte coranique, il faut être prêt à changer la pensée, le mode de vie, les principes, les croyances et les relations s’ils contredisent même un seul verset coranique. Cela nécessite que l’on rejette immédiatement toutes les notions, idées et concepts hérités et profondément enracinés (dans la vie et dans la religion) qui contredisent même un seul verset coranique. C’est une connaissance réelle et une qualification de foi qui fait qu’on aborde le texte coranique tout en cherchant à être guidé sans avoir d’idées antérieures, de préjugés ou de préférences. Ainsi, il faut avoir l’intention d’obtenir la vision coranique, qui est celle du Seigneur Dieu, concernant telle question ou tel sujet. C'est vraiment chercher à être guidé par la Parole divine du Seigneur Dieu. Si l'on insiste fortement sur le fait que l'on peut demander à être guidé auprès d'autres sources à côté (ou à la place) du Coran, on est certainement égaré. Le pire type de égarement consiste à manipuler et à utiliser de manière erronée les versets coraniques en interprétant délibérément de manière fausse et mauvaise leur signification afin de tromper les autres. On est libre de choisir entre être guidé et être égaré, et les résultats des deux positions sont inévitables dans l'Au-delà.
3- Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu'accroître la perdition des injustes." (17:82). Ainsi, selon les résultats de leurs études, les chercheurs qui étudient le texte coranique sont divisés en deux catégories: ceux qui sont guidés et ceux qui sont égarés. Cela implique une explication. Les musulmans qui font les cinq prières quotidiennes et se considèrent comme de bons croyants lisent le chapitre coranique n ° 1 dix-sept fois par jour (dans les 17 raqas des cinq prières quotidiennes, lorsqu'ils sont additionnés). Cela signifie qu'ils prononcent ce verset coranique dix-sept fois par jour: "Guide-nous dans le droit chemin." (1:6). Pourtant, la plupart des musulmans adorent, divinisent et sanctifient les mausolées, les mortels, les reliques, les objets / choses et les livres de traditions, pensant qu'un tel polythéisme faisait partie du droit chemin. Lorsque ces 'musulmans' lisent les versets coraniques qui contredisent ce polythéisme hérité de leurs ancêtres et de leurs auteurs anciens, ils adhèrent aux livres de traditions au lieu de suivre le Coran. Jusqu'à maintenant, la grande majorité des auteurs 'musulmans' ont abordé le Coran avec leurs caprices, leurs préjugés et leurs doctrines leur permettant de choisir des versets ou des parties de versets, selon ce qui servirait apparemment leurs objectifs tout en déformant le sens de ces mots et versets corniques. Par conséquent, au lieu de faire du Coran leur guide et de le placer devant leurs yeux et leurs esprits tout en cherchant à être guidés par le Seigneur Dieu, ils soumettent les versets coraniques pour servir leurs caprices, leurs hadiths et leurs points de vue, notions de fiqh, préjugés, préférences, etc., tout en ignorant les versets coraniques qui prouvent leur point de vue faux; il les interprète mal intentionnellement pour tromper les autres. Certains autres auteurs ont affirmé que les hadiths sunnites (attribués faussement à Muhammad) remplaçaient et supplantaient les versets coraniques et que les législations de certains versets remplaçaient et annulaient d'autres législations contenues dans d'autres versets du texte coranique! Cela signifie que de tels auteurs ont transformé le Coran en une source de leur propre égarement, et ils ont trompé les autres par leurs écrits, car ils ont manipulé les versets coraniques pour servir leurs désirs et leurs caprices et ils n'ont jamais apprécié le Coran en tant que ils n'ont jamais apprécié le Coran en tant que cadeau du Seigneur Dieu et en tant que source la plus grande pour être guidé accordé par le Seigneur Dieu à l'humanité. Le Seigneur Dieu n'a pas fait que les anges obligent les gens à appliquer le Coran ou à y croire; au contraire, il a laissé les gens libres de choisir d'y croire, de se moquer et de douter de cela, ou de l'apprécier, de le contempler et d'y adhérer. Le Seigneur Dieu a déjà parlé aux hommes dans le Coran à propos de telles catégories de personnes ayant différentes positions sur le Coran, et certains versets décrivent le supplice de l'Enfer qui attend ceux qui nient et ridiculisent les versets coraniques, s'ils meurent sans repentance acceptable par le Seigneur Dieu. Un des crimes et injustices les plus graves contre le Coran consiste à mal utiliser, mal interpréter et manipuler ses versets pour tromper les autres - bien que ce soit le Livre divin sur la manière d' être guidé. Les personnes égarées insistent pour égarer les autres en modifiant la signification des versets coraniques, tout en affirmant qu'elles aident les autres à être guidés, et en attribuant des mensonges (c.-à-d., des hadiths) au Seigneur Dieu et à Sa religion. Le Coran augmente la perte / la perdition de ces pécheurs et de ces injustes: "Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu'accroître la perdition des injustes." (17:82). Ceux qui sont injustes sont des pécheurs qui ont voulu et qui cherchent à mal interpréter des versets coraniques dans leurs livres afin de donner une fausse crédibilité à leurs fausses doctrines et principes hérités en abusant du nom de l'islam. Ainsi, ces auteurs sont des polythéistes qui ont commis une grave injustice contre Dieu et sa Parole: "...le polythéisme est vraiment une injustice énorme." (31:13). Les monothéistes abordent le texte coranique alors qu'ils cherchent à être guidé par l'unique source de l'islam; le Coran est donc pour eux une source de guérison et de soulagement pour leurs âmes / esprits / coeurs. Au contraire, les polythéistes insistent pour placer les voiles / barrières du mensonge (mythes, hadiths, notions de fiqh, etc. hérités des ancêtres et des auteurs anciens) entre leurs âmes / esprits / coeurs et le Coran, et cela les amène à modifier les significations des versets coraniques pour les soumettre aux hadiths, fiqh, etc. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "...Dis: «Pour ceux qui croient, il est une guidée et une guérison». Et quant à ceux qui ne croient pas, il y a une surdité dans leurs oreilles et ils sont frappés d'aveuglement en ce qui le concerne..." (41:44). Le Coran augmente la perte de pécheurs et de polythéistes injustes qui cherchent à égarer les autres; on ne s'attend jamais à ce qu'ils soient guidés après leur longue histoire de repousser les autres du Coran (le droit chemin du Seigneur Dieu) en échange de richesses, de stature, d'autorité, etc., et ils sont trop fiers pour changer de position ou se repentir et admettre qu'ils sont des ignorants. Ils supposent qu'ils accomplissent de bonnes actions, comme les diables leur font voir leurs péchés comme s'ils étaient de bonnes actions; ce verset coranique s'applique à eux: "Eh quoi! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu'il la voit belle?..." (35:8). Ce type de personnes qui jetait le doute sur les versets coraniques et en changeait le sens était présent pendant la vie de Muhammad en Arabie; le Seingeur Dieu a interdit à Muhammad d'avoir pitié de tels pécheurs et lui a ordonné de cesser d'essayer de les prêcher parce qu'ils ont choisi l'égarement: "Dis: «Celui qui est dans l'égarement, que le Seigneur Dieu Dominant prolonge son égarement, jusqu'à ce qu'ils voient soit le tourment, soit l'Heure dont ils sont menacés. Alors, ils sauront qui a la pire situation et la troupe la plus faible»." (19:75). Ceux qui se spécialisent dans la tromperie des gens ne seront jamais guidés par le Seigneur Dieu qui a dit ce qui suit à Muhammad: "Même si tu désirais ardemment qu'ils soient guides, [sache] qu'Allah ne guide pas ceux qui s'égarent..." (16:37); "Eh quoi! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu'il la voit belle? Mais Allah égare ceux qui veulent être égarés, et guide ceux qui veulent être guidés. Que ton âme ne se répande donc pas en regrets pour eux: Allah est Parfaitement Savant de ce qu'ils fabriquent." (35:8). Ainsi, Muhammad ressentit une profonde tristesse vis-à-vis de ces pécheurs et le Seigneur Dieu lui affirma qu'il n'y avait aucune chance qu'ils soient guidés, car les diables ont tordu ou gâché leur vision et leur ont fait voir leurs péchés comme de bonnes actions et considèrent la vérité coranique comme un mensonge. Les chercheurs coranistes peuvent éviter un tel destin en étant prêts à supporter les conséquences de leur stance coraniste (une chose recherchée avec sincérité et dévotion) et à lutter pour le Coran en proclamant la vérité coranique de manière franche en le prêchant à tout le monde autour d'eux, tout en adhérant à la vérité coranique, aussi sévèrement qu'ils soient persécutés; sinon, s'ils cachent la vérité coranique, le Seigneur Dieu les maudira: "Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l'exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent, sauf ceux qui se sont repentis, corrigés et déclarés: d'eux Je reçois le repentir..." (2:159-160). Ainsi, cacher simplement la vérité coranique signifie être maudit. Qu'en est-il de ces pécheurs qui déforment et changent le sens des versets coraniques afin d'induire les gens en erreur afin de gagner de l'argent? Le Seigneur Dieu dit ce qui suit à leur sujet: "Qu'ils portent donc, au Jour de la Résurrection, tous les fardeaux de leurs propres œuvres ainsi qu'une partie des fardeaux de ceux qu'ils égarent, sans le savoir; combien est mauvais [le fardeau] qu'ils portent!" (16:25). Lorsque les disciples de tels pécheurs entreront en Enfer, ils maudiront leurs dirigeants / imams: "Le jour où leurs visages seront tournés et retournés dans le Feu, ils diront: «Hélas pour nous! Si seulement nous avions obéi à Allah et obéi au messager!» Et ils dirent: «Seigneur, nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C'est donc eux qui nous ont égarés du sentier. O notre Seigneur, inflige-leur deux fois le tourment et maudis les d'une grande malédiction»." (33:66-68). Les perdants qui induisent les autres en erreur en échange d'argent et de biens dans ce monde transitoire sont décrits dans ces versets, dans lesquels le Seigneur Dieu prédit des schismes / divisions parmi ceux qui manipulent les versets coraniques pour soutenir leurs mythes, hadiths, doctrines, etc. en leur prêtant une fausse crédibilité tout en contestant et en se disputant leurs points de vue et positions; cela s'applique parfaitement au clergé polythéiste des "musulmans", passé et présent: "Ceux qui cachent ce qu'Allah a fait descendre du Livre et le vendent à vil prix, ceux-là ne s'emplissent le ventre que de Feu. Allah ne leur adressera pas la parole, au Jour de la Résurrection, et ne les purifiera pas. Et il y aura pour eux un douloureux tourment. Ceux-là ont échangé la bonne direction contre l'égarement et le pardon contre le tourment. Qu'est-ce qui leur fera supporter le Feu?! C'est ainsi, car c'est avec la vérité qu'Allah a fait descendre le Livre; et ceux qui s'opposent au sujet du Livre sont dans une profonde divergence." (2:174-176). En Egypte, il y a plusieurs décennies, un penseur laïc a insulté le Coran en le décrivant comme un «supermarché» contenant littéralement tout ce que l'on désire ou cherche (il voulait dire qu'il semble ouvert à d'innombrables interprétations contradictoires). Les salafistes, bien sûr, ont attaqué ce penseur à l'époque dans leurs sermons dans des mosquées et leurs articles dans plusieurs journaux. Bien que ce penseur ait péché en ridiculisant et en se moquant du Coran, et c'est impardonnable, mais ceux qui ont insulté le Coran de cette manière sont ceux qui l'ont abandonné et ont mal interprété ses versets pour servir leurs caprices et soutenir leurs livres sacrés de fiqh et hadiths pour éloigner les autres du chemin du Seigneur Dieu. Ce type de pécheurs est décrit ici: "Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un tourment avilissant." (31:6). De tels polythéistes attribuent faussement les hadiths à Muhammad et affirment qu'ils suivent son chemin, mais selon une prédiction coranique miraculeuse, le Seigneur Dieu a ordonné à Muhammad de les renier à l'avance. Les dix commandements coraniques in 6:151-153 incluent que nous devons adhérer au Coran en tant que seul chemin droit, comme nous le lisons dans ce verset: "Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.» Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété." (6:153). Le Seigneur Dieu a ordonné à Muhammad de se renier, de prendre ses distances et de s'éloigner de ceux qui rejettent le Coran et suivent d'autres chemins et se divisent: "Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux-là tu n'es responsable en rien: leur sort ne dépend que d'Allah. Puis Il les informera de ce qu'ils faisaient." (6:159). Ainsi, être divisé en sectes religieuses est un signe de polythéisme. Cette prédiction coranique miraculeuse s'applique aux «musulmans», passés et presents: "...et ne soyez pas parmi les polythéistes parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu'il détenait." (30:31-32). Ainsi, les gens soufis, chiites et sunnites se vantent de leurs principes et de leurs livres et se disputent à leur sujet. Les Chiites et les Sunnites se combattent sous la bannière de "l'islam" et interprètent mal les versets coraniques et les utilisent en politique selon leurs caprices. Les chaînes télé et les journaux sont remplies de leurs scandales et de leurs crimes; ils sont perdants dans cette vie et dans l'Au-delà, car ils attribuent leurs péchés et leurs crimes à l'islam. Ainsi, le Coran augmente leur perte et leur perdition; ils l'utilisent par erreur au lieu d'en faire une source de Lumière et de correction de leurs principes de foi et de leurs comportements. Quelle est la solution à ce problème, donc? Comment devrions-nous aborder le Coran de la manière la plus correcte et pour être guidé par lui?
4- Etre guidé entre le Coran et les outils de recherche scientifique: En fait, les outils de recherche scientifique sont fondamentalement les mêmes dans la recherche coraniste et dans les sciences naturelles / physiques et les études sur les sciences humaines et les domaines de connaissances théoriques. C'est parce que le but est le même: atteindre des faits ou des vérités. Cela implique que les chercheurs doivent être objectifs et neutres, sans notions préalables, préjugés ni vues / visions qu’ils sont très désireux de prouver. Les chercheurs coranistes doivent utiliser des outils et une méthodologie de recherche, notamment en adhérant à l'ensemble de la terminologie coranique. Lorsque nous analysons et recherchons un livre d'histoire ou de philosophie, nous devons définir les termes utilisés dans ce livre en fonction de l'époque à laquelle il a été écrit et en fonction des ensembles de terminologie employés dans cette branche de la connaissance et de la manière dont ils sont utilisés par l'auteur du livre. Cela fait partie de l’honnêteté et de la véracité, car la véracité est une valeur moraliste plus élevée en ce qui concerne la manière de juger, d’évaluer et d’analyser équitablement les données, conformément à la méthodologie scientifique de la recherche. Cela s’applique également à la recherche coraniste, qui repose sur le principe de la foi islamique monothéiste et de la piété. Ainsi, les chercheurs coranistes doivent craindre le Seigneur Dieu dans la piété alors qu’ils approchent le Coran avec objectivité pour être justes dans leur analyse des versets coraniques afin de déduire et d’explorer des faits coraniques. Ainsi, cette piété est l'essence du Coran pour les monothéistes qui cherchent à comprendre le Coran de manière correcte, à la lumière du fait que la Parole de Dieu est la seule source pour être guidé dans l'islam.
5- Les deux types d’être guidés comme bases de la compréhension du Coran sont les suivants: la connaissance guidée et la foi guidée. Selon le Saint Coran, être guidé est de deux types: tout d'abord,le premier type est la connaissance guidée; c'est-à-dire les instincts directeurs; le Seigneur Dieu a guidé toutes les créatures en leur donnant des instincts sur la façon de vivre, de survivre, de manger, de se multiplier, etc. (par exemple, les spermatozoïdes sont guidés pour atteindre les ovules et les bébés sont instinctivement guidés pour allaiter). Ce type d'être guidé est mentionné dans ces versets: "...Notre Seigneur est Celui qui a donné à chaque chose sa propre nature, puis l'a guidé." (20:50); "Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très-Haut. Celui qui crée et agencé harmonieusement. Qui a décrété et guidé." (87:1-3). Le deuxième type est la foi guidée: il est impératif que ceux qui recherchent la croyance / foi islamique la recherchent uniquement dans le Saint Coran, car il s'agit de la Parole de Dieu et du dernier message divin adressé à l'humanité. Cela implique que les chercheurs coranistes doivent corriger / rejeter leurs anciens principes de foi s’ils sont démentis par les versets coraniques. Ils doivent sacrifier leurs possessions et leur stature temporelles pour soutenir le Coran et se ranger de son côté. Ils doivent tourner une nouvelle page en faisant en sorte que leur vie soit basée sur la piété lorsqu'ils traitent avec les gens et avec le Seigneur Dieu. De cette façon, le Saint Coran sera le Critère pour eux de faire la différence entre les mensonges et la vérité et la Lumière par laquelle ils marchent parmi les gens. Nous traçons plus de détails sur les deux caractéristiques, la foi guidée et la connaissance guidée, comme bases de la compréhension du Saint Coran dans la recherche coraniste dans les deux CHAPITRES restants de ce LIVRE. Nous montrons également comment les auteurs du Moyen Age ont traité de manière injuste le Saint Coran.
CHAPITRE II: Eléments de la croyance en la connaissance dans le Saint Coran
Introduction:
Nous fournissons dans les dix points ci-dessous un résumé de notre livre intitulé "Le Coran: une source suffisante de législation islamique", qui se trouve en anglais sur ce lien: (http://www.ahl-alquran.com/arabic/book_main. php? main_id = 92), et nous en citons également les paragraphes sur la différence entre les deux termes coraniques ''prophète'' et ''messager''.
1- Les vrais croyants sont satisfaits du Seul Vrai Dieu, Allah, et du Coran, en tant que Livre unique contenant la Parole de Dieu. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit à propos de lui-même et du Coran: "...A Lui appartient l'Inconnaissable des cieux et de la terre. Comme Il est Voyant et Audient! Ils n'ont aucun allié en dehors de Lui et Il n'associe personne à Son commandement. Et récite ce qui t'a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles. Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun refuge." (18:26-27). Ainsi, Allah est le seul Seigneur et Maître qui n'autorise aucun partenaire à partager Sa souveraineté et Sa domination. Le Coran est le seul livre qui a été révélé dans le cœur / l'âme de Muhammad du Seul Vrai Dieu: "Dis: «Vraiment, personne ne saura me protéger contre Allah; et jamais je ne trouverai de refuge en dehors de Lui." (72:22). Le Coran est suffisant pour Muhammad et pour tous les vrais croyants qui sont les serviteurs du Seigneur Dieu; le Seigneur Dieu et Son livre leur suffisent: "Allah ne suffit-Il pas à Son serviteur?..." (39:36); "...existe-t-il en dehors d'Allah, un créateur qui du ciel et de la terre vous attribue votre subsistance?..." (35:3); "Dis: «Chercherais-je un autre Seigneur qu'Allah, alors qu'Il est le Seigneur de toute chose?..." (6:164). Par conséquent, puisque le Seigneur Dieu est suffisant pour les vrais croyants, le Coran est également suffisant pour eux en tant que seule source d'être guidé et de législations religieuses de la charia: "Ne leur suffit-il donc point que Nous ayons fait descendre sur toi le Livre et qu'il leur soit récité? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour des gens qui croient." (29:51). Ces versets que nous avons cités contiennent des questions rhétoriques pour réfuter les positions polythéistes (à toutes les époques) de ceux qui prennent d'autres livres 'saints' auprès du Coran et des alliés / saints / dieux auprès d'Allah. C'est une partie de la miséricorde du Seigneur envers les hommes que Dieu leur a donnée un Livre, facile à comprendre et dont le texte est certainement protégé contre toute distorsion. Le Seigneur Dieu en a fait un Livre clair, qui a un début et une fin. Le Seigneur Dieu ne nous a jamais dit de recourir à d'autres livres écrits par des êtres humains qui sont des mortels comme nous et qui sont capables de commettre des erreurs et d'oubli et qui sont susceptibles de subir des préjugés, de la désobéissance et des préjugés. De plus, ces innombrables livres se contredisent; par conséquent, ils ne peuvent pas être des sources de religion.
2- Le Coran, la seule religion céleste, est la vérité absolue qui ne doit jamais être mise en doute. Les autres discours 'sacrés' dans les religions terrestres ne sont que des conjectures et des suppositions auxquelles nous ne devrions pas croire. Le Seigneur Dieu dit dans le Coran: "C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux." (2:2). Le Coran ne laisse aucune place au doute ou à l'incertitude. Les faits coraniques sont la vérité absolue. Beaucoup d'auteurs de tous les autres livres admettent que leurs écrits sont des idées relatives qui peuvent être vraies ou fausses; ce ne sont que des conjectures. La vraie religion du Seigneur Dieu ne repose jamais que sur la vérité absolue dans laquelle il n'y a aucun doute. Les humains n'auront pas d'excuses lorsqu'ils se présenteront devant le Seigneur Dieu pour être jugés pendant le Jour de la Résurrection. Pour cette raison, le Seigneur Dieu a assuré la protection du texte de Son Livre contre toute tentative de déformation. "En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien." (15:9); "...alors que c'est un Livre puissant [inattaquable]. Le faux ne l'atteint [d'aucune part], ni par devant ni par derrière: c'est une révélation émanant d'un Sage, Digne de louange." (41:41-42). En revanche, les conjectures et les suppositions ont une large portée dans les religions terrestres. Par conséquent, le Seigneur Dieu nous commande de suivre la Vérité absolue coranique dans laquelle il n'y a pas de doute et d'éviter les hypothèses qui découlent de conjectures. Dans le Coran, le Seigneur Dieu dit ce qui suit: "...Que suivent donc ceux qui invoquent, en dehors d'Allah, [des divinités] qu'ils Lui associent? Ils ne suivent que la conjecture et ne font que mentir." (10:66); "Ceux qui ont associé diront: «Si Allah avait voulu, nous ne Lui aurions pas donné des associés, nos ancêtres non plus et nous n'aurions rien déclaré interdit.» Ainsi leurs prédécesseurs traitaient de menteurs (les messagers) jusqu'à ce qu'ils eurent goûté Notre rigueur. Dis: «Avez-vous quelque connaissance à nous produire? Vous ne suivez que la conjecture et ne faites que mentir»." (6:148); "Et la plupart d'entre eux ne suivent que conjecture. Mais, la conjecture ne sert à rien contre la vérité!..." (10:36); "...Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur." (53:23) "...Ils ne suivent que la conjecture, alors que la conjecture ne sert à rien contre la vérité. " (53:28). Le Seigneur Dieu ne dit rien que la Vérité absolue. En fait, la vaste majorité des êtres humains, à toutes les époques, ne suivent jamais la vérité et se conforment aux conjectures. Le Seigneur Dieu a dit à Muhammad: "Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier d'Allah: ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges." (6:116). Ceux qui croient en des hadiths stupides et absurdes et d'autres récits et livres de fiqh suivent des suppositions et des conjectures tout en les assumant comme de "vrais" enseignements attribués à Muhammad et aux auteurs / érudits et sont passés d'une génération à l'autre! Ceci est facilement mis en doute et la véracité de tels hadiths et récits ne peut jamais être prouvée ou affirmée. Les membres du clergé demandent à leurs fidèles crédules de suivre de conjectures, même si de telles suppositions ne peuvent être considérées comme un substitut de la vérité coranique. Que le Seigneur Dieu nous guide tous vers Son droit chemin! La vraie religion du Seigneur Dieu n'a pas de place pour les récits douteux et absurdes. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran au sujet de la vérité coranique en tant que seule vérité absolue dans la religion: "Et c'est en toute vérité que Nous l'avons fait descendre (le Coran), et avec la vérité il est descendu..." (17:105); "Tel est Allah, votre Vrai Seigneur. Au delà de la vérité qu'y a-t-il donc sinon l'égarement?..." (10:32); "Il en est ainsi parce qu'Allah est la Vérité, et que tout ce qu'ils invoquent en dehors de Lui est faux..." (31:30); "Et ce que Nous t'avons révélé du Livre est la Vérité confirmant ce qui l'a précédé..." (35:31); "Voilà, certes, le récit véridique..." (3:62); "C'est cela la pleine certitude." (56:95); "C'est là la véritable certitude." (69:51).
3- Le Coran est le seul discours auquel nous devrions croire. Le Seigneur Dieu décrit le Coran par le mot "discours", l'unique et le meilleur discours que nous devons suivre (sans aucun autre discours à côté de lui), car il contient la toute vérité parfait dans la religion: "Ou bien ils disent: «Il l'a inventé lui-même?» Non, mais ils ne croient pas. Eh bien, qu'ils produisent un récit pareil à lui (le Coran), s'ils sont véridiques." (52:33-34); "Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont [certains versets] se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l'entendre); puis leurs peaux et leurs cœurs s'apaisent au rappel d'Allah..." (39:23); "...Et qui est plus véridique qu'Allah en parole?" (4:87); "Laisse-Moi donc avec quiconque traite de mensonge ce discours; Nous allons les mener graduellement par où ils ne savent pas!" (68:44); "Après cela, en quel discours croiront-ils donc?" (77:50); "N'ont-ils pas médité sur le royaume des cieux et de la terre, et toute chose qu'Allah a créée, et que leur terme est peut-être déjà proche? En quel discours croiront-ils après cela?" (7:185). C’est une invitation à réfléchir avant l’inévitable heure fixée pour notre mort. En effet, le Seigneur Dieu a fait de la croyance au Coran seul la seule conviction de croire en Lui seul. Tout comme on ne devrait pas croire sauf dans le discours coranique, on ne devrait pas croire sauf en Allah, le Seul et le Vrai Dieu. Le Seigneur Dieu et Sa Parole suffisent aux vrais croyants monothéistes: "Voilà les versets d'Allah que Nous te récitons en toute vérité. Alors dans quel discours croiront-ils après Allah et après Ses versets? Malheur à tout grand imposteur pécheur! Il entend les versets d'Allah qu'on lui récite puis persiste dans son orgueil, comme s'il ne les avait jamais entendus. Annonce-lui donc un tourment douloureux." (45:6-8). Ces versets font référence à ceux qui se détournent de la Parole du Seigneur Dieu, du Coran, et s'attachent à d'autres hadiths, récits et discours; En fait, ce type de personnes existe à toutes les époques: "Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un tourment avilissant. Et quand on lui récite Nos versets, il tourne le dos avec orgueil, comme s'il ne les avait point entendus, comme s'il y avait un poids dans ses oreilles. Fais-lui donc l'annonce d'un tourment douloureux." (31:6-7).
4- Le Seigneur Dieu n'a donné à Muhammad que le Coran comme seul livre de la révélation divine. Le Seigneur Dieu a demandé aux polythéistes de produire un seul chapitre (our une sourate) comme le Coran: "Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins..." (2:23); "Ou bien ils disent: «Il (Muhammad) l'a inventé?» Dis: «Composez donc une sourate semblable à ceci, et appelez à votre aide n'importe qui vous pourrez..." (10:38); "Ou bien ils disent: «Il l'a forgé [le Coran]» - Dis: «Apportez donc dix sourates semblables à ceci, forgées (par vous)..." (11:13). Cela montre que ce que le Seigneur Dieu a révélé à Muhammad consiste en chapitres et qu'aucun chapitre ne lui est donné, à l'exception de ceux que nous lisons dans le Coran. Par conséquent, le Coran est la seule révélation écrite qui soit parvenue à Muhammad du Seigneur Dieu; il n'a jamais reçu aucun des soi-disant «hadiths».
5- Les êtres humains ne seront jugés que par le critère des Livres saints descendant sur leurs messagers. Au Jour de la Résurrection, le Seigneur Dieu dira ce qui suit: "O communauté des djinns et des humains, ne vous est-il pas venu des messagers, choisis parmi vous, qui vous ont raconté Mes signes et averti de la rencontre de ce jour?..." (6:130). Ainsi, les messagers ont délivré les Livres saints de Dieu qu'il leur avait apportées; ceux qui rejettent la Parole de Dieu méritent l'Enfer: "Et ceux qui avaient mécru seront conduits par groupes à l'Enfer. Puis, quand ils y parviendront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront: «Des messagers [choisis] parmi vous ne vous sont-ils pas venus, vous récitant les versets de votre Seigneur et vous avertissant de la rencontre de votre jour que voici?»..." (39:71); "Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l'amènerons aveugle au rassemblement». Il dira: «O mon Seigneur, pourquoi m'as-Tu amené aveugle alors qu'auparavant je voyais?» [Allah lui] dira: «De même que Nos Signes (enseignements) t'étaient venus et que tu les as oubliés, ainsi aujourd'hui tu es oublié». Ainsi sanctionnons-nous l'outrancier qui ne croit pas aux révélations de son Seigneur. Et certes, le tourment de l'au-delà est plus sévère et plus durable." (20:124-127). Par conséquent, nous ne devons croire que dans les versets révélés par Dieu à Muhammad; il ne lui est rien révélé d'autre que les versets coraniques. Par conséquent, le Coran est suffisant pour les vrais monothéistes.
6- Le Seigneur Dieu est Unique, tout comme le Coran. Le Seigneur Dieu dit à propos de Lui-même: "...Il n'y a rien qui Lui ressemble; et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant." (42:11); "Dis: «Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul. Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui»." (112:1-4). Le Seigneur Dieu dit ce qui suit à propos du Coran lui-même: "Dis: «Même si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s'ils se soutenaient les uns les autres»." (17:88). Aucun mortel ne peut écrire quelque chose comme le Coran (voir 2:23, 11:13 et 10:38). Ainsi, il est impossible de croire le mythe sunnite selon lequel Dieu a inspiré autre chose que le Coran à Muhammad et que de tels «ajouts» sont les soi-disant "hadiths". Comment se fait-il que quelque chose comme le Coran ou un supplément soit inspiré puisque le Coran est Un et Unique et a été révélé par l'Unique Dieu?!
7- Le Seigneur Dieu ne modifie pas sa parole; ces auteurs sunnites affirment que le terme Naskh ou "remplacement" signifie que leurs hadiths remplacent et supplantent les versets coraniques ou que certains versets "omettent" ou "annulent" d'autres versets! En fait, le terme coranique "Naskh" signifie affirmer, répéter et approuver. Ainsi, ces auteurs sunnites accusent les versets coraniques (et les règles, lois et enseignements coraniques) d’être contradictoires, modifiables, inutiles, compliqués et remplaçables et qu’ils pourraient être abrogés, ignorés ou annulés. Le Seigneur Dieu réfute ces revendications à l’avance; voir 18:1-2, 39:28, 4:82, 6:34, 6:115, 10:64, 18:27 et 50:29. Par conséquent, les ennemis polythéistes du Seigneur Dieu, les alliés de Satan, adhèrent à de telles prétentions selon lesquelles leurs récits diaboliques (ou hadiths) remplacent la parole de Dieu et son message céleste de la vérité et que les gens soient distraits du Coran significations de ses versets; voir 3:99, 7:45, 7:86, 10:15-18, 11:19 et 14:3. Le Saint Coran est la voie du Seigneur et Son droit chemin; les autres voies / chemins en religion sont certainement faux. Les personnes qui exécutent les cinq prières quotidiennes prononcent 17 fois ce verset coranique: "Guide-nous dans le droit chemin." (1:6). Ce droit chemin mentionné dans le verset 1:6 est certainement le Coran lui-même, comme nous le déduisons de ces versets: "Telle est la voie de ton Seigneur dans toute sa rectitude. Nous avons [effectivement] bien détaillé les signes (ou versets) à des gens qui se rappellent." (6:126); "«Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.» Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété." (6:153). Les égarés ont choisi de ne pas tenir compte du commandement de Dieu dans le verset 6:153 et ont été divisés en sectes en conflit et en guerre alors qu'ils s'éloignaient du droit chemin du Seigneur Dieu. Cela signifie qu'ils ont choisi de suivre d'autres chemins d'innombrables de hadiths contradictoires et de leurs séries de narrateurs. Telle est la prédiction exprimée dans le verset 6:153 de se détourner du droit chemin du Seigneur Dieu. Le Dieu Seigneur a mis en garde les croyants contre de telles divisions, comme il l'a dit à Muhammad de désavouer ceux qui divisaient leur religion: "Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux-là tu n'es responsable en rien..." (6:159). Muhammad au Dernier Jour désavouera ceux qui ont abandonné le Coran et ont cherché à croire en des récits (ou hadiths) jamais approuvés ou révélés par le Seigneur Dieu: "Et le messager dit: «Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée!» C'est ainsi que Nous fîmes à chaque prophète un ennemi parmi les criminels. Mais ton Seigneur suffit comme guide et comme soutien." (25:30-31). Le Coran est le seul et unique chemin droit menant au Seigneur Dieu. En géométrie, il est impossible qu'il y ait plus d'une ligne droite entre deux points. Cela s'applique au seul chemin droit du Seigneur Dieu: le Coran lui-même. Ainsi, il n'y a pas d'autres voies / lignes menant au Seigneur Dieu que le Coran, le Mot Unique et Parfait du Seigneur Dominant. Lorsque nous prononçons le verset 1:6 dans nos prières quotidiennes, nous devons nous rappeler très bien que Satan est déterminé à nous tenter de nous détourner de ce droit chemin: "«Puisque Tu m'as mis en erreur, dit [Satan], je m'assoirai pour eux sur Ton droit chemin." (7:16). Que le Seigneur Dieu nous guide tous vers Son droit chemin!
8- Le Coran est parfait et n'a pas besoin d'autres écritures à côté de lui. Nous devrions toujours nous rappeler que Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "...Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'islam comme religion pour vous..." (5:3); "Et la parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et équité. Nul ne peut modifier Ses paroles..." (6:115). Cela signifie qu'il n'y a rien d'autre pour "compléter" le Coran ou pour "ajouter" quoi que ce soit ou pour être une autre source à côté de celui-ci. Le Seigneur Dieu a choisi pour nous un livre parfait et concis qui contient des détails sur tout ce dont nous avons besoin en religion et nous a ordonné de n'y adhérer qu'au Coran seulement: "Ne leur suffit-il donc point que Nous ayons fait descendre sur toi le Livre et qu'il leur soit récité? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour des gens qui croient. Dis: «Allah suffit comme témoin entre moi et vous». Il sait ce qui est dans les cieux et la terre. Et quant à ceux qui croient au faux et ne croient pas en Allah, ceux-là seront les perdants." (29:51-52).
9- Le Coran est la Sagesse. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Gentils) un messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse..." (62:2). Les anciens auteurs du Moyen-Age ont supposé à tort que le terme "Sagesse", mentionné dans le verset 62:2 et d'autres versets coraniques, faisait référence à quelque chose en dehors du Coran ou à une source qui en était distincte. Nous affirmons que ce terme est synonyme du terme "Livre", et les deux font référence au Coran lui-même. Preuve: considérons brièvement ce verset sur Moïse et Aaron: "Nous avons déjà apporté à Moïse et Aaron le Livre du discernement ainsi qu'une Lumière et un Rappel pour les gens pieux." (21:48). Les trois mots soulignés se réfèrent de manière synonyme à une seule chose: le Livre donné à Moïse et Aaron. Ces mots soulignés ne font jamais référence à trois livres donnés à Moïse et à Aaron. De même, le Seigneur Dieu décrit le livre donné à Moïse et à Aaron dans ce verset: "Et Nous leur apportâmes le Livre explicite." (37:117). De même, considérons brièvement ces versets sur Jésus: "...Je t'enseignais le Livre, la Sagesse, la Thora et l'Evangile!..." (5:110); " Et (Allah) lui enseignera le Livre, la Sagesse, la Thora et l'Evangile," (3:48). Cela ne signifie pas que le Seigneur Dieu a donné à Jésus quatre livres différents; il a plutôt appris la Torah et reçu l'Evangile, tandis que les deux mots «Livre» et «Sagesse» font référence à l'Evangile; ceci est affirmé dans ce verset: "Et quand Jésus apporta les preuves, il dit: «Je suis venu à vous avec la Sagesse et pour vous expliquer certains de vos sujets de désaccord..." (43:63). Ainsi, la Sagesse est le Livre du Seigneur Dieu. Le mot "Sagesse" décrit également les versets coraniques: "Tout cela fait partie de ce que ton Seigneur t'a révélé de la Sagesse..." (17:39). Le Seigneur Dieu ordonne à Muhammad, à ses femmes et à tous les croyants de lire les versets coraniques (voir 27:92 et 35:29). Les versets coraniques sont décrits comme Sagesse dans ce verset adressé aux femmes de Muhammad: "Et gardez dans vos mémoires ce qui, dans vos foyers, est récité des versets d'Allah et de la Sagesse..." (33:34). Ainsi, le terme "Sagesse" est synonyme du Coran lui-même, et il en va de même pour d'autres termes tels que "Lumière" et "Al-Forquan" (ou Critère, le titre significatif du chapitre coranique 25). Dans ce verset "...Et rappelez-vous le bienfait d'Allah envers vous, ainsi que le Livre et la Sagesse qu'Il vous a fait descendre; par lesquels Il vous exhorte..." (2:231), on voit que le Livre et la Sagesse sont une chose: le Coran lui-même.
10- Le Coran est le Rappel donné par le Seigneur Dieu, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, à Muhammad. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "Nous n'avons envoyé, avant toi, que des hommes auxquels Nous avons fait des révélations. Demandez donc aux Gens du Rappel si vous ne savez pas. (Nous les avons envoyés) avec des preuves évidentes et des livres saints. Et vers toi, Nous avons fait descendre le Rappel, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux et afin qu'ils réfléchissent." (16:43-44). Les auteurs sunnites supposent à tort que le terme "Rappel" désigne une source ou une référence en dehors du Coran. Le contexte des versets 16:43-44 montre que le terme "Rappel" ne désigne que les livres révélés par le Seigneur Dieu à ses messagers; par conséquent, ce terme dans le verset 16:44 se réfère uniquement au Coran, car le verset 16:44 s’adresse à Muhammad, alors que le verset 16:43 parle de Gens du Rappel qui sont les Gens du Livre (c.-à-d. juifs + chrétiens), qui sont appelées dans 16:44 "gens" et dont les Livres précédents ont été déformés, et ils sont conseillés d'utiliser le Coran comme critère pour régler leurs différends religieux. Le mot "gens" dans d'autres contextes coraniques ne désigne jamais toute l'humanité mais se réfère à certains groupes; laissez-nous illustrer cela dans le Coran. "Certes ceux auxquels l'on disait: «Les gens se sont rassemblés contre vous; craignez-les» - cela accrut leur foi - et ils dirent: «Allah nous suffit; Il est notre meilleur garant»." (3:173); le terme "gens" désigne ici des combattants ou des ennemis agressifs. Le terme "gens" désigne ici le roi d'Egypte et ses membres d'entourage: "«O toi, Joseph, le véridique! Eclaire-nous au sujet de sept vaches grasses que mangent sept très maigres, et sept épis verts et autant d'autres, secs, afin que je retourne aux gens et qu'ils sachent." (12:46). Ainsi, le terme "gens" dans 16:44 fait référence aux Gens du Livre qui a reçu les livres précédents et devrait chercher à connaître la vérité du Coran car leurs livres ont été déformés. Cela est également compris dans d'autres versets: "O gens du Livre! Notre messager vous est certes venu, vous exposant beaucoup de ce que vous cachiez du Livre, et passant sur bien d'autres choses! Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d'Allah!" (5:15); "Ce Coran raconte aux Enfants d'Israël la plupart des sujets sur lesquels ils divergent." (27:76). Ainsi, les versets 16:43-44 sont expliqués par d'autres versets du même contexte dans le chapitre 16 du Coran: "Par Allah! Nous avons effectivement envoyé (des messagers) à des communautés avant toi. Mais le Diable leur enjoliva ce qu'ils faisaient. C'est lui qui est, leur allié, aujourd'hui [dans ce monde]. Et ils auront un tourment douloureux [dans l'Au-delà]. Et Nous n'avons fait descendre sur toi le Livre qu'afin que tu leur montres clairement le motif de leur dissension, de même qu'un guide et une miséricorde pour des gens croyants." (16:63-64). Ainsi, le Seigneur Dieu a transmis à Muhammad, par l’archange Gabriel, un Livre / Rappel et rien d’autre que celui-ci. "...Ce n'est là qu'un Rappel adressé à l'univers." (12:104); "Ceci [le Coran] n'est qu'un Rappel à l'univers." (38:87); "En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien." (15:9); "Et ceci [le Coran] est un Rappel béni que Nous avons fait descendre..." (21:50). Le Seigneur Dieu se lie directement à son Livre / Rappel dans ces versets: "Et quand tu lis le Coran, Nous plaçons, entre toi et ceux qui ne croient pas en l'Au-delà, un voile invisible, Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu'ils ne le comprennent pas: et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran, tu évoques Ton Seigneur uniquement, ils tournent le dos par répulsion." (17:45-46). Ainsi, les vrais monothéistes ont Un Seul Dieu et aussi Un Seul Livre (ou le Coran), alors que les polythéistes ont de nombreuses divinités/dieux et de nombreux livres "saints". Que le Seigneur Dieu nous guide tous vers Son droit chemin!
Le Coran, le messager et le prophète: résumé de la différence entre les deux termes coraniques "messager" et "prophète":
Les gens comprennent souvent mal le commandement coranique d'obéir et de suivre le messager, car ils ne réfléchissent guère sur la différence entre le sens des termes "prophète" et "messager" dans le texte coranique. Le (prophète) est Muhammad Ibn Abdullah; le mortel lui-même, dans sa vie, dans ses affaires privées, dans ses relations sociales avec ceux qui l'entourent et dans son comportement. Dans sa conduite, il était susceptible d'être réprimandé par le Seigneur Dieu. Pour cette raison, il a été réprimandé dans le Coran dans le cadre de sa susceptibilité à se tromper en tant que prophète mortel: "O prophète! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite?..." (66:1). Muhammad a été reproché aux captifs après la bataille d’autodéfense de Badr: "Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d'avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d'ici-bas, tandis qu'Allah veut l'Au-delà..." (8:67). Ce verset concerne tous les prophètes: "Un prophète n'est pas quelqu'un à s'approprier du butin. Quiconque s'en approprie, viendra avec ce qu'il se sera approprié le Jour de la Résurrection..." (3:161). Muhammad a été réprimandé pour avoir imploré le Seigneur Dieu de pardonner à ses parents polythéistes: "Il n'appartient pas au prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer." (9:113). Le Seigneur Dieu a pardonné à Muhammad et à ceux qui l'accompagnaient dans une certaine situation lors d'une bataille d'autodéfense, alors qu'ils commettaient des erreurs: "Allah a accueilli le repentir du prophète, celui des Emigrés et des Auxiliaires qui l'ont suivi à un moment difficile, après que les cœurs d'un groupe d'entre eux étaient sur le point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir..." (9:117). Le Seigneur Dieu a reproché à Muhammad d'avoir obéi aux incroyants et aux hypocrites de Yathreb: "O prophète! Crains Allah et n'obéis pas aux infidèles et aux hypocrites..." (33:1). Nous remarquons que tous ces versets utilisent le terme "prophète" et non le terme "messager". Ceci s’applique aux versets concernant Muhammad et ses femmes: "O prophète! Dis à tes épouses: «Si c'est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez! Je vous donnerai [les moyens] d'en jouir et vous libérerai [par un divorce] sans préjudice." (33:28); "Lorsque le prophète confia un secret à l'une de ses épouses et qu'elle l'eut divulgué..." (66:3); "O femmes du prophète! Celle d'entre vous qui commettra une turpitude prouvée, le tourment lui sera doublé par deux fois! Et ceci est facile pour Allah." (33:30); "O femmes du prophète! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme..." (33:32). Ceci s'applique aux versets sur Muhammad en relation avec d'autres personnes en tant qu'enseignant, père, mari, voisin, compagnon, commerçant et chef de la cité-etat de Yathreb: "O prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants..." (33:59); "Le prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères..." (33:6); "O vous qui croyez! N'entrez pas dans les demeures du prophète, à moins qu'invitation ne vous soit faite à un repas..." (33:53); "...Un groupe d'entre eux demande au prophète la permission de partir en disant: «Nos demeures sont sans protection»..." (33:13). A la lumière de cela, le "prophète" est Muhammad l'homme mortel, dans son comportement et dans ses relations sociales privées et publiques. Pour cette raison, le Coran le décrit comme un prophète qui suivra la révélation du Seigneur Dieu; c'est-à-dire, le Coran lui-même. En revanche, Muhammad n'est considéré comme le "messager" que lorsqu'il prononce / transmet le Coran, qui est le message auquel les gens qui désirent obéir doivent obéir au Seigneur Dieu. Muhammad était le messager qui a transmis le Coran, et le Coran est le "Messager" qui reste avec les gens jusqu'à la fin des jours pour qu'il soit obéi et suivi par de vrais croyants: "Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah..." (4:80); "Nous n'avons envoyé de Messager que pour qu'il soit obéi par la permission d'Allah..." (4:64). "Dis: «Obéissez à Allah et obéissez au messager. S'ils se détournent, il [le messager] n'est alors responsable que de ce dont il est chargé; et vous assumez ce dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés». Et il n'incombe au messager que de transmettre explicitement (son message)." (24:54). Le terme "messager" dans ces trois versets fait référence au Livre du Seigneur Dieu ou aux messagers humains lors de la prononciation du Livre divin aux gens et ne désigne jamais les prophètes des mortels eux-mêmes. Le Coran ne mentionne jamais, pas même dans un seul cas ou occurrence, que les gens doivent obéir au «prophète». En effet, l'obéissance n'est pas due au prophète qui était un être humain mortel, mais au Message / Messenger, c'est-à-dire au Livre saint du Seigneur Dieu qui a été révélé au prophète, qui fut le premier croyant à obéir à la Livre du Seigneur Dieu. Le Coran ne mentionne jamais, pas même dans un seul cas ou occurrence, que Muhammad a été réprimandé en tant que "messager"; c'est-à-dire, celui qui a prononcé / transmis le message du Seigneur Dieu. Le terme coranique ''messager(s)'' désigne plusieurs significations: Muhammad lui-même (voir 33:40), l'archange Gabriel (voir 81:19), les anges qui enregistrent les actes d'êtres humains (voir 43:80), les anges de mort (voir 7:37) et les envoyés des mortels envoyés parmi les mortels en général (voir 12:50). Dans d'autres contextes coraniques, le mot majuscule ''Messager'' désigne le Coran lui-même ou le Message et ce sens recouvre celui du messager Muhammad lorsqu'il a prononcé / lu les versets coraniques. Muhammad est mort et le Messager restant jusqu'à la fin des jours est le Coran lui-même. Nous devons adhérer au Messager (c.-à-d., au Coran) en tant que seul droit chemin: "Et comment pouvez-vous ne pas croire, alors que les versets d'Allah vous sont récités, et qu'au milieu de vous se tient Son Messager? Quiconque s'attache fortement à Allah, il est certes guidé vers un droit chemin. " (3:101); ainsi, le terme "Son Messager" signifie le Coran lui-même et non à Muhammad. La même chose s'applique à ce verset: "...Et quiconque sort de sa maison, émigrant vers Allah et Son Messager, et que la mort atteint, sa récompense incombe à Allah..." (4:100). Les deux versets 3:101 et 4:100 font référence au Coran lui-même, qui restera jusqu'à la fin des jours qui suivront la mort de Muhammad il y a 14 siècles. Le lien entre "Messager" (le Coran) et le Seigneur Dieu est indiqué par des verbes et des pronoms singuliers (en arabe / langue coranique) faisant référence à la fois au Seigneur Dieu et au Coran / Messager dans ces deux versets: "Pour que vous croyiez en Allah et en Son messager, que vous l'honoriez, reconnaissiez Sa dignité, et Le glorifiez matin et soir." (48:9); "Ils vous jurent par Allah pour vous satisfaire. Alors qu'Allah - ainsi que Son Messager - est plus en droit qu'ils Le satisfassent, s'ils sont vraiment croyants." (9:62). Dans le verset 9:62, le pronom (vous) fait référence à Muhammad et le pronom (Le) fait référence au Livre et au Messager du Seigneur Dieu, au Coran lui-même, et jamais à Muhammad. Le terme "messager" ne désigne Muhammad que lorsqu'il prononce / transmet le Coran: "O messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message..." (5:67); "Il n'incombe au Messager que de transmettre (le message)..." (5:99).
Entre les paroles du messager et les paroles du prophète:
Après avoir expliqué la différence entre les termes "prophète" et "messager" lorsque nous désignons Muhammad, nous discutons ci-dessous des mots prononcés par Muhammad dans les deux descriptions coraniques.
Paroles de Muhammad en tant que messager qui a transmis le Livre / Message du Seigneur Dieu:
Il est à noter que les Arabes polythéistes du vivant de Muhammad ont exprimé leur haine du Coran; ils ont essayé de le convaincre de changer ses mots: "Et quand leur sont récités Nos versets en toute clarté, ceux qui n'espèrent pas notre rencontre disent: «Apporte un Coran autre que celui-ci» ou bien «Change-le». Dis: «Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible». Dis: «Si Allah avait voulu, je ne vous l'aurais pas récité et Il ne vous l'aurait pas non plus fait connaître. Je suis bien resté, avant cela, tout un âge parmi vous. Ne raisonnez-vous donc pas?»" (10:15-16). Ainsi, les ennemis du Coran voulaient que Muhammad parle de la religion du Seigneur Dieu en dehors du Coran et il a refusé. Les ennemis polythéistes du Coran n’ont pas abandonné l’espoir de parvenir à un compromis avec Muhammad un jour; le Seigneur Dieu l'a averti: "N'obéis pas à ceux qui crient au mensonge. Ils aimeraient bien que tu transiges avec eux afin qu'ils transigent avec toi." (68:8-9). Ces polythéistes étaient sur le point d'influencer négativement Muhammad avec leurs intentions pervers, si le Seigneur Dieu n'avait pas protégé Muhammad et préservé le texte coranique. Nous conseillons à nos lecteurs de réfléchir profondément sur ces trois versets: "Ils ont failli te détourner de ce que Nous t'avions révélé, [dans l'espoir] qu'à la place de ceci, tu inventes quelque chose d'autre et (l'imputes) à Nous. Et alors, ils t'auraient pris pour ami intime. Et si Nous ne t'avions pas raffermi, tu aurais bien failli t'incliner quelque peu vers eux. Alors, Nous t'aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n'aurais pas trouvé de secoureur contre Nous." (17:73-75). Le Seigneur Dieu a témoigné dans le Coran que Muhammad n'avait jamais parlé de Sa religion en dehors du Coran et qu'il n'avait jamais rien attribué de plus au Seigneur Dieu lorsqu'il avait rendu l'intégralité du Coran: "C'est une révélation du Seigneur de l'univers. Et s'il avait forgé quelques paroles qu'ils Nous avait attribuées, Nous l'aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte. Et nul d'entre vous n'aurait pu lui servir de rempart." (69:43-47). Ainsi, les vrais croyants doivent se soumettre à cette révélation divine; c'est-à-dire, le Coran, et ils ne doivent pas suivre leurs désirs et leurs caprices. Ainsi, le Seigneur Dieu déclare Muhammad innocent de l’accusation d’ajouter les hadiths / discours / récits des mortels à l’islam. C'est la raison derrière les expressions coraniques répétées (Dis, "...") et (Ils vous interrogent sur ... Dis, "..."). En fait, la commande (Dis "...") adressée à Muhammad est mentionnée 332 fois dans l'ensemble du texte coranique. Cela signifie que le Seigneur Dieu a fourni à Muhammad ce qu'il devait dire de l'islam à ceux qui l'entouraient. Cela distingue le Coran de la Torah, de l'Evangile et d'autres livres précédents du Seigneur Dieu. Nous savons d'après le Coran que la Torah originale (considérée maintenant comme perdue ou déformée par les croyants du Coran) prédit l'avènement du Coran et de Muhammad (voir 7:155-157). De plus, l'Ancien Testament de la Bible (dont les cinq premiers livres, le Pentateuque, sont considérés maintenant par les Juifs comme la Torah) mentionne la bonne nouvelle du prophète Ishmaelite Muhammad dans le Livre de Deutéronome, chapitre 18, versets 15 et 18: (L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez!) & (Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.). Cela signifie que le Seigneur Dieu a mis Ses mots dans la bouche de Muhammad dans des versets coraniques contenant les expressions (Dis, "...") et (Ils vous interrogent sur ... Dis, "..."), et cela fait partie de la révélation du texte coranique écrit.
Après avoir examiné tous les contextes coraniques où les expressions (Dis, "...") et (Ils vous interrogent sur ... Dis, "...") sont mentionnées, notons les points suivants.
(1) Ces expressions sont principalement utilisées dans les dialogues tenus avec différents groupes de personnes ayant différentes appartenances religieuses; par exemple, les polythéistes (voir 30:42), les Gens du Livre (voir 3:64), les hypocrites (voir 24:53), les croyants (voir 6:151) et l'humanité tout entière (voir 7:158).
(2) Ces expressions sont utilisées pour apporter des réponses aux questions posées (voir 2:219).
(3) Ces expressions sont utilisées pour souligner les lois de la charia, les principes de foi et les actes de culte; par exemple, voir 6:161 et les chapitres coraniques 112, 113 et 114.
(4) Nous notons que la commande (Dis, "...") est parfois utilisée plusieurs fois dans un verset (par exemple, voir 6:14).
(5) La commande (Dis, "... '') est utilisée dans les versets qui expliquent d'autres versets. Par exemple, le contenu de 31:33-34 est expliqué à l'aide de la commande (Dis," ... '') dans les versets 7:187-188.
(6) Les expressions (Dis, "...") et (Ils vous interrogent sur ... Dis, "...") sont mentionnées dans des versets qui répètent des réponses détaillées aux questions posées par d'autres et posées à Muhammad, et cela indique qu'il n'a jamais du tout exprimé son point de vue et qu'il a attendu que les réponses soient révélées par le Seigneur Dieu. Cela signifie que les mots prononcés par Muhammad dans l'appel à l'islam ne sont que ceux qui sont conservés dans les 332 versets coraniques contenant le commandement (Dis «...»), en particulier que le Seigneur Dieu a empêché Muhammad de parler de religion en dehors Coran et d’attribuer autre chose au Seigneur Dieu.
(7) Les 332 versets coraniques contenant la commande (Dis "...") apportent des réponses à nos questions concernant la foi islamique. Muhammad a averti, rappelé et apporté les bonnes nouvelles uniquement à l'aide des Corans: "Et avertis par ceci (le Coran), ceux qui craignent d'être rassemblés devant leur Seigneur, qu'ils n'auront hors d'Allah ni allié ni intercesseur. Peut-être deviendraient-ils pieux!" (6:51); "...Et rappelle par ceci (le Coran) pour qu'une âme ne s'expose pas à sa perte selon ce qu'elle aura acquis, elle n'aura en dehors d'Allah, ni allié ni intercesseur..." (6:70); "...Rappelle donc, par le Coran celui qui craint Ma menace." (50:45); "Nous l'avons rendu (le Coran) facile [à comprendre] en ta langue, afin que tu annonces par lui la bonne nouvelle aux gens pieux, et que, tu avertisses un peuple irréductible." (19:97); "N'obéis donc pas aux infidèles; et avec ceci (le Coran), lutte contre eux vigoureusement." (25:52). Muhammad avait une très haute attitude moraliste qui découlait du Coran "Et tu es certes, d'une moralité éminente." (68:4); ainsi, ce grand caractère moral est dérivé de la grande et céleste religion coranique elle-même. Loin de délivrer le message coranique du Seigneur Dieu, en tant que prophète et être humain mortel, Muhammad avait librement choisi ses actes et ses paroles dans ses rapports avec ceux qui l'entouraient. Ces paroles et ces actes ne font jamais partie de l'islam et la plupart d'entre eux ne sont pas consignés dans le texte coranique. qu'il était un modèle éloquent et bon enfant dans de telles relations avec les autres et qu'il était parvenu à surmonter et à surmonter les ennuis de sa vie personnelle et politique au sein de la cité-état de Yathreb. Tous les êtres humains sont susceptibles d'être faibles, de faire des erreurs et de se tromper; Muhammad n'échappe pas à cette règle. Bien sûr, certains mots et actes de Muhammad loin de l'appel islamique, mais enregistrés dans le Coran, reflètent très clairement cette règle, comme nous le montrons dans les points suivants.
Paroles de Muhammad en tant que prophète:
Le Seigneur Dieu, dans le Coran, a loué et reproché à Muhammad d’être un prophète pour certaines paroles qu’il a prononcées; certaines des paroles de Muhammad sont mentionnées dans le Coran dans le cadre d'une situation sans reproche ni louange; nous fournissons trois exemples dans les points ci-dessous.
(A) Le Seigneur Dieu a loué Muhammad lorsqu'il a encouragé ses compagnons réticents et effrayés peu avant la bataille de Badr: "De même, c'est au nom de la vérité que ton Seigneur t'a fait sortir de ta demeure, malgré la répulsion d'une partie des croyants. Ils discutent avec toi au sujet de la vérité après qu'elle fut clairement apparue; comme si on les poussait vers la mort et qu'ils (la) voyaient." (8:5-6); "Lorsque tu disais aux croyants; «Ne vous suffit-il pas que votre Seigneur vous fasse descendre en aide trois milliers d'Anges?»" (3:124). Ainsi, le verset 3:124 se situe dans le contexte de la louange de Muhammad qui a encouragé ses compagnons (voir 3:121-129).
(B) Lorsque Muhammad a dit la phrase "...«Je ne trouve pas de monture pour vous.»..." (9:92) aux gens impécunieux qui n'avaient ni chameaux ni chevaux et souhaitaient participer aux efforts de djihad militaire d'autodéfense, cela est mentionné dans le contexte d'une situation / histoire sans louange ni reproche (voir 9:90-95).
(C) Le Seigneur Dieu a reproché à Muhammad de ne pas vouloir exécuter son commandement d'épouser la divorcée de son fils adoptif et d'avoir dit à ce fils adoptif, Zayd, de se réconcilier avec sa femme: "Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfait, tout comme toi-même l'avais comblé: «Garde pour toi ton épouse et crains Allah», et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté. Nul grief à faire au prophète en ce qu'Allah lui a imposé, conformément aux lois établies pour ceux qui vécurent antérieurement. Le commandement d'Allah est un décret inéluctable." (33:37-38). L’intention du Seigneur Dieu était d’annuler l’adoption (c.-à-d., de donner son nom de père à des fils / filles non biologiques) et d’annuler l’étrange habitude arabe de ne jamais épouser la divorcée de son fils adoptif. Cette situation a son contexte spatio-temporel avec des noms, des faits et des circonstances. Les personnes impliquées dans cette situation sont décédées, mais les leçons sont toujours là: (1) Muhammad était un être humain qui avait commis des erreurs et qui avait été reproché dans le Coran, (2) les paroles ou les actes qu'il a tenus de ne pas livrer / réciter la révélation divine ne font jamais partie de l'islam, et (3) les soi-disant hadiths, récits et biographies de Muhammad écrits par des hommes de l'époque abbasside sont de fabrications. Par conséquent, les seuls mots de Muhammad qui font partie de l'islam se trouvent dans les versets contenant les expressions (Dis, "...") et (Ils vous interrogent sur ... Dis, "..."). Muhammad était un grand prophète qui obéissait au Message du Seigneur Dieu, le Coran infaillible et irréfutable, et en livrait l'intégralité du texte.
La seule mission du messager est de transmettre:
Cette phrase coranique ci-dessus a été transformée en proverbe dans la culture arabe pendant des siècles. Pourtant, il est très rare de trouver quelqu'un qui réfléchisse profondément à cette phrase concernant la religion islamique elle-même. Cette phrase est présentée dans le style de confinement en langue arabe pour montrer le fait que Muhammad n'avait qu'une mission: transmettre le message du Seigneur Dieu (c.-à-d., le Coran); il n'avait aucune autre mission dans l'islam: "Il n'incombe au Messager que de transmettre (le message)..." (5:99); "...Ton devoir n'est que la transmission (du message)..." (3:20); "...alors sachez qu'il n'incombe à Notre messager que de transmettre le message clairement." (5:92); "...tu n'es chargé que de transmettre [le message]..." (42:48). Transmettre le message céleste signifie délivrer sa totalité ou son intégralité, sans qu'un seul verset en soit retiré ou ajouté. Cela signifie également que le message céleste doit être délivré exactement tel qu'il est, avec sa bonne nouvelle, son avertissement, sa prédication et sa lumière. "O prophète! Nous t'avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur, appelant (les gens) à Allah, par Sa permission; et comme une lampe éclairante." (33:45-46). Depuis que le Seigneur Dieu a fait de Muhammad un témoin contre son peuple, cela implique clairement qu'il a livré l'intégralité du message coranique. Ce témoignage contre ses contemporains n'est jamais lié au mythe sunnite d'intercession / médiation (c.-à-d., que les sunnites supposent dans leur mythologie que Muhammad intercédait pour le compte de «musulmans» qui sont entrés en Enfer pour leur apporter la délivrance / le salut et les faire entrer au Paradis!). Par conséquent, le Seigneur Dieu dit dans le Coran: "Nous vous avons envoyé un Messager pour être témoin contre vous..." (73:15); "Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin, et que Nous te (Muhammad) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci?" (4:41); "Et le jour où dans chaque communauté, Nous susciterons parmi eux-mêmes un témoin contre eux, Et Nous t'emmenerons [Muhammad] comme témoin contre ceux-ci..." (16:89); "Et le Messager dit: «Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée!»" (25:30). La seule mission de Muhammad était de transmettre le message coranique aux gens; cette mission a été accomplie. Ceux qui ont abandonné le Coran en adhérant à d'autres livres, à la place ou à côté de celui-ci, seront désavoués par Muhammad le Jour Dernier. Parmi les caractéristiques de leur abandon du Coran figurent les suivantes: (1) l’accuser d’être vague et compliqué et nécessite donc une interprétation, bien que le Seigneur Dieu affirme que le Coran contient des versets clairs, et (2) l’affirmer fait défaut et nécessite donc d'autres sources pour le «compléter» ou pour y combler des «lacunes», bien que le Seigneur Dieu affirme que le Coran contient des versets clarifiant et détaillés. La mission de Muhammad était de délivrer le message divin, alors que la mission du Seigneur Dieu est de juger l'humanité au Dernier Jour: "Et le jour où dans chaque communauté, Nous susciterons parmi eux-mêmes un témoin contre eux, Et Nous t'emmenerons [Muhammad] comme témoin contre ceux-ci..." (16:89); "...ton devoir est seulement la communication du message, et le règlement de compte sera à Nous." (13:40); "S'ils se détournent, Nous ne t'avons pas envoyé pour assurer leur sauvegarde: tu n'es chargé que de transmettre [le message]..." (42:48); "Eh bien, rappelle! Tu n'es qu'un rappeleur, et tu n'es pas un dominateur sur eux. Celui qui tourne le dos et ne croit pas, alors Allah le tourmentera du plus grand tourment. Vers Nous est leur retour. Ensuite, c'est à Nous leur jugement." (88:21-26). C'est dommage que la plupart des gens ne méditent jamais sur le Coran. Que le Seigneur Dieu nous guide tous vers Son droit chemin!
Muhammad dirigea la cité-état du Yathreb en utilisant uniquement le Coran:
Muhammad était le leader et le juge / arbitre de la cité-état de Yathreb; ses habitants ont eu recours à lui pour régler leurs différends selon le Coran qui contient la vue du Seigneur Dieu et qui existera jusqu'à la fin des jours; le Coran reste avec les êtres humains à toutes les époques après la mort de Muhammad. Muhammad ne laissa jamais aux croyants autre chose que le texte coranique: "Et c'est ainsi que Nous t'avons révélé un Coran arabe, afin que tu avertisses la Mère des cités (La Mecque) et ses alentours et que tu avertisses du Jour du rassemblement, - sur lequel il n'y a pas de doute - Un groupe au Paradis et un groupe dans l'Enfer." (42:7); "Sur toutes vos divergences, le jugement appartient à Allah. Tel est Allah mon Seigneur; en Lui je place ma confiance et c'est à Lui que je retourne [repentant]." (42:10); "Chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé?..." (6:114); "...Si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour Dernier..." (4:59). Le terme "Messager" dans le verset 4:59 se réfère uniquement au Coran, utilisé par Muhammad comme un juge qui réglait les conflits des habitants de la cité-état de Yathreb. La position des hypocrites de Yathreb était de recourir à Muhammad en tant que juge que lorsque la justice était à leurs côtés; sinon, ils se sont éloignés de Muhammad bien qu'ils aient prétendu être des croyants ayant adhéré au Messager / Massage: le Coran. "Répondez à l'appel de votre Seigneur avant que ne vienne un jour dont Allah ne reportera jamais le terme. Ce jour-là, nul refuge pour vous et vous ne pourrez point nier (vos péchés). S'ils se détournent, Nous ne t'avons pas envoyé pour assurer leur sauvegarde: tu n'es chargé que de transmettre [le message]. Et lorsque Nous faisons goûter à l'homme une miséricorde venant de Nous, il en exulte; mais si un malheur les atteint pour ce que leurs mains ont perpétré, l'homme est alors très ingrat!" (24:47-48); "Et lorsqu'on leur dit: «Venez vers ce qu'Allah a fait descendre et vers le Messager», tu vois les hypocrites s'écarter loin de toi." (4:61). En fait, le verset 4:61 indique clairement qu'il n'y a aucune source de jugement dans la cité-état de Yathreb, à l'exception du Messager / Massage: le Coran. Par conséquent, il n'y avait pas de hadiths ni d'opinions personnelles utilisées par Muhammad en tant que juge. Les vrais croyants de la cité-état du Yathreb ont accepté le Coran comme source de jugement pour régler leurs différends: "La seule parole des croyants, quand on les appelle vers Allah et Son Messager, pour que celui-ci juge parmi eux, est: «Nous avons entendu et nous avons obéi». Et voilà ceux qui réussissent." (24:51). Ceux qui déifient Muhammad et croient aux hadiths insensés qui lui sont faussement attribués devraient méditer profondément sur ces versets: "Allah dit: «Ne prenez pas deux divinités. Il n'est qu'un Dieu unique. Donc, ne craignez que Moi». C'est à Lui qu'appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre; c'est à Lui que l'obéissance perpétuelle est due. Craindriez-vous donc, d'autres qu'Allah?" (16:51-52). Certains hypocrites ont réussi à tromper Muhammad en tant que juge en le forçant à prendre parti pour eux alors qu'ils étaient le coupable et que l'autre parti condamné étaient des innocents. Les éléments de noms, circonstances, lieux, etc. sont retirés de cette histoire coranique pour servir d'avertissement et sensibiliser tous les croyants du Coran de toutes les époques à cette question de l'application de la justice; au début, le Seigneur Dieu a réprimandé Muhammad en lui ordonnant de juger en utilisant le Livre saint (c.-à-d., le Coran) et, puisqu'il l'avait oubliée, il implorait le Seigneur Dieu pour qu'il lui pardonne. Citons tout ce contexte coranique: "Nous avons fait descendre vers toi le Livre avec la vérité, pour que tu juges entre les gens, selon ce qu'Allah t'a appris. Et ne te fais pas l'avocat des traîtres. Et implore d'Allah le pardon car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux.Et ne dispute pas en faveur de ceux qui se trahissent eux-mêmes. Allah, vraiment, n'aime pas le traître et le pécheur. Ils cherchent à se cacher des gens, mais ils ne cherchent pas à se cacher d'Allah. Or, Il est avec eux quand ils tiennent la nuit des paroles qu'Il (Allah) n'agrée pas. Et Allah ne cesse de cerner (par Sa science) ce qu'ils font. Voilà les gens en faveur desquels vous disputez dans la vie présente. Mais qui va disputer pour eux devant Allah au Jour de la Résurrection? Ou bien qui sera leur protecteur? Quiconque agit mal ou fait du tort à lui-même, puis aussitôt implore d'Allah le pardon, trouvera Allah Pardonneur et Miséricordieux. Quiconque acquiert un péché, ne l'acquiert que contre lui-même. Et Allah est Omniscient et Sage. Et quiconque acquiert une faute ou un péché puis en accuse un innocent, se rend coupable alors d'une injustice et d'un péché manifeste. Et n'eût été la grâce d'Allah sur toi (Muhammad) et Sa miséricorde, une partie d'entre eux t'aurait bien volontiers égaré. Mais ils n'égarent qu'eux-mêmes, et ne peuvent en rien te nuire. Allah a fait descendre sur toi le Livre et la Sagesse, et t'a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la grâce d'Allah sur toi est immense." (4:105-113). Ainsi, le Seigneur Dieu a exposé la duperie et la conspiration de ces hypocrites et la justice a été maintenue; Muhammad en tant que juge n'a utilisé rien d'autre que le Coran; chacun est responsable de ses péchés et personne ne n'intercédera en faveur de qui que ce soit pendant le Dernier Jour: "...Les injustes n'auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté." (40:18).
Obéissant au Seigneur Dieu et obéissant au Messager:
Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "Et obéissez à Allah et au Messager afin qu'il vous soit fait miséricorde!" (3:132); "O les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager..." (4:59). Est-ce que cela signifie que nous devons obéir - en religion - à un ou plusieurs mortels en plus du Seul Immortel Vrai Seigneur Dieu?! Bien sûr que non; dans les deux versets 3:132 et 4:59, nous ne devons obéir qu'au Seigneur Dieu. Nous avons déjà mentionné que le terme "Messager" désigne ici le Coran lui-même en tant que message du Seigneur Dieu. Muhammad mourut et quand ce terme le désigna quand il était en vie et prononça les versets coraniques, cela signifiait obéir aux versets coraniques qu'il prononçait et non à sa personne. Ceci est compris dans ce verset: "O prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, [et en jurent] qu'elles n'associeront rien à Allah, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds et qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d'allégeance, et implore d'Allah le pardon pour elles. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux." (60:12). Dans ce verset, Muhammad a été qualifié de prophète et non de messager, et les habitants du Yathreb ne devaient lui obéir en tant que dirigeant que dans la justice et non absolument (car l'obéissance absolue est au Messager; le Coran, ou messager Muhammad quand il a prononcé des versets coraniques uniquement). Obéir d'entre nous qui détiennent le commandement conformément au verset 4:59 signifie que les experts (ou fonctionnaires) servent la société musulmane et protègent son bien-être au sein de ceux-ci, obéissant au Livre du Seigneur Dieu; ce n'est pas une obéissance aveugle et absolue à aucun mortel. Bien sûr, Muhammad fut le premier à obéir au Messager / Message du Seigneur Dieu. De plus, le mot "Messager" signifie le Livre saint du Seigneur Dieu (et non un mortel) dans ces deux versets: "Nous n'avons envoyé de Messager que pour qu'il soit obéi par la permission d'Allah..." (4:64); "Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah..." (4:80). Par conséquent, les messagers mortels du Seigneur Dieu s'attendaient à de l'obéissance aux messages qu'ils transmettaient et non à leur personne: "Je suis pour vous un messager digne de confiance. Craignez Allah donc et obéissez-moi." (26:107-108 / 26:125-126 / 26:162-163). Dans ces versets que nous avons cités, le terme "prophète" n'est jamais utilisé. Ainsi, l'obéissance est seulement au Livre du Seigneur Dieu qui reste avec les gens jusqu'à la fin des jours. Le Seigneur Dieu nous commande d'obéir à nos parents, sauf lorsqu'ils essaient d'induire en erreur quelqu'un qui n'obéirait pas à l'obéissance au Livre saint du Seigneur Dieu: "Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère, et «si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir, alors ne leur obéis pas». Vers Moi est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez." (29:8).
Suivre la lumière qui descendit sur Muhammad:
La croyance ne se trouve jamais dans aucun mortel, y compris Muhammad, mais dans ce qui a été révélé à lui; c'est-à-dire le Coran lui-même: "Et ceux qui ont cru et accompli de bonnes œuvres et ont cru en ce qui a été descendu sur Muhammad - et c'est la vérité venant de leur Seigneur - Il leur efface leurs méfaits et améliore leur condition." (47:2). Ainsi, nous ne devons pas croire en Muhammad mais en la Lumière descendue sur lui; c'est-à-dire le Coran lui-même en tant que révélation divine: "...Ceux qui...suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants." (7:157).
Muhammad, le prophète, est le premier à obéir au Messager, qui est le message céleste du Coran:
Bien sûr, Muhammad fut le premier croyant à adhérer uniquement à la révélation coranique du Seigneur Dieu: "Suis ce qui t'est révélé de la part de ton Seigneur..." (6:106); "Et suis ce qui t'est révélé..." (10:109); "Et suis ce qui t'est révélé émanant de Ton Seigneur..." (33:2); "Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation." (75:18); "Puis Nous t'avons mis sur la voie de l'Ordre [une religion claire et parfaite]. Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas." (45:18); "Dis...Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé; et je ne suis qu'un avertisseur clair." (46:9); "...Dis: «Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé de mon Seigneur..." (7:203). Par conséquent, Muhammad devrait être le modèle pour les croyants monothéistes qui suivent le Coran et rien d’autre livres en religion. "C'est un Livre qui t'a été descendu; qu'il n'y ait, à son sujet, nulle gêne dans ton cœur; afin que par cela tu avertisses, et (qu'il soit) un Rappel aux croyants. Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d'autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu." (7:2-3). Ainsi, le verset 7:3 indique clairement que nous devons suivre le Coran et rien d'autre livres. Aucun vrai croyant ne pourrait argumenter contre ce commandement clair en le verset 7:3. Pourtant, ceux qui doutent poseraient la question typique et attendue: Qu'entend-on par suivre le messager Muhammad, alors? Il n’ya qu’une réponse à cette question: ne suivre que le Coran, le Messager / Message suivi par Muhammad lui-même. Ainsi, le commandement clair en le verset 7:3 de ne jamais suivre d’alliés autres que le Seigneur Dieu et Sa Parole prédit miraculeusement que la plupart des êtres humains (à toutes les époques) sont des polythéistes qui reprennent d’autres sources / livres "sacrés" écrits par des mortels en plus (ou lieu de) le Coran du Seigneur Dieu et d'autres alliés / saints / dieux avec Allah. Cela signifie que c'est un fait que la grande majorité des gens (à toutes les époques) sont mal guidés et égarent alors qu'ils suivent leurs caprices et leurs désirs religieux. C'est pourquoi le Seigneur Dieu a dit ce qui suit à Muhammad: "Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier d'Allah: ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges." (6:116). Ce fait concernant la vaste majorité des habitants de la Terre est indéniable à notre époque moderne et, malheureusement, la plupart des gens sont vraiment insouciants; cela montre la véracité des prédictions miraculeuses coraniques dans les versets 7:3 et 6:116 répétés explicitement dans ces deux versets: "Dis: «Le mauvais et le bon ne sont pas semblables, même si l'abondance du mal te séduit. Craignez Allah, donc, ô gens intelligents, afin que vous réussissiez." (5:100); "...sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres - cependant ils sont bien rares..." (38:24).
Muhammad n'était pas un législateur et n'a jamais connu le royaume métaphysique de l'avenir:
Les gens qui croient au Coran croient au fait que le Seigneur Dieu a choisi les bons êtres humains en tant que prophètes / messagers pour assumer la responsabilité de transmettre les Messages ou les Livres saints du Seigneur Dieu: "...Allah sait mieux où placer Son message..." (6:124). La seule mission assignée à ces messagers / prophètes était de transmettre l'intégralité du Message divin: "Il n'incombe au Messager que de transmettre (le message)..." (5:99). Ainsi, il incombe à chacun (et non à Muhammad) de réfléchir à la signification des versets coraniques: "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!" (4:82); "Ne méditent-ils pas sur le Coran? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs?" (47:24). Les gens insouciants qui n'ont jamais réfléchi au Coran le regretteront en vain car il est trop tard pour elles pendant le Jour Dernier et ils seront réprimandées de cette façon: "Ne méditent-ils donc pas sur la Parole (le Coran)?..." (23:68). Les versets coraniques sont des idées pour les gens et doivent être réfléchis en profondeur. C’est la responsabilité des gens et pas celle de Muhammad: "Certes, il vous est parvenu des preuves évidentes, de la part de votre Seigneur. Donc, quiconque voit clair, c'est en sa faveur; et quiconque reste aveugle, c'est à son detriment, car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde." (6:104); "...Ces [versets coraniques] sont des preuves illuminantes venant de votre Seigneur, un guide et une grâce pour des gens qui croient. Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l'oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (d'Allah)." (7:203-204). Muhammad qui a reçu des questions de ses contemporains a attendu jusqu'à ce que la révélation coranique apporte les réponses, dans des versets contenant les expressions (Dis"...") et (Ils vous interrogent sur... Dis: "..."). La mission de Muhammad était uniquement de transmettre le message coranique tel quel et non de donner ses opinions personnelles: "Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes. Dis: «Allah vous donne Son décret là-dessus..." (4:127); "Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis: ..." (4:176). Au sujet des questions posées à Muhammad par ses contemporains et des réponses coraniques, nous soulignons les points ci-dessous.
(A) Ils posaient des questions à Muhammad à propos de nouvelles choses liées aux législations religieuses (lois de la charia), et Muhammad attendit que les réponses coraniques soient fournies: "Ils t'interrogent au sujet du butin. Dis: «Le butin est à Allah et à Son Messager.» Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants." (8:1). Le terme "Messager" se réfère ici au Coran, bien sûr.
(B) Ils avaient l'habitude de demander à Muhammad des choses expliquées dans le Coran auparavant; il attendit que les réponses coraniques soient fournies. Par exemple, ce verset a été révélé à La Mecque: "Dis: «Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes..." (7:33); Pourtant, à Yathreb, on a interrogé Muhammad sur la consommation de vin, qui est un péché, et il a attendu que la réponse soit fournie dans ce verset: "Ils t'interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis: «Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens; mais dans les deux, le péché est plus grand que l'utilité»..." (2:219). Nous comprenons donc que boire du vin est interdit en tant que péché dans les versets révélés à La Mecque et que des détails supplémentaires sur cette interdiction se trouvent dans les versets révélé à Yathreb.
(C) Il est à noter que lorsque les contemporains de Muhammad lui ont posé des questions sur des choses mentionnées dans le Coran, il n'a pas répété les mêmes versets; il attendait plutôt la révélation d'autres versets qui apportaient des réponses. Par exemple, les versets révélés à La Mecque sur les soins aux orphelins (voir 93:9, 107:1-2, 89:17, 90:15, 17:34 et 6:152) sont énoncés dans les versets révélés à Yathreb (voir 2:177 et 76:8). Pourtant, les gens ont de nouveau interrogé Muhammad sur les orphelins, et des réponses ont été fournies dans les versets 4:127 et 2:220.
(D) Le texte coranique répète le fait que Muhammad n'a jamais connu le royaume métaphysique de l'avenir. Muhammad n'a jamais su à propos du moment choisi pour l'Heure et de ce qui lui arriverait ou à celui des autres; voir 6:50, 72:25-27, 21:109 et 46:9. Le Coran affirme le fait que le Seigneur Dieu est le Seigneur Omniscient; voir 31:34, 41:47 et 43:85. Pourtant, les gens n'arrêtaient pas de poser des questions à Muhammad à propos de l'Heure, et il ne répéta pas les versets précédents mais attendit d'autres versets révélés qui affirmaient à nouveau la même réponse; voir 7:187-188, 79:42-45 et 33:63. Cette répétition est significative, car rien dans le Coran ne se répète sans raison; ces versets qui répètent la même réponse réfutent miraculeusement des milliers de hadiths sunnites qui remplissent des livres sunnites sur l’Heure, le Jour Dernier, l’Enfer, le Paradis et la soi-disant intercession. Les croyants monothéistes adhèrent et croient au Coran et ne croient pas en ces hadiths idiots (et ils rejettent en fait tous les hadiths), alors que les polythéistes prétendent croire au Coran et à de tels hadiths simultanément. Cette position polythéiste est illogique; en fait, ceux qui croient en de tels hadiths nient et rejettent le Coran. Il est impossible de croire au Coran et les hadiths dans le même temps, car le Coran et les hadiths se contredisant. Que le Seigneur Dieu nous guide tous vers Son droit chemin!
(E) Les contemporains de Muhammad lui ont posé des questions dont les réponses lui étaient, bien sûr, connues; pourtant, il a attendu à nouveau la révélation coranique au lieu de donner ses propres opinions. Ceci est illustré quand ils lui ont posé des questions sur les croissants (de la lune) et les menstruations des femmes: "Ils t'interrogent sur les nouvelles lunes. Dis: «Elles servent aux gens pour compter le temps, et aussi pour le hajj [pèlerinage]..." (2:189); "Et ils t'interrogent sur la menstruation des femmes. Dis: «C'est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues..." (2:222).
(F) Une épouse s'est plainte à Muhammad de son mari, et Muhammad a attendu, comme d'habitude, que la réponse soit fournie dans la révélation coranique qui lui était inspirée: "Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Audient et Clairvoyant." (58:1). Cela signifie que le Seigneur Dieu est le Seul Législateur de l'islam, pas Muhammad ni aucun autre mortel. Muhammad n'avait pas le droit de légiférer en sujets religieux; sinon, l'islam devait avoir deux sources à préserver par le Seigneur Dieu. L'islam n'a qu'une source préservée par le Seigneur Dieu: le Coran lui-même. La seule mission de Muhammad était de transmettre le Coran, pas de donner ses propres opinions. Muhammad est mort une fois la descente de la révélation coranique terminée et, bien sûr, il a transmis l'intégralité du texte coranique, source unique, complète et parfaite de l'islam. Le crime / péché grave des érudits des époques ultérieures est qu'au lieu d'étudier méticuleusement le texte coranique, ils ont transformé l leurs propres points de vue et opinions au sein de l'ijtihad (c.-à-d., une pensée novatrice et créative) en un hadith attribué faussement à Muhammad pour leurs donner une fausse "crédibilité" et les répandre parmi les masses en tant que partie de la religion. Ces hadiths sont en contradiction avec le Coran et ont incité d’autres générations à supposer à tort que l’islam, en tant que religion, a deux sources (c.-à-d., des hadiths et des livres de fiqh) en plus du Coran.
L'ijtihad de Muhammad consistait à appliquer les législations coraniques relatives à la charia et non à promulguer de nouvelles législations:
Le seul ijtihad de Muhammad consistait à appliquer au mieux les ordres coraniques et les lois de la charia; il n'a jamais inventé de règles ou législations religieuses. Le Seigneur Dieu lui a même commandé de consulter les habitants de Yathreb dans la conduite de leurs affaires. L'application du Coran par Muhammad aux circonstances de son époque, à son peuple, à sa localisation (c.-à-d., Yathreb), etc. , comme les gens à chaque époque ont leurs propres circonstances différentes. Laissez-nous illustrer ce point pour plus d'explications. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allah et le vôtre..." (8:60). Bien sûr, notre ijtihad moderne ne doit pas utiliser la cavalerie ni les chevaux; Ce verset signifie préparer le plus de puissance militaire possible lorsque nous nous engageons dans une guerre d'autodéfense contre tout ennemi agressif. Nous devons méditer sur le Coran dans le cadre d'une méthodologie de recherche scientifique, sans caprices, préjugés et notions anciennes. Notre ijtihad dans la compréhension du texte coranique doit être attribué à nous-mêmes et non à la religion de l’islam, car tous les êtres humains étant susceptibles de commettre des erreurs. Nous ne devons jamais attribuer nos propres opinions au Seigneur Dieu ou à Muhammad; nous devons dire que nos opinions sont les nôtres, fondées sur notre propre réflexion sur les versets coraniques. Le Seigneur Dieu conserve le Coran jusqu'à la fin des jours; autrement, les clergés, les érudits et les auteurs du Moyen Age auraient supprimé de nombreux versets coraniques qui contredisent leurs points de vue et leurs hadiths. Ils auraient peut-être aimé supprimer des versets coraniques réfutant les mythes sunnites (par exemple, "intercession" et "infaillibilité" de Muhammad et d'innombrables hadiths sur l'avenir) et supprimer / modifier les versets coraniques concernant les valeurs coraniques supérieures telles que la justice la liberté religieuse, la liberté de pensée et la consultation ou la Choura islamique (c.-à-d., la démocratie directe), pour ne citer que quelques faits coraniques ignorés par les polythéistes sunnites. Nous remercions le Seigneur Dieu de nous avoir accordé le Coran et d’en avoir conservé le texte jusqu’à la fin des temps afin que les gens n’aient aucune excuse dans ce monde et au Jour Dernier.
La Sunna de Muhammad est le Coran uniquement:
Le terme arabe / coranique «Sunna» signifie littéralement «manières», «méthodes», «voies», «charia» ou «lois», et dans le texte coranique, il est attribué au Seigneur Dieu et jamais à Muhammad. La Sunna du Seigneur Dieu est (1) ses législations sur la charia et (2) comment Il traite les mécréants et les croyants de ce monde. En revanche, la Sunna (c'est-à-dire, les voies) des polythéistes / incroyants de toutes les époques est de se sentir trop arrogante et hautaine pour accepter la Vérité et planifier et comploter le mal contre les croyants. Le Seigneur Dieuface à de tels polythéistes / incroyants est de faire leurs plans diaboliques, ironiquement, leur nuire, au lieu de nuire aux croyants; voir 35:43. Les polythéistes / mécréants avaient l'habitude d'expulser les croyants de leurs foyers et la méthode du Seigneur Dieu a été de tourmenter ou de détruire les malfaiteurs; voir 17:76-77. La méthode du Seigneur Dieu a été de provoquer la défaite des polythéistes / incroyants face aux croyants dont la foi est sincère; voir 48:22-23. Les hypocrites de Yathreb ont conspiré contre Muhammad et les premiers croyants, et le Seigneur Dieu a averti et menacé les hypocrites de leur infliger la destruction en tant que voie (ou Sunna) suivie par le Seigneur Dieu pour s'attaquer aux polythéistes agressifs; voir 33:60-62. Ainsi, le terme "Sunna" est attribué au Seigneur Dieu dans de tels contextes coraniques et d'autres contextes coraniques qui désignent les législations de la charia du Seigneur Dieu; c'est-à-dire les lois édictées par le Seigneur Dieu en tant que Seul Législateur dans le Coran auquel les vrais croyants doivent obéir: "Nul grief à faire au Prophète en ce qu'Allah lui a imposé, conformément aux lois /Sunna établies pour ceux qui vécurent antérieurement. Le commandement d'Allah est un décret inéluctable." (33:38). Le terme "Sunna" désigne ici les ordres ou obligations imposés par le Seigneur Dieu aux croyants qui leur obéissent. Ainsi, la Sunna signifie lois / voies / méthodes et entend également les lois de la charia coranique elles-mêmes. Nous nous souvenons de la réticence de Muhammad à obéir au commandement divin d'épouser la divorcée de Zayd, mais les commandements du Seigneur Dieu doivent être obéis; voir 33:37. Bien sûr, Muhammad fut le premier à appliquer la Sunna du Seigneur Dieu (c.-à-d., Ses commandements coraniques). Muhammad est le modèle à suivre pour les vrais croyants qui obéissent au Coran, qui est la voie du Seigneur Dieu. Il est à noter que les polythéistes sunnites supposent à tort que les ordres religieux sont de deux types: les devoirs obligatoires du Coran et les devoirs moins obligatoires / optionnels, et ils appellent ce dernier hadiths de «Sunna» attribué à Muhammad! Ceci est illogique, car la charia / Sunna coranique du Seigneur Dieu est des législations, des ordres, des devoirs et des actes d'adoration obligatoires (par exemple, des prières, le jeûne, la zakat et le pèlerinage). La seule chose que les auteurs sunnites ont eu raison est que la manière d'exécuter les cinq prières quotidiennes est héritée de Muhammad et transmise comme une tradition (ou la Sunna pratique) d'une génération à l'autre. Pourtant, l'erreur fatale des auteurs sunnites a été d'inventer et de fabriquer des hadiths, tout en les attribuant à Muhammad sous l'étiquette «Sunna verbale». En fait, la seule Sunna verbale qui concerne Muhammad se trouve dans des versets coraniques qui contiennent les expressions coraniques répétées (Dis "...") et (Ils vous interrogent sur ... Dis: "..."). Ainsi, la fatale erreur des auteurs sunnites de fiqh a été de faire la différence entre ce qu’ils ont supposé être des devoirs religieux obligatoires et des devoirs optionnels étiquetés «hadiths» attribués à Muhammad. Par exemple, les cinq prières quotidiennes sont des devoirs obligés, tandis que les gens sunnites qualifient toute prière supplémentaire de «prières de la Sunna» relatives à Muhammad! Cela va à l'encontre de la définition coranique de la Sunna en tant que décrets, obligations et ordres du Seigneur Dieu à respecter par les croyants pieux. En effet, certains gens sunnites posent encore cette question à notre personne: Muhammad avait-il sa propre Sunna en dehors du Coran ou non? Notre réponse est la même: non, il ne l'avait pas. Cette réponse est déduite du Coran lui-même. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment." (33:21). Par conséquent, Muhammad est un modèle et un exemple pour les croyants pieux et il n’a pas de Sunna (c.-à-d., des méthodes, des manières, des lois ou des hadiths) à côté du (ou au lieu du) Coran. La raison: la Sunna dans le Coran est les ordres du Seigneur Dieu et les lois de la charia coranique. Nous suivons Muhammad comme un modèle dans son adhésion à la charia coranique du Seigneur Dieu, du mieux qu'il le pouvait. Le contexte du verset 33:21 est un commentaire sur la bataille des confédérés; c'est-à-dire lorsque les troupes militaires polythéistes ont assiégé la cité-état de Yathreb. Les habitants de Yathreb à ce moment-là étaient divisés en deux parties: les hypocrites et leurs alliés qui ont laissé tomber les premiers croyants (voir 33:12-20) et les premiers croyants qui étaient vrais, fermes et sincères (voir 33:22). Muhammad était leur modèle de courage et de fermeté (voir 33:21) dans cette situation particulière. le Seigneur Dieu a loué ceux qui sont fermes ici: "Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d'entre eux ont atteint leur fin, et d'autres attendent encore; et ils n'ont varié aucunement (dans leur engagement)." (33:23). Cela ne signifie pas imiter Muhammad aveuglément ou d'une manière absolue dans tout ce qui lui est attribué; cela est compris dans le commandement coranique adressé à Muhammad et aux vrais croyants d'imiter Abraham et les croyants avec lui qui ont désavoué leur peuple polythéiste et leurs proches; voir 60:4-6. Cette imitation d'Abraham en tant que modèle ne concerne qu'une situation particulière et non aveuglément ou de manière absolue. Ainsi, cette imitation d'un modèle / exemple est directement liée au Livre de Dieu et à rien d'autre en dehors de celui-ci. Le Seigneur Dieu dans le Coran a ordonné à Muhammad de suivre les prophètes précédents; c'est-à-dire leurs livres et de suivre la religion d'Abraham qui est le monothéisme ordonné par la vraie religion du Seigneur Dieu: "Voilà ceux qu'Allah a guidés: suis donc leur direction..." (6:90); "Puis Nous t'avons révélé: «Suis la religion d'Abraham qui était voué exclusivement à Allah et n'était point du nombre des associateurs»" (16:123). Ainsi, tous les croyants pieux adhèrent uniquement au Livre et à la charia du Seigneur Dieu, et les modèles ou exemples en sont Muhammad et les autres prophètes du Seigneur Dieu, comme nous le lisons dans le Coran à propos de certaines situations de leur vie, relatés par le Seigneur Omniscient Dieu. Ainsi, la seule Sunna de Muhammad est la charia coranique du Seigneur Dieu qu'il a transmise aux gens par la permission du Seigneur Dieu. Nous implorons le Seigneur Dieu de nous faire vivre et mourir en adhérant à Sa charia / Sunna suivie par Muhammad.
"...Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en..." (59:7):
Beaucoup de gens ont délibérément mal interprété et déformé le sens de cette phrase dans le verset 59:7 après l'avoir décontextualisée afin qu'ils prêtent une fictive légitimité et une fausse crédibilité aux hadiths qu'ils ont ajoutés à leurs religions à côté ou à la place du Coran. La plupart des gens supposent à tort que le verset 59:7 fait référence aux hadiths qu'ils ont attribués à Muhammad après sa mort. Bien sûr, Muhammad n'avait prononcé aucun hadith; il n'a jamais eu aucune source pour la religion en dehors du Coran. Pour comprendre le sens réel de cette phrase du verset 59:7, nous devons lire son contexte coranique; c'est-à-dire des versets / phrases avant et après, et nous constatons que le sujet de 59:7-8 est l'argent qui parvient au Trésor de la cité-état de Yathreb, loin des combats, des batailles ou du butin d'autodéfense. Laissez-nous réfléchir profondément sur ces versets: " L'argent provenant [des biens] des habitants des cités, qu'Allah a accordé sans combat à Son Messager, appartient à Allah, au Messager, aux proches parents, aux orphelins, aux pauvres et au voyageur en détresse, afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d'entre vous. Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en; et craignez Allah car Allah est dur en punition. [Il appartient aussi] aux émigrés besogneux qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens, tandis qu'ils recherchaient une grâce et un agrément d'Allah, et qu'ils portaient secours à (la cause d') Allah et à Son Messager. Ceux-là sont les véridiques." (59:7-8). Ces versets abordent la répartition de l'argent entre certaines catégories de personnes dans le besoin. Par conséquent, cet ordre: "...Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en..." se réfère à l'argent distribuées par Muhammad et à la manière dont le Seigneur Dieu a commandé aux destinataires de telles actions de s'en satisfaire et de ne jamais rien désirer de plus que de telles actions. La mauvaise habitude des hypocrites de Yathreb à l'époque était de lier leur "satisfaction" avec l'islam au montant des avantages financiers qu'ils en retireraient, même s'ils étaient riches; en fait, le Seigneur Dieu a empêché Muhammad d'admirer leur argent / leurs biens et leur progéniture; voir 9:55 et 9:85. Ces hypocrites riches désiraient obtenir de l’argent, bien qu’ils ne l’aient jamais mérité, ainsi que les nécessiteux et les pauvres parmi les habitants de Yathreb; voir 9:58-60. Rappelons-nous que Muhammad a été jugé comme un arbitre parmi les habitants du Yathreb utilisant uniquement le Coran, et cela s'applique au sujet des parts d'argent distribuées aux nécessiteux et aux pauvres selon les versets 59: 7-8. Certains diraient, dans leurs tentatives de réfuter notre personne, que leurs règles de fiqh impliquent que les ordres coraniques concernant certaines situations doivent être généralisés et que, par conséquent, le verset 59:7 leur indiquerait d'obéir aux soi-disant 'hadiths' attribués à Muhammad! Ils supposent que le verset 59:7 signifie d'obéir aux "interdictions" et aux "commandements" attribués à Muhammad dans les soi-disant "hadiths"! Nous réfutons facilement ce mensonge en affirmant que le terme «messager» dans 59:7 indique Muhammad lorsqu'il a appliqué ou prononcé le message coranique. En outre, le terme "messager" désigne le message du Seigneur, le Coran lui-même, qui restera avec les êtres humains jusqu'à la fin des jours; ainsi, nous comprenons que le verset 59:7 nous ordonne de suivre les ordres et les interdictions coraniques en général, pas seulement en ce qui concerne la distribution de l'argent aux nécessiteux et aux pauvres. Ainsi, nous devons adhérer au Coran: "Nous t'avons fait descendre le Livre, pour les hommes, en toute vérité. Quiconque se guide [le fait] pour son propre bien; et quiconque s'égare, s'égare à son détriment..." (39:41). Par conséquent, nous ne devons jamais croire ou adhérer à des sources supposées (par exemple, des livres de fiqh et de hadiths) autres que le Coran. Il est à noter que les livres de hadiths sunnites des auteurs tels que Ibn Hanbal, Al-Bokhary, Al-Tirmizy, etc. contiennent des hadiths (avec de nombreuses longues séries de narrateurs!) Qui ordonnent aux gens de ne jamais écrire quoi que ce soit prononcé par Muhammad sauf pour le Coran. Les érudits du hadith de l'époque abbasside, qui prétendaient avoir des hadiths «vérifiés» et «authentifiés» selon de nombreux critères, ont recommandé aux hadiths de ne pas écrire de hadiths! Cette position contredit la croyance générale sunnite selon laquelle des milliers de milliers de hadiths sont acceptés comme étant «vrais» et attribués à Muhammad. Il est indéniable que, à la mort de Muhammad, il n'a rien laissé d'écrire à ses contemporains, à l'exception de l'intégralité du texte coranique. Certains érudits hadiths sunnites ont supposé que Muhammad ne voulait pas que les gens se mélangent entre les hadiths et les versets coraniques en supposant que ces hadiths font partie des versets coraniques! Ceci est absurde et illogique, bien sûr, parce que Muhammad est innocent de ces hadiths sunnites (et chiites et soufis) qui ont été créés et accumulés au cours des siècles. En outre, le Coran est un miracle linguistique avec une variété unique et inimitable de la langue arabe d'éloquence spéciale; le Seigneur Dieu a défié les Arabes de produire des chapitres tels que les chapitres coraniques, et il est donc idiot et illogique de supposer qu'il y avait des «hadiths» pendant la vie de Muhammad et il craignait probablement que les gens puissent les croire comme faisant partie des versets coraniques. Étrangement, le livre d'Al-Bokhary contient des récits historiques sur le fait que Muhammad, avant sa mort, ne laissa jamais rien écrit sauf le Coran et que les califes d'avant les Omeyyades, Abou Bakr, Omar et Othman, empêchèrent les hadiths-collectionneurs (ou des fabricants) pour écrire ou propager, en tant que narrateurs et prédicateurs, quelque chose du genre (voir Al-Bokhary 6/234), bien qu'Al-Bokhary ait lui-même collecté (ou plutôt fabriqué) des milliers de hadiths! Le livre d'Al-Bokhary mentionne que le calife Omar a emprisonné à Yathreb trois hommes qui propageaient oralement des hadiths dans des mosquées, après avoir accusé ces hommes d'avoir raconté des mensonges. Omar a mis en garde les deux narrateurs Abou Hurayrah et Kaab Al-Ahbar (un rabbin juif yéménite qui n'a jamais rencontré Muhammad!) contre la diffusion de tels récits/hadiths à Yathreb. Le calife Othman a ensuite relâché ces hommes hors de prison et Abou Hurayrah a créé et propagé - en toute impunité - des centaines de hadiths après la mort d'Omar. Même Rasheed Reda (1865-1935 après JC), auteur wahabite du Levant au 20e siècle, espion / agent de la famille Al-Saud pendant son séjour en Egypte, a lancé le magazine (Al-Manar) au Caire pour répandre le wahabisme, et il a affirmé dans son magazine que si Omar survivait à Abou Hurayrah, des centaines de hadiths ne nous seraient jamais parvenus. Ainsi, nous, le penseur coraniste, Dr. A. S. Mansour, affirmons que Muhammad n’a jamais transmis aux gens autre chose que le Coran et qu’il existait de générations après la mort de Muhammad qui ont suivi le Coran sans autre source que celle-ci. Attribuer des hadiths à Muhammad est un péché grave, car il implique cela comme si le Coran était une source manquante de la religion du Seigneur Dieu. Ainsi, les auteurs de hadiths ont commis le grave péché d'attribuer des mensonges à la religion du Seigneur Dieu en suivant leurs caprices et leurs désirs. C’est un fait historique que le processus d’écriture de hadiths ait commencé à l’époque des Abbassides au 3ème siècle A.H., soit plus de 200 ans après la mort de Muhammad! Muhammad serait-il alors accusé de transmettre le message islamique partiellement?! At-il échoué dans sa mission pour transmettre le message du Seigneur Dieu?! L'islam serait-il considéré comme "manquant" jusqu'à l'ère abbasside?! C'est de la folie pure et du non-sens! En fait, les hadiths ne représentent que la mentalité de leurs auteurs et leur époque de troubles et ne représentent jamais l'islam. Tous les hadiths n'ont rien à voir avec Muhammad. Par conséquent, les livres de hadiths et de fiqh sont la cause de cet énorme fossé - ou plutôt de l'abîme - entre le Coran (c.-à-d., le seul véritable islam) et les soi-disant musulmans.
CHAPITRE III: la croyance uniquement en la connaissance coranique comme condition pour comprendre le Saint Coran
"Ne méditent-ils pas sur le Coran?..." (47:24):
La mauvaise méthodologie qui prévaut actuellement dans les études théologiques des érudits sunnites est d'essayer de comprendre les versets coraniques en utilisant la terminologie des livres de traditions hérités du moyen âge, le fiqh, les récits, les fatwas, les hadiths, etc., et, à cause de la divergence, contradictions, et différences dans tous les ensembles de terminologie, fatwas, hadiths, récits et notions de fiqh, les érudits sunnites ne comprennent jamais le Coran. Il est ridicule que des érudits sunnites, passés et présents, attribuent les contradictions dans les livres d’interprétation du Coran à une devise attribuée faussement à Ali Ibn Abou Talib; c'est-à-dire (le Coran est ouvert à divers aspects de l'interprétation). Ce mensonge justifie l'attitude des érudits sunnites d'aujourd'hui à choisir et à sélectionner, selon leurs désirs, parmi d'innombrables ouvrages d'interprétation, ce qui servirait leurs objectifs tout en ignorant les versets coraniques qui contredisent de tels points de vue. En tant que penseur coraniste, nous, Dr. A. S. Mansour, refusons, rejetons et réfutons catégoriquement la devise blasphématoire de (Le Coran est ouvert à divers aspects de l'interprétation) inventée et fabriquée par des savants du fiqh anonymes tout en l'attribuant faussement à Ali Ibn Abou Talib après sa mort. Il est improbable qu'Ali Ibn Abou Talib ait prononcé une phrase aussi stupide et insultante pour le Seigneur Dieu et son Coran. Il est impossible qu'un verset coranique ait simultanément une signification et son sens opposé! En outre, il ne peut pas y avoir deux points de vue contradictoires dans le texte coranique, et il n'y a pas de versets qui contredisent les autres. Malheureusement, les érudits sunnites choisissent des points de vue interprétatifs dans des livres anciens qui réfuteraient les points de vue de leurs ennemis dans le cadre de débats, et leurs ennemis feraient de même, tout en ignorant le fait que les versets coraniques sont concis, précis, avec une signification claire, car les versets coraniques s'expliquent, et ce fait est déduit de ces versets: "...C'est un Livre dont les versets sont parfaits en style et en sens, émanant d'un Sage, Parfaitement Connaisseur." (11:1); "Un Coran [en langue] arabe, dénué de tortuosité, afin qu'ils soient pieux!" (39:28); "Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur (Muhammad), le Livre, et n'y a point introduit de tortuosité (ambiguité)!" (18:1); "Telle est la voie de ton Seigneur dans toute sa rectitude. Nous avons [effectivement] bien détaillé les ou versets à des gens qui se rappellent." (6:126); "«Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.» Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété." (6:153); "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!" (4:82). Ainsi, ces deux questions se posent: (1) Pourquoi les érudits sunnites / chiites soutiennent-ils leurs points de vue contradictoires avec des versets coraniques décontextualisés tout en leur ajoutant des significations déformées? (2) Puisque les versets coraniques ne se contredisent pas et ne sont jamais ouverts à diverses interprétations, comment les érudits font-ils paraître les versets coraniques autrement afin de soutenir leurs propres points de vue / positions? La réponse aux deux questions est simple: elle repose sur la mauvaise méthodologie adoptée par les érudits; c’est-à-dire essayer de comprendre le Coran selon des ensembles de terminologie formulés par des livres anciens des auteurs de leurs sectes / doctrines, et cette méthode défectueuse permet aux auteurs sunnites / chiites / soufis de choisir les notions et les vues qu’ils souhaitent imposer au Coran, de tordre et de déformer les significations de ses versets clairs, tout en accusant le Coran de s’ouvrir à diverses interpretations. Ces érudits sont des ignorants qui ne peuvent pas rechercher le texte coranique correctement en utilisant sa propre terminologie.
Le devoir de méditer sur le Coran et la méthodologie de recherche du Coran:
La question qui se pose maintenant est la suivante: Quelle est exactement la méthodologie scientifique utilisée pour comprendre et étudier le Coran sans tomber dans les pièges de la discordance, des incohérences et des contradictions qui prévalent dans les livres des auteurs du Moyen Age? En fait, la méthodologie scientifique de la recherche implique que les chercheurs n’auraient pas de vues préalables, de préjugés ou de notions privilégiées qu’ils sont désireux de prouver. En outre, les chercheurs doivent localiser et définir les concepts, les notions et l'ensemble de la terminologie du livre considéré comme objet de leurs recherches. L'ensemble de la terminologie est comme un contrat entre l'auteur et les lecteurs / chercheurs, et la terminologie doit être correctement localisée, définie et comprise afin que les lecteurs / chercheurs puissent analyser et saisir tous les faits et les idées du livre qu'ils lisent / recherche. Ceci s'applique à tous les livres, nouveaux et anciens, écrits par des êtres humains. De même, cette même méthodologie devrait être appliquée au Coran lui-même. C’est le premier point à garder à l’esprit lorsque nous recherchons le texte coranique; C'est la recherche coranique appropriée. En fait, c'est la méthode, indiquée dans le Coran, à laquelle nous devons adhérer conformément aux ordres divins de méditer sur le Coran; voir 4:82, 47:24 et 23:68. Nous voulons dire ici que la méthodologie scientifique consistant à méditer le Coran consiste en l’aspect morphologique des termes coraniques; nous devons suivre le terme que nous recherchons (sous toutes ses formes / dérivations et associations) dans le texte coranique dans tous les versets dans lesquels le terme est situé; ainsi, les versets coraniques doivent être notre imam / guide et devant nos yeux pour suivre leurs schémas et la façon dont le terme que nous recherchons est utilisé dans tous ces versets dans différents contextes coraniques. Nous devons effectuer cette recherche de manière objective en disposant de nos propres idées antérieures profondément enracinées (issues de nos antécédents culturels) que nous pourrions chercher à valider ou à affirmer. Nous devons purifier notre esprit de toutes les notions fautives qui nous ont été inculquées (enfants et adultes) à propos de l'islam et du Coran dans l'environnement sunnite / wahabite, chiite ou soufi dans lequel nous vivons. Ces notions sont erronées par défaut, car elles ont été créées en dehors du texte coranique par les auteurs du Moyen Age. Avec ce niveau de pureté, de dévouement et de sincérité, nous pouvons atteindre la vision coranique pure et vraie concernant certains problèmes ou sujets. Le deuxième point à garder à l’esprit est de déterminer les versets définitifs et les versets similaires qui abordent le même fait / point de vue coranique ou terme / idée que nous recherchons dans le texte coranique. Nous entendons par versets définitifs ceux qui énoncent brièvement et généralement un certain concept ou un fait, alors que les versets similaires sont ceux qui fournissent plus de détails pour expliquer et éclaircir davantage les versets définitifs. Bien sûr, les versets définitifs et les versets similaires concernant un certain sujet abordent les mêmes significations sans aucune contradiction: "Nous leur avons, certes, apporté un Livre que Nous avons détaillé, en toute connaissance, à titre de guide et de miséricorde pour les gens qui croient." (7:52). Pour plus de détails sur les versets définitifs et les versets similaires, nous renvoyons nos lecteurs à nos deux longs articles (en anglais), disponibles sur les deux liens suivants: (http://www.ahl-alquran.com/English/show_article.php?main_id=16993) et (http://www.ahl-alquran.com/English/show_article.php?main_id=16303). Par conséquent, si les chercheurs suivent cette méthodologie scientifique, ils parviendront à la vision coranique dans le sujet / la question en traçant, examinant et analysant tous les versets dans lesquels un terme donné se situe dans tous ses différents contextes coraniques; ainsi, les chercheurs coranistes verront comment les versets coraniques s’expliquent. Si les chercheurs insistent pour suivre les méthodologies adoptées par les auteurs médiévaux de livres de traditions avec leurs différents ensembles de terminologies, cela conduira certainement à davantage de contradictions dans une mauvaise compréhension du Coran, comme c'est le cas, passé et présent, avec des sectes et des doctrines de ceux qui prétendent être des «musulmans». Nous ne devons comprendre le Coran que par sa propre terminologie, tout en étant convaincus que les versets coraniques s’éclairent mutuellement. Ainsi, les chercheurs coranistes parviendront à une vérité coranique très différente des idées reçues des gens à propos du Coran et de l’islam. De cette façon, il est facile de connaître la vision / position coranique concernant un problème ou un sujet. En fait, la terminologie et les concepts coraniques sont en contradiction avec ces ensembles de terminologies et de notions de livres de traditions sunnites et chiites et diffèrent considérablement de ces ensembles. C'est commettre une injustice contre le Coran et contre la méthodologie scientifique de la recherche que d'essayer de comprendre le Coran en utilisant des ensembles de terminologies artificielles, de notions, de définitions et de concepts qui contredisent la terminologie coranique. Le Coran ne contient aucune référence à des sources / références extérieures qui pourraient aider à la comprendre. Ainsi, nous devons définir les termes coraniques en utilisant uniquement des versets coraniques pour étudier, examiner et analyser ceux qui contiennent le même terme que celui que nous traçons.
La langue arabe et la terminologie coranique:
Comme toutes les langues humaines, la langue arabe est un organisme vivant qui a été développé et modifié avec le passage du temps. Elle est remplie de ses propres termes, expressions et concepts qui diffèrent d’une époque à l’autre. Ainsi, nous devons comprendre et définir les termes coraniques sans utiliser les lexiques et les dictionnaires arabes, tels qu'ils ont été créés / compilés des siècles après la révélation du Coran; ils ne peuvent pas être utilisés pour comprendre le style arabe unique du texte coranique qui a été révélé par le Seigneur Dieu à Muhammad par l’archange Gabriel au 7ème siècle de notre ère, car la langue arabe a changé à tous les niveaux (grammatical, syntaxique, sémantique, morphologique, phonologique, etc.) au cours des siècles ultérieurs, comme dans toutes les langues vivantes. Sans le Coran, la langue arabe aurait pu disparaître de la même manière que les langues araméenne, syriaque et latine. En fait, les dialectes de ces langues se sont métamorphosés progressivement en langues independentes avec leurs propres lexiques et dictionnaires. Par conséquent, nous ne devons jamais utiliser les lexiques et les dictionnaires arabes (créés à l'époque abbasside) pour comprendre la terminologie coranique. Les termes arabes ont des significations différentes selon les époques et même au sein d’une même époque et selon différents lieux géographiques. En outre, certains mots encore utilisés par le peuple arabophone avaient une signification différente au cours des siècles passés et sont maintenant obsolètes. Par exemple, le terme arabe (Ameed) dans les lexiques écrit au cours de l'ère abbasside signifie (malade d'amour), tandis que dans l'arabe moderne au 20ème siècle, le même terme désigne le doyen de n'importe quelle faculté ou de n'importe quelle université. Ainsi, l'arabe moderne, le dialecte arabe égyptien et les dialectes arabes d'autres pays arabes n'ont rien à voir avec l'arabe unique de la langue coranique et sont influencés par les termes empruntés aux langues européennes modernes. Il existe des termes compliqués qui se sont enrichis dans la langue arabe au fil du temps à cause des termes inventés par chaque secte religieuse, doctrine et dénomination. Les Arabes dans leurs religions terrestres ont inventé de nombreux ensembles de terminologie dans leurs livres «sacrés» de traditions, fiqh, récits et hadiths qui sont considérés comme «saints» bien qu'ils contredisent le Coran. Ces termes incluent les suivants: Sunna, fiqh charia, sunnites, soufisme / soufis, chiites, seuils sacrés en Irak, Rawafid / Rafida (termes péjoratifs pour désigner les chiites utilisés par les sunnites), Nawasib (terme péjoratif pour désigner les sunnites utilisés par les chiites), médiation / intercession, infaillibilité, Naskh (ou remplacement sunnite), interprétation du Coran, Husseiniyya, miracles soufis, soufis hadras, union avec le Seigneur Dieu, le Seigneur Dieu est l'univers, er l'unité de l'existence. Les grammairiens de langue arabe ont leurs propres termes: grammaire, prosodie, métrique, morphologie, syntaxe, etc. Bien sûr, les auteurs de littérature / poésie ont leurs propres termes, de même que les philologues, les philosophes (par exemple, Al-Mu'tazala), les auteurs d'écoles de fiqh, etc., en dehors des ensembles de terminologie artistique, scientifique et littéraire inventés dans la civilisation arabe pendant des siècles et qui n'ont jamais existé à l'époque de Muhammad en Arabie au 7ème siècle de notre ère. Par conséquent, la terminologie coranique diffère beaucoup des termes arabes qui existaient avant et après la descente du Coran et nous ne pouvons pas utiliser de sources extérieures pour comprendre les termes coraniques. Par exemple, le terme (Sunna) dans le Coran signifie la méthode, la charia ou la voie du Seigneur Dieu (voir 33:38), tandis que les sunnites utilisent le même terme pour désigner leurs soi-disant hadiths dans lesquels nous ne croyons pas, et ils attribuent ce terme faussement à Muhammad. Le terme coranique (Ummi) signifie (lié aux Gentils ou les des gens sans Livre saint); pourtant, dans l’arabe à l'époque abbasside et l'arabe d’aujourd’hui, le mot (Ummi) signifie "analphabète". Le terme coranique (Haad) désigne la loi ou le droit du Seigneur Dieu, alors que les gens sunnites ont fait le terme pour désigner "pénalité". Ainsi, les termes coranique sont parfois utilisés pour désigner différentes significations en la langue arabe au cours de certaines ères en raison de l'influence religieuse de ceux qui adhèrent aux religions terrestres. Par exemple, le terme coranique (allié) désigne des déités mortelles adorées aux côtés du Seigneur Dieu par des polythéistes; pourtant, les gens soufis utilisent ce terme arabe pour désigner leurs saints / cheikhs / maîtres. Par conséquent, les lexiques et les dictionnaires de la langue arabe ne peuvent pas être utilisés comme références pour comprendre la terminologie coranique. Les personnalités de l'opposition à l'époque des Omeyyades ont utilisé le terme politique (la Sunna) comme étant lié à la manière dont Muhammad gouvernait la cité-état de Yathreb avec justice, de manière à pouvoir critiquer implicitement et indirectement les califes et les gouverneurs des Omeyyades. Lorsque les Kaysanites chiites ont réussi à inciter à la révolte et à mobiliser des milliers de rebelles contre les Omeyyades, sous la bannière / devise (la satisfaction est remplie par un dirigeant de la maison du prophète Muhammad) vraisemblablement sous la direction d'un imam inconnu parmi la progéniture d'Ali et Fatima, ils ont également utilisé le terme (la Sunna) dans ce sens politique et ont été profondément choqués de constater que les véritables dirigeants secrets de cette révolte étaient les Abbassides qui, après avoir établi leur propre califat, se sont battus contre les Alaouites (c.-à-d., les partisans de tout dirigeant de la progéniture de Fatima et Ali Ibn Abou Talib) et ont confisqué les termes (la Sunna) et (les sunnites) pour désigner respectivement leur religion officielle et leurs adeptes. Les Alaouites ont conservé le terme (les chiites) qui était auparavant désigné comme étant un partisan de la révolte (dirigée par des Abbassides en secret) contre les Omeyyades. Le terme (les chiites) a été progressivement utilisé pour désigner les opposants et les rebelles qui haïssaient les Abbassides. Ainsi, le terme (la Sunna) a de nombreuses significations en langue arabe (à plusieurs époques) qui n’ont rien à voir avec sa signification coranique (c.-à-d., chemin / méthode ou lois du Seigneur Dieu). Les auteurs sunnites du fiqh qui ont inventé les récits / hadiths attribués faussement à Muhammad ont été ridiculisés et critiqués par Al-Mu'tazala groupe de penseurs et par les philosophes arabes qui connaissaient bien les livres de philosophie hellénistiques (traduits en arabe). Le terme péjoratif utilisé par eux pour se moquer des auteurs sunnites était "les farceurs", indiquant qu'ils fourraient leur esprit de hadiths mythiques, illogiques et absurdes au lieu d'utiliser leur esprit et leur raisonnement logique pour comprendre le texte coranique. Ainsi, le terme (la Sunna) désignait la religion officielle des Abbassides qui souscrivaient aux quatre principales doctrines sunnites (par Abou Hanifa, Malik, Al-Shafei et Ibn Hanbal), selon les tendances et les auteurs conservateurs religieux; Abou Al-Hassan Al-Ashaary, par exemple, qui a déserté le groupe Al-Mu'tazala et est devenu un érudit sunnite en fiqh. Les livres sunnites de fiqh utilisent le terme (la Sunna) pour désigner des actes de culte supplémentaires (vraisemblablement accomplis par Muhammad!) par opposition aux actes de culte obligatoires! Ainsi, dans le cadre de la méthodologie de recherche scientifique appropriée, nous ne devons jamais utiliser des ensembles de terminologie trouvés dans les livres de traditions sunnites / chiites / soufis pour comprendre le Coran, car ces ensembles de terminologies ont été inventés dans certains contextes politiques, sociaux, religieux et intellectuels. La principale raison de ne pas s'appuyer sur ces ensembles de terminologie est que le Coran a son propre ensemble de terminologie qui n'a rien à voir avec (et contredit certainement) les ensembles de terminologie utilisés dans ces livres de traditions sunnites, chiites et soufis.
Nous fournissons ci-dessous quelques autres exemples brèves montrant la contradiction entre la terminologie coranique et les ensembles de terminologies employés dans les livres de traditions écrits au Moyen-Age.
1- Le mot arabe / coranique (deen) désigne (1) la religion elle-même, (2) une voie physique ou tangible, une route ou un chemin, qu'il soit rectiligne ou tordu, et (3) un chemin / voie figuré pour se faire guider au Seigneur Dieu; c'est-à-dire le chemin dans lequel on marche / adopte dans sa relation avec le Seigneur Dieu toute sa vie. Le second sens est utilisé dans ce verset: "Les croyants n'ont pas à quitter tous leurs foyers. Pourquoi de chaque clan quelques hommes ne viendraient-ils pas s'instruire dans la route/deen, pour pouvoir à leur retour, avertir leur peuple afin qu'ils soient sur leur garde." (9:122). Ce verset est mal compris par les gens sunnites; ils supposent que certaines personnes doivent se battre et que d'autres doivent voyager à travers le pays pour mieux connaître leur religion. Ce malentendu est dû au fait que le mot (deen) en arabe fait référence à la religion et à une voie figurative ou tangible. Le verset 9:122 vient dans le contexte de la légitime autodéfense par les habitants de Yathreb. Il est stupide d’imaginer que 9:122 commande aux combattants de laisser un groupe d’entre eux partir pour Yathreb (ou aller ailleurs) à la recherche de connaissances religieuses pendant que les musulmans étaient engagés dans une guerre d’autodéfense! Pourquoi les croyants abandonneraient-ils les efforts militaires d'autodéfense pour rechercher des connaissances religieuses à Yathreb ou ailleurs?! Comment se fait-il qu'ils le cherchaient pendant que Muhammad défendait Yathreb avec eux?! Y avait-il d'autres endroits en Arabie (ou dans le monde entier) à l'époque où l'on pourrait acquérir une connaissance de l'islam loin de Muhammad?! Ainsi, le verset 9:122 a été grossièrement mal compris par les érudits sunnites. Pourtant, les livres azharites donnent à ce verset une signification erronée: (s'instruire dans la religion/deen)! En outre, les théologiens sunnites supposent que le terme «connaissance» se limite aux branches théologiques. Pourtant, dans le Coran, cela signifie (2) acquérir des connaissances sur le Coran et (2) faire des recherches et utiliser ses facultés mentales pour étudier le monde physique et naturel.
2- Ainsi, le terme (deen) dans le verset 9:122 ne fait aucunement référence à la religion de l'islam, mais à un chemin physique emprunté par les pieds des gens. Ce verset exhorte les combattants de Yathreb à envoyer des groupes de reconnaissance afin d’ouvrir la voie aux troupes défendant Yathreb; c'est tout. Ces petits groupes doivent connaître le parcours et les ennemis si possible. Cette mauvaise interprétation de 9:122 était due aux érudits de l'ère abbasside qui supposaient que l'acquisition de connaissances se rapportait uniquement à leurs livres de traditions religieux (c.-à-d., des hadiths et du fiqh idiots). L'expression (acquérir des connaissances) dans le Coran signifie rechercher des informations par le biais de l'empirisme et des expériences menées dans notre monde physique afin de les connaître et de glorifier son Créateur dans la piété.
3- Le terme «Sunna» a deux significations dans le texte coranique: (1) la voie ou la méthode du Seigneur Die face aux polythéistes et aux incroyants, et (2) la loi divine ou la charia coranique. Dans les deux sens, le terme «Sunna» est mentionné comme se rapportant au Seigneur Dieu, pas à Muhammad, même en ce qui concerne les lois qui le régissent (voir, par exemple, 33:38), car il est un modèle et un exemple (voir 33:21) et jamais législateur. En arabe, (la Sunna) désigne un ensemble de lois émanant d'organes judiciaires. Nous avons montré ci-dessus comment le terme (Sunna) dans les livres de traditions a différentes significations politiques et religieux. Nous récapitulons: le terme (Sunna) désigne les législations et les lois émises. Dans le Coran, il désigne uniquement les législations et les lois coraniques, même en ce qui concerne Muhammad, et ce terme coranique n’est attribué que dans tous les versets au Seigneur Dieu. Le terme "Sunna", attribué toujours au Seigneur Dieu, a une autre signification dans le Coran: la méthode utilisée par le Seigneur pour traiter les polythéistes en les punissant et en les tourmentant (voir 33:62, 35:43 et 48:23). Dans les livres sunnites, qui n’ont absolument rien à voir avec l’islam (c’est-à-dire, le coranisme), le terme (Sunna) désigne uniquement les soi-disant hadiths fabriqués et faussement attribués à Muhammad et écrits plus de 200 ans après sa mort. Nous avons abordé ce sujet à plusieurs reprises dans d'autres de nos écrits.
4- Les historiens sunnites et les érudits du fiqh supposent que ceux qui se sont convertis à l'islam et qui étaient les contemporains de Muhammad sont considérés comme des "compagnons du prophète" qui sont faits pour paraître infaillibles et sanctifiés! Le terme coranique (compagnon) a une signification totalement différente: c'est-à-dire quiconque est contemporain de quelqu'un d'autre à l'époque et au lieu, quelles que soient leurs affiliations ou positions religieuses; C'est ainsi que Muhammad est décrit à maintes reprises dans le Coran comme le compagnon des polythéistes du tribu de Qorayish à La Mecque (voir 53:2, 34:46 et 81:22). Ainsi, le terme traditionnel (compagnons) désignant les sunnites désigne les hommes et les femmes "musulmans" qui entourent Muhammad pendant sa vie à La Mecque et à Yathreb, et ils sont déifiés en tant que "saints"! Le terme coranique «compagnon(s)» signifie simplement quiconque était contemporain et proche de quelqu'un d'autre à la même époque et au même endroit.
5- Le terme Naskh dans le Coran signifie affirmer, approuver, confirmer et écrire; au contraire, dans les livres Sunnites de traditions, le même terme signifie omettre, supplanter, abroger ou remplacer.
6- Le terme coranique (Hukm) signifie l'arbitrage judiciaire (ou le jugement du tribunal) et le Jour du Jugement par le Seigneur Dieu en tant que Juge éternel. Pourtant, ce terme en langue arabe est sémantiquement lié à la gouvernance / gouvernement et au régime / système de gouvernement, et pas seulement pour le jugement ou l'arbitrage, et parfois dans les livres wahabites / sunnites et chiites, le terme désigne la théocratie elle-même. Le verbe arabe / coranique "gouverner" dans le texte coranique signifie juger (comme dans un arbitrage) et rendre des jugements ou des verdicts devant les tribunaux, alors que les érudits sunnites stupides font que ce verbe se réfère à la règle politique ou à la théocratie! Pour plus d'informations sur ce sujet, nous renvoyons les lecteurs à notre article en anglais, disponible sur ce lien: http://www.ahl-alquran.com/English/show_article.php?main_id=16356
7- La phrase coranique "ceux d'autorité parmi vous" ne fait pas référence aux dirigeants ou aux gouverneurs comme le prétendent les érudits sunnites; il s'agit plutôt des personnes ayant une expertise dans certains domaines qui sont consultées pour le bien-être d'une nation ou d'une communauté donnée; voir 4:59 et 4:83. Les livres sunnites font que ce terme désigne les dirigeants / califes, ce qui est illogique, bien sûr.
8- Le terme coranique (hodood) (c.-à-d., limites / règles) désigne les lois et législations de la charia du Seigneur Dieu, mais dans les livres sunnites du fiqh, ce terme désigne les punitions corporelles! Ce terme est mentionné 14 fois dans le Coran pour désigner le droit de Dieu et Ses lois.
9- Le terme coranique «détesté» fait référence aux actes strictement interdits et prohibés (par exemple, meurtre et fornication); voir 17:38 et 49:7. Pourtant, dans les livres de traditions sunnites, le même terme est utilisé pour désigner des objets ou des actes «autorisés» qu'il convient d'éviter de préférence!
10- Le terme coranique "aimé" se réfère aux devoirs et obligations prescrits par le Seigneur Dieu, imposés aux croyants pieux; voir 39:7, alors que le même terme pour Sunnites fait référence aux éléments autorisés que l'on peut écarter car ils ne sont pas obligatoires!
11- Le terme (Taazeer) dans les livres sunnites signifie l'humiliation publique et les pénalités imposées aux «pécheurs» par les érudits du fiqh, mais ce terme et ses dérivés dans le texte coranique signifient soutenir le Seigneur Dieu et son messager; voir 48:9, 7:157 et 5:12.
Il existe de nombreux autres exemples montrant que les livres sunnites contredisent le Coran dans de nombreux domaines, tels que les concepts de foi, de croyance, de polythéisme, de Choura consultation et de positions concernant les femmes, le Gens du Livre, les droits de l'homme, les valeurs supérieures, etc., et nous avons donné des détails de ces aspects dans nos écrits précédents pour prouver comment les sunnites du Moyen-Age ont déformé les significations des versets coraniques et ont méconnu de nombreuses lois et législations coraniques relatives à la charia et la méthodologie coranique des récits de nations anciennes. En fait, ces sunnites ont établi des lois religieuses terrestres et des législations qui contredisent les lois coraniques et, pour ajouter une crédibilité fictive à leurs fabrications, ils les ont faussement attribuées à Muhammad et au Seigneur Dieu sous l'étiquette (hadiths de la Sunna), qui est à la base de l’émergence des terroristes sunnites wahabites de notre époque.
Ce sont les versets du Livre clair:
Les versets coraniques s'expliquent: "Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l'exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent, sauf ceux qui se sont repentis, corrigés et déclarés: d'eux Je reçois le repentir. Car c'est Moi, l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux." (2:159-160). Par conséquent, le Livre saint du Seigneur Dieu est clair et ses versets sont des preuves / signes clairs qui ne nécessitent aucun exégèse, commentaire ou interprétation. Les gens doivent plutôt les lire attentivement et y réfléchir profondément. Le Seigneur Dieu, à propos du Coran, dit ceci: "En effet, Nous avons rendu le Coran facile pour la méditation. Y a-t-il quelqu'un pour réfléchir?" (54:22); "Nous l'avons rendu (le Coran) facile [à comprendre] en ta langue, afin que tu annonces par lui la bonne nouvelle aux gens pieux, et que, tu avertisses un peuple irréductible." (19:97); "Nous ne l'avons facilité dans ta langue, qu'afin qu'ils se rappellent!" (44:58). Ainsi, tout ce qui nous est demandé est de lire les versets coraniques, de ne pas les cacher ni de les "interpréter", car ce sont des versets clairs qui s’expliquent eux-mêmes pour des lecteurs / auditeurs qui les réfléchissent profondément. Ceux qui les cachent en les interprétant mal et déforment intentionnellement leurs significations sont maudits par le Seigneur Dieu qui dit ce qui suit au sujet de certains du Gens du Livre: "Allah prit, de ceux auxquels le Livre était donné, cet engagement: «Exposez-le, certes, aux gens et ne le cachez pas». Mais ils l'ont jeté derrière leur dos et l'ont vendu à vil prix. Quel mauvais commerce ils ont fait!" (3:187). Cela signifie qu’ils n’ont pas lu leur Livre saint en entier car ils en ont caché certains versets, ce qui est un grave péché qui les poussera à entrer en Enfer pour l’éternité. L'affirmation selon laquelle les versets coraniques sont vagues et impliquent donc une interprétation est réfutée par ce verset coranique à propos du Coran lui-même: "Ils ne t'apporteront aucune parabole, sans que Nous ne t'apportions la vérité avec la meilleure interprétation." (25:33). Ainsi, la meilleure explication du Coran se trouve à l'intérieur de son texte, car ses versets s'éclairent et fournissent des détails les uns sur les autres. Ironiquement, ce fait est exprimé par l'auteur sunnite Ibn Katheer, qui a écrit un livre sur «l'interprétation» du Coran. Ce fait coranique est affirmé par ce verset: "...Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans." (16:89). Ainsi, puisque les versets coraniques s’expliquent mutuellement et montrent lucidement tout ce que nous devons savoir sur la religion du Seigneur Dieu, il n’ya pas de place dans le texte coranique pour la circonlocution, la redondance et la verbosité. Ainsi, tous les versets définitifs de brièveté sont expliqués par des versets similaires de détails / explications. Ainsi, nous n'avons jamais besoin de sources extérieures pour "interpréter" ou "expliquer" le Coran, et cela fait partie de la miséricorde du Seigneur Dieu pour nous guider selon le verset 16:89. Ainsi, ceux qui recherchent sincèrement le Coran tout en cherchant à être guidés par le Seigneur Dieu atteindront la miséricorde et éviteront ainsi l'avalanche de livres compliqués, vagues, contradictoires, verbeux et innombrables des les gens sunnites, chiites et soufis.
Détails du Coran:
Les détails du Coran dans des versets similaires qui éclairent les versets définitifs sont également liés à la guidance et à la miséricorde: "Nous leur avons, certes, apporté un Livre que Nous avons détaillé, en toute connaissance, à titre de guide et de miséricorde pour les gens qui croient." (7:52). Il est donc illogique et absurde de dire que les versets clairs et détaillés du Coran nécessitent des livres d'interprétation pour nous aider à les comprendre. Si les discours humains (oraux ou écrits) sont remplis de redondances et de détails inutiles, le Coran, le Livre saint du Seigneur Dieu, ne peut être décrit en tant que tel, car ses versets similaires détaillés expliquent des versets définitifs de concision et de brièveté. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "...C'est un Livre dont les versets sont parfaits en style et en sens, émanant d'un Sage, Parfaitement Connaisseur." (11:1). Les vrais penseurs musulmans savent que le Coran est la source unique, parfaite et suffisante de l’islam, et savent donc comment localiser des versets similaires qui éclairent les versets définitifs du Coran: "...Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent." (7:32); "...Ainsi exposons-Nous les preuves pour des gens qui réfléchissent." (10:24); "...C'est ainsi que Nous exposons Nos versets pour des gens qui raisonnent." (30:28); "Un Livre dont les versets sont détaillés (et clairement exposés), un Coran arabe pour des gens qui savent." (41:3).
La question de la législation graduelle dans le Coran:
Ces auteurs sunnites, qui insistent sur la notion erronée selon laquelle le terme (Naskh) signifie que certains versets coraniques annulent / supplantent d’autres versets ou sont supplantés et remplacés par les soi-disant «hadiths», tentent de prouver cette idée fausse en affirmant qu'une législation graduelle dans le Coran signifie que les «hadiths» et législations «plus récentes» de certains versets coraniques supplantent / remplacent les législations «anciennes» de versets coraniques révélés plus tôt! C'est un mensonge pur et un mensonge flagrant, bien sûr. La législation graduelle dans le Coran se manifeste sous deux aspects: (1) l’évolution des relations entre les premiers croyants et leurs ennemis pendant la vie de Muhammad dans l’histoire coranique de Muhammad, et (2) des versets définitifs mentionnant brièvement les législations, qui sont détaillés dans les versets similaires. Dans les deux cas, il n’ya pas de Naskh sunnite (c.-à-d., une omission, un remplacement, une annulation et une suppression).
Les relations changeantes entre les premiers croyants et leurs ennemis dans l'histoire coranique de la vie de Muhammad:
En ce qui concerne le récit de Muhammad dans le Coran, les relations des premiers croyants avec leurs ennemis ont subi plusieurs changements et ont fluctué entre les stades de faiblesse et de force du séjour des premiers croyants à La Mecque, puis à Yathreb. A chaque étape, les lois coraniques de la charia ont émergé pour les guider. Ainsi, à l’origine, les premiers croyants de La Mecque constituaient une faible minorité opprimée et persécutée par une puissante et riche majorité; ils n'étaient ni commandés ni attendus à s'engager dans des combats d'autodéfense car il s'agirait d'un suicide à ce moment-là. Lorsque ces premiers croyants se sont installés à Yathreb et ont retrouvé leur force, des ordres coraniques leur sont venus dans le but de s’engager dans des efforts de légitime autodéfense pour faire face aux ennemis agressifs qui souhaitaient les anéantir. Dans les deux cas, à la Mecque et à Yathreb, Muhammad et les premiers croyants ont appliqué des législations coraniques adaptées à leur statut, sans que cela implique que les législations précédentes soient annulées ou rendues nulles; ils seraient applicables lorsque certaines occasions se présenteraient, bien sûr. Cela concerne les aspects éthiques et moralistes des relations entre les croyants et leurs ennemis pacifiques et leurs ennemis non pacifiques. Bien sûr, les non-croyants pacifiques doivent être traités avec miséricorde, tolérance, gentillesse, charité, patience lorsqu'ils insultent les croyants, de bons traitements et des paroles paisibles et douces. Ce traitement change lorsque des ennemis agressifs lancent des attaques militaires, car chacun a le droit de se défendre. Cependant, ceci n'est pas applicable si l'on est faible et persécuté pour des raisons religieuses par des polythéistes puissants. Les législations de la charia dans ce cas exigent la patience, l'endurance et l'immigration si possible. Bien sûr, un pays basé sur le Coran ne peut lancer de guerre d'agression contre aucun pays, car ses citoyens adhèrent à des valeurs coraniques plus élevées: justice, paix, liberté religieuse absolue, interdiction de contrainte en matière de religion, égalité, démocratie directe (consultation ou Choura islamique), des droits de l'homme et de la dignité humaine. Un tel pays ne s'engage dans des guerres qu'en cas de légitime défense militaire pour dissuader et arrêter les assaillants et les agresseurs, et lorsque la paix sera rétablie, les efforts de légitime autodéfense militaire devront cesser. Ce n'est que lorsque les guerres ne peuvent être évitées par d'autres moyens (négociations, accords, etc.). Ainsi, la dissuasion a pour but de mettre un terme aux effusions de sang et à la violence. Les pays basés sur le Coran ne doivent jamais être faibles pour ne pas tenter les ennemis de les envahir, de les attaquer ou de leur faire du mal. Bien entendu, les contre-attaques de légitime autodéfense ne doivent jamais dépasser les limites en matière de rétribution et de dissuasion. En passant, il n'y a pas de pays qui soit faible / fort tout le temps ou pour toujours. Les législations coraniques de la charia sont applicables à tous les temps et à toutes les époques, en fonction des circonstances, et cela ne contredit pas le fait que certaines législations coraniques sont applicables à toutes les périodes (pacifiques et non pacifiques). Il est à noter que Muhammad et les premiers croyants, lorsqu'ils étaient persécutés à La Mecque comme une faible minorité, appliquaient toutes les législations coraniques qui correspondaient au statu quo: patience, tolérance, détermination à adhérer à la vérité et à prêcher la vérité avec de bonnes paroles et avec douceur. Une fois qu’ils se sont installés à Yathreb, une cité-état a émergé et a été dirigée par Muhammad. Les lois de la charia coranique relatives à la légitime autodéfense ont donc été appliquées. Cependant, à la mort de Muhammad, le fossé s'est creusé entre les lois de la charia coranique et les gens divinisent Muhammad et qui ont rejeté la consultation ou Choura islamique une fois que la puissante minorité Qorayish a dominé l'Arabie par le biais des califes pré-omeyyades issus de la tribu des Qorayish et qui ont conduit les conquêtes arabes pour former un empire arabe selon la logique du Moyen Age contre le Coran. Ainsi, ils ont jeté et violé les enseignements coraniques après la mort de Muhammad. Lorsque les membres de la tribu Qorayish ont accaparé le pouvoir et la richesse, cela a entraîné la première guerre civile arabe, qui a entraîné l’apparition du califat et de la dynastie des Omeyyades (monarchie héréditaire tyrannique et injuste) qui a donné le coup de grâce à la démocratie directe (ou la consultation de la Choura islamique) déjà affaiblie. Plus tard, le califat tyrannique des Abbassides a tenu à fournir des justifications et des prétextes quasi religieux au statu quo de l'oppression et de graves injustices. Parce que (1) ces justifications et prétextes vont à l'encontre des enseignements coraniques et des législations de la charia ainsi que de l'histoire réelle (c.-à-d., coranique) de Muhammad et de sa méthode / manière coraniques (c.-à-d., comment il a appliqué le Coran), (2) il est impossible de combiner deux éléments contradictoires: le Coran et le statu quo de la tyrannie, et (3) il est impossible de déformer et de modifier les versets coraniques, les Abbassides ont dû employer leurs érudits / sheikhs / agents pour fabriquer et inventer les hadiths, les récits, les fatwas et les lois du fiqh pour aider les califes despotiques à conserver leur pouvoir absolu ainsi que leur contrôle sur la vie de millions de leurs sujets. Ainsi, les califes devaient combattre la justice et la Choura coraniques et empêcher leurs application à tout prix et par tous les moyens possibles; c’est la raison pour laquelle on a créé une religion parallèle (c’est-à-dire sunnite) qui porte simplement l’étiquette "islam", mais elle contredit le Coran afin de maintenir le statu quo. Ces fabrications ont été écrites à l'époque abbasside, mais elles ont commencé oralement au cours de la première grande guerre civile arabe (Mu'aweiya contre Ali) et à l'époque omeyyade, alors que les rebelles et les dirigeants se combattaient avec l'épée et avec la propagande de orateurs et prédicateurs (qui ont ainsi fourni les bases des religions chiites et sunnites qui ont émergé plus tard) qui ont inventé les hadiths attribués faussement à Muhammad pour soutenir leurs actions et leurs positions politiques. Par exemple, le plus ancien et le plus célèbre fabricant de hadiths, Abou Hurayrah, a rejoint les Omeyyades et a inventé des milliers de hadiths pour aider ses alliés les Omeyyades (qui le paient bien) contre les Chiites / Alaouites. Cette mauvaise habitude de fabriquer et d’inventer des hadiths a été renforcée par plusieurs orateurs / narrateurs / prédicateurs qui répandent leurs mythes oralement dans toutes les mosquées. Ainsi, des milliers de hadiths ont été distribués mais ils ont été écrits (et des milliers d’autres ont été ajoutés) dans des centaines de livres pendant et après l’ère abbasside, car les califes abbassides étaient des théocrates, contrastant avec la nature du tribalisme des Omeyyades qui étaient biaisés pour les Arabes et contre les non-Arabes. Cette religion terrestre abbasside a été nommée la religion sunnite et elle contredit le Coran. Au cours de l’ère mamelouke, cette religion a été développée et expliquée dans d’autres livres avec d’innombrables ajouts qui lui ont été apportés en le fusionnant avec la soufi religion, aboutissant à la religion hybride soufi-sunnite. Par conséquent, cette religion abbasside sunnite accuse le Coran d’être vague et incomplète et ne peut donc être comprise sans les livres de hadiths, fiqh, récits, interprétations, etc. Ainsi, de tels livres empêchent les esprits humains de percevoir la Lumière coranique. C'est la raison pour laquelle les musulmans supposent jusqu'à aujourd'hui que les lois de la charia coranique du Seigneur Dieu peuvent être remplacées par la notion sunnite de Naskh/remplacement, car ils préfèrent les faux hadiths et les notions de fiqh aux versets coraniques! Cette notion de remplacement est «justifiée» par eux dans de nombreuses autres notions, y compris la notion sunnite erronée de législation graduelle dans le Coran.
La vraie législation graduelle dans le Coran concerne les versets définitifs et les versets similaires:
Nous entendons par là que certaines législations sont mentionnées brièvement dans les versets définitifs, puis en détail dans les versets similaires. Les lois coraniques de la charia dans les versets définitifs se concentrent sur les généralités et insistent sur les principes de la foi pour les purifier des notions polythéistes. On s'attend naturellement à ce que les versets similaires détaillés ne puissent pas contredire les versets brefs et définitifs qui contiennent des principes généraux. L'exemple typiquement cité par les Arabes sunnites, en particulier les Arabes wahabites, est que le vin est censé être interdit graduellement dans le Coran. Ceci est un mensonge flagrant, bien sûr, et nous le réfutons dans les lignes suivantes. L’interdiction de boire du vin, qui est une abomination et un péché, est mentionnée d’abord dans les brefs versets définitifs révélés à La Mecque (voir par exemple 7:33), puis dans les versets similaires détaillés révélés à Yathreb (voir par exemple 2:219 et 5:90). Ainsi, le vin est interdit dans les versets coraniques révélés à La Mecque et à Yathreb, et jamais graduellement; le vin n'a jamais été autorisé temporairement, comme le supposent les érudits sunnites. En outre, contrairement à la vue sunnite, la consommation de vin n'a rien à voir avec ce verset: "O les croyants! N'approchez pas de la Salât alors que vous êtes ivres jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites..." (4:43). Le mot «ivres» est utilisé ici dans un sens figuré et ne fait aucunement référence au vin; cela ne concerne ici que le fait que nous ne devrions jamais prier dans la paresse, la hâte, la pensée des affaires matérielles de la vie quotidienne, ou dans les manques de piété. L'ivresse est mentionné dans ce verset pour faire référence aux polythéistes ignorés qui ne pensent jamais au Jour Dernier: "...ils se confondaient dans leur ivresse." (15:72). L'ivresse fait référence ici au choc et à la frayeur graves de l'Heure: "...Et tu verras les gens ivres, alors qu'ils ne le sont pas. Mais le tourment d'Allah est dur." (22:2). Dans le verset suivant, l'ivresse fait référence au coma ou à la perte de conscience résultant de l'agonie de la mort: "L'ivresse de la mort fait apparaître la vérité: «Voilà ce dont tu t'écartais»." (50:19). Ainsi, dans ce verset: "...N'approchez pas de la Salât alors que vous êtes ivres..." (4:43), il nous est commandé de nous concentrer lorsque nous faisons des prières pour atteindre la piété et pour faire plaisir au Seigneur Dieu. Sinon, on ne pourrait pas entendre ou savoir ce que l'on dit pendant les prières, car on pourrait être assoupi, fatigué, impie ou distrait, et c'est très insultant pour le Seigneur Dieu.
Les versets définitifs et les versets similaires dans le Coran:
Nous devons garder à l'esprit que les versets définitifs et les versets similaires dans le Coran ont des significations claires et précises et qu'il n'y a aucune place pour des points de vue contradictoires; les versets définitifs sont détaillés et expliqués par des versets similaires. Ainsi, les chercheurs coranistes doivent tracer et localiser les versets définitifs et les versets similaires lorsqu'ils examinent et analysent un terme ou un sujet donné pour comprendre, déduire, discerner et glaner la vision coranique petit à petit en obéissant au Seigneur Dieu qui a dit que nous soyons derrière des versets au sein d’une profonde réflexion. Nous devons définir, localiser et relier les versets définitifs et les versets similaires dans les contextes coraniques que nous examinons, comme le dit ce verset coranique clé sur la manière de réfléchir correctement au Coran: "C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s'y trouve des versets définitifs, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui sont similaires. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l'égarement, mettent l' accent sur les versets similaires cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la connaissance disent: «Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!» Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent." (3:7). Ceux qui sont fermement enracinés dans la connaissance coranique sont certainement des chercheurs coranistes qui croient au Coran et qui croient fermement qu’il n’ya aucune place dans le texte coranique pour des points de vue contradictoires, des divergences ou des redondances. C'est pourquoi ces chercheurs coranistes doivent retracer tous les versets concernant le sujet, le thème ou le terme en question, et ils verront comment les versets coraniques s'éclairent et s'expliquent mutuellement. Le verset 3:7 nous met en garde contre les déviateurs et les malades d'esprit qui tordent la signification de versets similaires afin d'accommoder leurs notions fausses et leurs conceptions erronées en leur donnant une fausse crédibilité ont été mal interprétés exprès pour éloigner les gens du monothéisme coranique, qui est la voie du Seigneur Dieu. Le sujet de l'intercession dans les contextes coraniques (par opposition à la vision erronée de l'intercession sunnite) est traité dans les deux points ci-dessous pour illustrer ce point.
1- De nombreux versets coraniques affirment que Muhammad n'a jamais connu ni parlé du domaine métaphysique du passé et du futur; c'est-à-dire en ce qui concerne les événements de ce monde ou l'Heure et le Dernier Jour. Par conséquent, tous les hadiths attribués à Muhammad à propos d'événements futurs dans ce monde et dans le prochain monde sont des mensonges; cela s'applique aux hadiths de la soi-disant intercession de Muhammad en faveur des pécheurs «musulmans» de l'Enfer qui pourraient vraisemblablement être «livrés» pour sortir de l'Enfer et entrer au Paradis lorsque Muhammad le demande au Seigneur Dieu! Ce mythe qui contredit le Coran est stupide et illogique et pourtant, il est chéri par ceux qui ne croient pas au Coran et sanctifient Muhammad en tant que dieu immortelle qui «imposerait» sa volonté au Seigneur Dieu pendant le Jour Dernier! Les gens ont tendance à oublier que le Seigneur Dieu est le seul Contrôleur et unique Propriétaire du Jour du Jugement (voir 1:4 et 40:16). De plus, Muhammad était un mortel qui avait une âme humaine, et ce verset sur le Jour de la Résurrection s’applique à lui et à l’âme de tous les mortels: "Le jour où aucune âme ne pourra rien en faveur d'une autre âme. Et ce jour-là, le commandement sera à Allah." (82:19). C'est pourquoi le Seigneur Dieu a dit ce qui suit à Muhammad dans le contexte coranique du destin des pécheurs: "Tu n'as (Muhammad) aucune part dans l'ordre (divin) - qu'Il (Allah) accepte leur repentir ou qu'Il les châtie, car ils sont bien des injustes." (3:128). Cela réfute miraculeusement la revendication sunnite de la soi-disant intercession de Muhammad dans l'Au-delà. Les décrets / paroles du Seigneur Dieu pendant le Jour de la Résurrection, sont irrévocables, inaltérables et immuables: "Chez Moi, la parole ne change pas; et Je n'opprime nullement les serviteurs." (50:29). Ceux qui nient et rejettent les versets coraniques supposent que lorsque le décret du Seigneur Dieu fait entrer certaines personnes à aller en Enfer pour l'éternité à cause de leurs péchés et de leur désobéissance, Muhammad pourrait révoquer ce décret divin! Cette hypothèse blasphématoire est très insultante pour le Seigneur Dieu et cela fait apparaître Muhammad comme s'il était un dieu «plus puissant» qui donnerait des ordres au Créateur! Ce mythe sunnite de Muhammad qui impose sa volonté au Seigneur Dieu est réfuté dans ce verset sur le Jour Dernier: "Et bien quoi! Celui contre qui s'avère le décret du tourment, est-ce que tu sauves celui qui est dans le Feu?" (39:19). Ainsi, la croyance dans les hadiths d'intercession équivaut à rejeter les versets coraniques clairs qui réfutent le mythe de l'intercession, et de tels hadiths insultent le Seigneur Dieu et déifient Muhammad et le font apparaître comme s'il était le contrôleur des événements du Jour Dernier à la place du Seigneur Dieu; cela implique également que, comme si le Seigneur Dieu était injuste pour tourmenter les pécheurs en Enfer et comme si Muhammad était un dieu miséricordieux et omniscient qui rachète / délivre de tels pécheurs pour les sortir de l'Enfer et «imposer» sa volonté au Seigneur Dieu! De telles notions blasphématoires contredisent le fait coranique que le Seigneur Dieu est l'unique Contrôleur et l'unique Propriétaire du Jugement du Jour Dernier sans aucun partenaire avec Lui. En outre, le Coran affirme que toutes les âmes seront jugées, y compris les âmes des prophètes et des messagers, qui n'auront aucune position spéciale pendant le Jour Dernier. Ces versets sur le Jour Dernier s'appliquent à toutes les âmes humaines, y compris celles des prophètes et des messagers: "Le Jour où l'homme s'enfuira de son frère, de sa mère, de son père, de sa compagne et de ses enfants, car chacun d'eux, ce Jour-là, aura son propre cas pour l'occuper." (80:34-37). Par conséquent, tous les prophètes et tous les messagers (y compris Muhammad) se sauveront le Jour Dernier et ne penseront jamais aux autres, encore moins à intercéder en leur faveur. Le mythe d'intercession est réfuté dans ces versets s'adressant à toute l'humanité (y compris les prophètes et les messagers): "O hommes! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l'enfant pour son père. La promesse d'Allah est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allah! La connaissance de l'Heure est auprès d'Allah..." (31:33-34). Ainsi, aucun mortel (y compris les prophètes et les messagers) ne savait à quel temps se déroulerait l'Heure, et le Seigneur Dieu dans le Coran a parlé aux gens des événements de l'Au-delà, mais jamais du moment où L'Heure se déroulerait. Ainsi, les versets 80:34-37 et 31:33 s’appliquent à Muhammad comme tous les autres mortels; c'est-à-dire que Muhammad ne «rachètera», «délivrera» ou «sauvera» sa fille, ses parents, ses proches et ses femmes le Jour Dernier, sans parler de tout autre mortel qu'il n'aura jamais vu de son vie. Comment se fait-il que les sunnites naïfs et crédules croient en la prétendue intercession de Muhammad alors que lui-même sera jugé comme le reste des êtres humains? Tous les prophètes / messagers seront jugés et interrogés pendant le Jour Dernier, et ceci est souligné dans ce verset: "Nous interrogerons ceux vers qui furent envoyés des messagers et Nous interrogerons aussi les envoyés." (7:6). Muhammad n'influencera jamais le jugement de ses compagnons (dé)croyants, pas plus qu'ils n'influenceront son propre jugement: "C'est certainement un rappel [le Coran] pour toi et ton peuple. Et vous en serez interrogés." (43:44); "Et ne repousse pas ceux qui, matin et soir, implorent leur Seigneur...Leur demander compte ne t'incombe en rien, et te demander compte ne leur incombe en rien..." (6:52); "...Ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas. Ils ne te seront d'aucune utilité vis-à-vis d'Allah..." (45:18-19). Bien sûr, tout ce qui a trait à la justice absolue du Jour Dernier: "Au Jour de la Résurrection, Nous placerons les balances exactes. Nulle âme ne sera lésée en rien, fût-ce du poids d'un grain de moutarde que Nous ferons venir..." (21:47). Les sunnites ont tort de supposer que cette justice absolue incorporerait les intercessions et les médiations injustes des mortels déifiés (c.-à-d., des prophètes et des soi-disant «saints») au nom des «musulmans», et et même pas au nom du reste de l'humanité, pour les faire entrer au Paradis quelle que soit la qualité de leurs actes au cours de leur vie sur la Terre! C'est très bête. Comme si certains gens étaient les contrôleurs du Jour Dernier façonnés selon leurs caprices; ces notions sunnites sont en effet très blasphématoires et insultantes envers le Seigneur Dieu. En outre, une telle mythologie sunnite fait croire aux sunnites qu'ils ont passé l'épreuve de la vie «avec succès» avant même le Jour Dernier, ce qui les pousse à commettre de nombreux péchés graves (et peut-être même des crimes!) tout en pensant qu'ils finiront par s'en tirer, puisqu'ils assument une sorte d'impunité "garantie"!
2- Les gens sunnites qui croient en la soi-disant intercession de Muhammad fondent leur position sur certains hadiths et sur l'interprétation erronée de certains versets coraniques. Ironiquement, de nombreux érudits de hadiths et d’autres branches d’études théologiques sunnites affirment que les hadiths d’intercession entrent dans la catégorie des hadiths non vérifiés et sans racines et que les principes de la foi ne doivent découler que du Coran, car il incarnent la vérité absolue. Indépendamment des opinions des érudits sunnites, puisque le Coran affirme que Muhammad n'a jamais connu le domaine métaphysique du passé et de l'avenir, ce fait réfute tous les hadiths d'intercession. Nous, les Coranistes, affirmons que Muhammad n’a jamais prononcé aucun des prétendus hadiths de quelque type que ce soit que les gens sunnites, soufis et chiites chérissent et embrassent. Par conséquent, citer les hadiths d'intercession est absurde et illogique de la part de ceux qui cherchent à "prouver" la notion sunnite d'intercession. Ainsi, le peuple sunnite ne cesse jamais de mal interpréter délibérément certains versets coraniques pour "prouver" l'intercession de Muhammad. Cette interprétation erronée donne aux versets des significations tordues qui contredisent leurs significations claires et authentiques. Par exemple, lorsque les érudits / auteurs sunnites utiliseraient des versets décontextualisés et mal interprétés pour "prouver" l'intercession de Muhammad, ils contrediraient délibérément les versets 39:19 et 3:128. Ceux qui recherchent la vérité coranique tout en implorant le Seigneur Dieu pour être guidé permettront aux versets coraniques de guider leurs esprits sans imposer leurs propres désirs, caprices, vues ou préjugés au texte coranique. Lorsque ces chercheurs coranistes parviennent à certaines conclusions en analysant et en étudiant les versets d’un sujet donné, ils doivent adhérer à ces conclusions ou positions coraniques et, dans l’intérêt de cette vérité coranique, ils doivent rejeter tout principe de foi hérité et profondément enraciné. Le Coran est décrit dans les verset suivant: "Allah a fait descendre le plus beau des discours, un Livre dont [certains versets] se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l'entendre); puis leurs peaux et leurs cœurs s'apaisent au rappel d'Allah..." (39:23). Ce verset indique le fait que les significations coraniques sont répétées dans plusieurs versets avec des détails différents qui ne sont jamais contradictoires mais qui sont toujours cohérents et complémentaires. Les brefs versets définitifs sont expliqués et affirmés dans les versets détaillés et similaires. Ainsi, les vrais croyants qui cherchent à obtenir la vérité coranique par les recherches coranistes ne tordront pas et ne déformeront pas la signification des versets coraniques, ni ne les mal interpréterons délibérément pour "prouver" des notions / principes de foi hérités qui contredisent le Coran. Les chercheurs coranistes vérifieront l’ensemble du texte coranique et axeront leur analyse / étude sur les versets liés au sujet traité pour localiser les versets définitifs et les versets similaires. Bien sûr, cette méthode fournira des résultats qui indiqueront sûrement une position coranique cohérente concernant le sujet étudié. En ce qui concerne la notion d'intercession, les chercheurs coranistes s'aperçoivent qu'il existe des versets qui affirment que (1) Muhammad n'avait aucun contrôle sur les affaires dans ce monde et dans l'Au-delà, (2) il craignait le Seigneur Dieu et ne le désobéissait jamais pour ne pas être tourmenté dans l'Au-delà, et (3) il a déclaré que personne ne le soutiendrait ni ne l'aiderait à s'échapper du Seigneur Dieu, car il devait transmettre le message coranique en entier (voir 3:128, 39:13 et 72:22-23). Ainsi, de nombreux versets coraniques réfutent cette notion erronée de l'intercession de Muhammad, ce qui conduit les chercheurs coranistes à la recherche de la vérité coranique pour retrouver, localiser et regrouper tous les versets contenant les dérivés des termes "intercéder" et "intercession". et ils remarqueront qu’ils ne sont jamais liés à Muhammad. Par exemple, dans le contexte de ce verset: "...A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa connaissance, ils n'embrassent que ce qu'Il veut..." (2:255), nous remarquons que le verset précédent nie l’idée que les mortels agissent en tant que médiateurs / intercesseurs au Jour Dernier: "O les croyants! Dépensez de ce que Nous vous avons attribué, avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession..." (2:254). Ainsi, rançon, amitié et intercession mentionnés dans le verset 2:254 se trouvent dans ce monde transitoire, mais jamais au Jour de la Résurrection. En fait, le texte coranique mentionne l'idée d'intercession à l'intérieur de certains versets définitifs (c.-à-d., les versets généraux et brefs) expliqués par certains versets similaires (c.-à-d., les versets avec des détails). Le verset définitif 2:254 nie et réfute l’idée que tout mortel (c.-à-d., les prophètes / messagers et les soi-disant «saints») puisse intercéder en faveur des pécheurs pour les sortir de l’Enfer. Cette notion sunnite insulte le Seigneur Dieu et fait apparaître le Jour Dernier comme s’il s’agissait d’un marché pour les intercesseurs. Ainsi, de nombreux versets définitifs réfutent la notion étrange qu'une âme humaine puisse intercéder en faveur d'une autre âme humaine; ces versets définitifs comprennent ce qui suit: "Et redoutez le jour où nulle âme ne suffira en quoi que ce soit à une autre; où l'on n'acceptera d'elle aucune intercession; et où on ne recevra d'elle aucune compensation. Et ils ne seront point secourus." (2:48); "Et redoutez le jour où nulle âme ne bénéficiera à une autre, où l'on n'acceptera d'elle aucune compensation, et où aucune intercession ne lui sera utile. Et ils ne seront point secourus." (2:123); "O peuple! Craignez votre Seigneur et redoutez un Jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l'enfant pour son père..." (31:33); "...Il n'y a d'intercesseur qu'avec Sa permission..." (10:3). Les versets similaires expliquent ce sujet qui est brièvement mentionné dans les versets définitifs, car il y a des créatures non humaines, éthérées (c.-à-d., des anges) pendant le Jour Dernier qui entreprennent la mission d'intercession (c.-à-d., pour ne sortir personne de l'Enfer, mais pour implorer le Seigneur Dieu de protéger et de délivrer les bonnes âmes de la frayeur des événements du Jour Dernier avant leur entrée au Paradis, et ces anges portent les livres d'actes de bonnes âmes pour témoigner favorablement de ces bonnes âmes). Dans ce verset similaire: "Ce jour-là, l'intercession ne profitera qu'à celui auquel le Dominant Seigneur aura donné Sa permission et dont Il agréera la parole." (20:109), nous voyons que l'approbation et la permission du Seigneur Dieu sont nécessaires avant l'intercession des anges au nom des bonnes âmes. D'autres versets parlent des ignorants polythéistes qui vénèrent les anges en tant qu'êtres «déifiés»: "Et ils dirent: «Le Dominant Seigneur s'est donné un enfant». Pureté à Lui! Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés. Ils ne devancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres. Il sait ce qui est devant eux et ce qui derrière eux. Et ils n'intercèdent qu'en faveur de ceux qu'Il a agréés [tout en étant] pénétrés de Sa crainte." (21:26-28). Nous concluons des versets 21:26-28 que les serviteurs honorés (c.-à-d., les anges) agissent en tant qu'intercesseurs uniquement avec la permission du Seigneur Dieu (par conséquent, ces anges sont ceux qui sont prévus dans le verset 2:255), et ceci est affirmé dans un autre verset similaire: "Et que d'Anges dans les cieux dont l'intercession ne sert à rien, sinon qu'après qu'Allah l'aura permis, en faveur de qui Il veut et qu'Il agrée." (53:26). Nous affirmons ici que le Coran nous dit que les anges jouent un rôle dans le Jugement du Jour Dernier, par la permission et l'approbation du Seigneur Dieu, et non par leur propre choix, ce qui signifie que la seule source d'intercession du Jour de la Résurrection est le Seigneur Dieu lui-même. Par conséquent, il est très insultant pour le Seigneur Dieu que des êtres humains polythéistes supposent que des mortels agiraient en tant qu'intercesseurs en leur nom pendant le Jour Dernier; en fait, le Seigneur Dieu réfute cette revendication dans ces versets: "Ont-ils adopté, en dehors d'Allah, des intercesseurs? Dis: «Quoi! Même s'ils ne détiennent rien et sont dépourvus de raison? Dis: «L'intercession toute entière appartient à Allah. A Lui la royauté des cieux et de la terre. Puis c'est vers Lui que vous serez ramenés»." (39:43-44). Par conséquent, les polythéistes s'inventent des intercesseurs, des médiateurs, des alliés / saints et des dieux, puis ils fabriquent des mythes, des hadiths, des mensonges et des récits à leur sujet. Ainsi, ces polythéistes adorent les soi-disant intercesseurs / saints et cherchent leur aide dans ce monde transitoire et dans l'Au-delà, oubliant le fait coranique que le Seigneur Dieu est l'unique Allié Saint et Intercesseur: "...C'est Allah qui est le seul Allié et c'est Lui qui redonne la vie aux morts; et c'est Lui qui est Omnipotent." (42:9); "Ont-ils adopté, en dehors d'Allah, des intercesseurs? Dis: «Quoi! Même s'ils ne détiennent rien et sont dépourvus de raison? Dis: «L'intercession toute entière appartient à Allah..." (39:43-44). Il est très étonnant que les érudits sunnites ignorent intentionnellement les versets coraniques qui affirment que Muhammad ne peut se faire du mal ni du bien que par la permission du Seigneur Dieu: "Dis: «Je ne détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu'Allah veut. Et si je connaissais l'Inconnaissable, j'aurais eu des biens en abondance et aucun mal ne m'aurait touché..." (7:188). Ils insistent obstinément pour faire que Muhammad apparaisse comme s'il était l'intercesseur et le propriétaire du Jour Dernier, et ainsi, ils contredisent le Coran volontairement, car ils n'y croient pas. En outre, il est encore plus étonnant que les érudits sunnites manipulent et interprètent mal les versets définitifs décontextualisés et les versets similaires et tordent / déforment leur signification intentionnellement pour tenter de "prouver" leur mythe d'intercession, puis fabriquer et inventer des hadiths, tout en les attribuant à Muhammad la connaissance du domaine métaphysique de l'avenir dans ce monde et dans le prochain monde. C'est ainsi que les érudits sunnites ont propagé des notions polythéistes qui existaient avant la descente du Coran, et ces notions contredisent la vérité coranique.
Entre les législations coraniques de la charia et les législations du fiqh sunnite:
1- Les législations coraniques de la charia tournent autour de trois sphères: (1) les commandes / devoirs / obligations, (2) les interdictions et (3) les éléments légaux et autorisés. La méthodologie coranique consiste à mentionner (1) et (2) et à ne pas parler de (3). Ainsi, les choses / actions qui ne sont pas interdites dans le Coran sont légaux et autorisés. Même lorsqu'il existait dans le Coran d'anciennes lois de la charia interdisant quelque chose de licite, cela est explicitement mentionné dans les législations coraniques; par exemple, avoir des relations sexuelles avec son conjoint pendant les nuits de jeûne de Ramadan était interdit dans les Livres précédents du Seigneur Dieu, mais il est maintenant permis dans le Coran: "On vous a permis, pendant la nuit de jeûne, d'avoir des rapports avec vos femmes..." (2:187). Les érudits sunnites du fiqh ont déformé et tordu les trois sphères des législations coraniques en créant injustement deux autres sphères dérivées des éléments autorisés: les haïssés / détestés et les préférés / aimés attribués aux prétendus hadiths de la ''Sunna'' de Muhammad. Au sein du fiqh sunnite, la sphère des détestés comprend les éléments autorisés qui doivent être évités mais non interdits dans le Coran, tandis que la sphère des choses aimés comprend les éléments autorisés qu’il est préférable de faire, mais ce ne sont ni des devoirs ni des obligations mentionnés dans le Coran. Bien entendu, ces deux législations sunnites du fiqh n’ont rien à voir avec le Coran qui est la seule source de l’islam.
2- Cette ingérence et cette addition sunnites qui ont tordu les sphères de la législation de la charia coranique ont abouti à deux résultats.
(A) Les érudits sunnites du fiqh ont inventé de nouveaux groupes de terminologies qui contredisent le Coran. Par exemple, les termes "détesté" et "haïssé" dans le Coran ne font pas référence aux choses détestées à un degré inférieur aux objets interdits, mais aux choses absolument interdites en tant que crimes et péchés graves tels que le vol et le meurtre. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "...Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance..." (49:7); "Ce qui est mauvais en tout cela est détesté de ton Seigneur." (17:38).
(B) Les érudits sunnites du fiqh ont ainsi restreint le champ des choses autorisées en faisant en sorte que certains d'entre eux détestées qui devrait être évitées et d'autres comme obligatoires / préférées bien qu'elles ne soient pas mentionnés en tant que telles dans le Coran. C'est un péché grave d'interférer avec les lois de la charia coranique du Seigneur Dieu en ajoutant des détails inutiles.
Des règles législatives coraniques qui limitent et affirment:
1- Il existe des règles législatives coraniques qui limitent et assertent des listes d'éléments interdits auxquels personne ne peut rien ajouter et à partir desquelles personne ne peut rien enlever. Par exemple, le Seigneur Dieu a mentionné en détail les types de femmes qu'un homme ne peut pas épouser, puis il dit ce qui suit: "...Prescription d'Allah sur vous! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage..." (4:24). Cela signifie que les types de femmes dans les limites mentionnées dans les versets précédents qu'un homme ne peut pas épouser et que les types de femmes jamais mentionnés dans ces limites ne peuvent être épousés par un homme. Pourtant, les érudits sunnites du fiqh ont changé la situation en ajoutant plus de types de femmes qu'un homme ne peut pas épouser: (1) la tante paternelle ou maternelle de sa femme, et (2) les femmes de la même famille de la sœur de sa nourrice. Les deux types de femmes qu'un homme peut épouser, bien sûr, puisqu'ils ne sont pas mentionnés en tant que types de femmes interdits dans le chapitre 4 du Coran, mais la religion sunnite interdit de tels mariages légaux. Un autre exemple du péché grave, commis par des érudits sunnites, consistant à ajouter de nouvelles interdictions sans raison est lié aux aliments interdits. le Seigneur Dieu mentionne clairement et à plusieurs reprises ces aliments interdits dans les versets 2:173, 5:3, 6:145 et 27:115. Ces aliments interdits sont les suivants: sang, animaux morts, chair de porc et aliments offerts aux idoles / dieux / mausolées. Malgré l'avertissement coranique contre l'ajout à la liste coranique d'aliments interdits (voir 5:87, 10:59-60, 66:1 et 16:116-117), les érudits du fiqh sunnite ont ajouté de nombreuses listes d'aliments interdits, et des exemples de ce péché remplissent des livres de fiqh sunnites.
2- Il existe des règles législatives coraniques qui limitent et affirment utiliser le style restrictif de la langue arabe en utilisant l'expressions (ne pas...sauf...) et (ne....que...). Ceci est illustré dans ces versets: "Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu'Allah a rendu sacrée..." (17:33); "...Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a fait sacrée..." (6:151); "...ne tuent pas la vie qu'Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit..." (25:68). Cela signifie que l'islam interdit de tuer d'autres personnes, sauf en cas de représailles contre les meurtriers (voir 2:178) et dans les guerres de légitime autodéfense contre des agresseurs militaires qui visent à combattre et à tuer des croyants (voir 2:194). Pourtant, les érudits sunnites du fiqh ont ajouté leurs propres lois pour mettre à mort ceux qui ont cessé de prier, les maris / femmes qui ont commis l'adultère et ceux qui ont abandonné ou rejeté "l'islam", et ils ont autorisé les califes à mettre à mort quiconque raisons politiques sans imposer de rétribution à ces califes. Telle est la notion de base pour les 4 califes pécheurs (et les Umayyads et ceux qui sont venus après eux) qui ont mis à mort autant de personnes qu’ils le souhaitaient en leur donnant simplement un ordre verbal!
3- Il existe des règles législatives coraniques qui sont affirmées et soulignées en utilisant d'autres styles de langue arabe; par exemple, ce verset sur la commande d'écrire un testament avant la mort pour ceux qui méritent des parts d'héritage et d'autres en dehors de ce cercle: "On vous a prescrit, quand la mort est proche de l'un de vous et s'il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches. C'est un devoir pour les pieux." (2:180). Cela est suivi par des versets sur les règles de testament. Dans le chapitre 4 du Coran, il est mentionné que la commande d'écrire un testament s'applique avant la distribution des parts d'héritage: "...après exécution du testament ou paiement d'une dette..." (4:11 et 4:12). Malgré le fait que les parents et les membres de la famille ont leurs droits légitimes et un testament écrit et que les règles coraniques relatives à l'héritage et au testament sont les limites / lois du Seigneur Dieu qui ne doivent jamais être transgressées et violées (voir 4:13-14), les érudits sunnites du fiqh ont annulé le commandement de fournir un testament écrit à ceux qui ont des héritiers, en inventant un hadith sur cette "interdiction" sunnite et en supposant que ce hadith remplace / supplante (par leur notion sunnite de Naskh ou abrogation) les versets 2:180 et 4:11-12. Ainsi, les érudits sunnites du fiqh ont rejeté la justice islamique décrétée par le commandement de fournir un testament écrit, car les parts d'héritage sont spécifiées dans les versets 4:11-12 et ne peuvent pas être modifiées. Cependant, leur application sans fournir un testament écrit peut être injuste pour certains héritiers, car certains d'entre eux méritent des sommes supplémentaires (dans le testament écrit fourni par un avant leur décès) en plus de leurs parts d'héritage dues, en raison de circonstances spéciales qui peuvent entraîner cela. Ainsi, le commandement coranique de fournir un testament écrit traite de cet aspect, sous le contrôle de la société et selon le sentiment qui est le sien, devant le Seigneur Dieu, d'appliquer la justice autant que possible par le biais du commandement coranique de fournir un testament écrit. Par exemple, grâce à un testament écrit, on peut donner à sa fille une somme d’argent lui permettant d’avoir la même somme d’argent que son frère si elle le mérite, dans des circonstances particulières qui entraînent cela et soulagent la conscience.
4- Ces distorsions ajoutées par les érudits sunnites du fiqh pour annuler les législations coraniques obligatoires de la charia ont abouti à deux résultats interdépendants.
(A) Les érudits sunnites ont ajouté de fausses significations à certains termes coraniques; par exemple, le terme Naskh dans le Coran (et dans la langue arabe) signifie affirmer, répéter, écrire et confirmer, alors que, dans le sens sunnite, ce terme signifie omettre, supprimer, abroger, remplacer et supplanter.
(B) Les érudits sunnites ont exprimé leurs points de vue ou fatwas et leurs hadiths fabriqués (qui sont faussement attribués à Muhammad) qui annulent et remplacent les législations coraniques de la charia; ainsi, ils ont commis le péché grave et blasphématoire de placer leurs fabrications au-dessus du Coran et ont donc rejeté les objectifs supérieurs des législations coraniques de la charia. Les ordres législatifs coraniques doivent être appliqués dans le cadre de règles législatives coraniques, qui sont à leur tour respectées dans le cadre d'objectifs législatifs coraniques. Les objectifs législatifs sont parfois mentionnés (et parfois non) dans les versets coraniques qui contiennent des ordres législatifs et des règles législatives. Expliquer ce point dépasse le cadre de ce livre; cependant, nous fournissons quelques exemples ci-dessous pour illustrer ce point.
Les objectifs législatifs coraniques sont de deux types: (1) l’objectif plus élevé d’observer et d’atteindre la piété, et (2) d’autres objectifs législatifs tels que prendre soin de sa famille, préserver sa chasteté et faciliter les actes de culte. Pour le premier type, la piété signifie craindre le Seigneur Dieu dans la conscience. Cette conscience non seulement amène à ressentir du remords pour ses péchés / erreurs mais elle aide également à se repentir et à ne plus jamais violer les commandements du Seigneur Dieu et à s'empêcher de pécher à l'avenir (voir 7:201 et 3:133-136). La piété signifie la croyance monothéiste vraie et fidèle au Seigneur Dieu et au Jour Dernier tout en accomplissant de nombreuses bonnes actions au cours de la vie et en traitant de manière juste et équitable avec les gens. Seuls les pieux entreront au Paradis dans l'Au-delà. La foi monothéiste sans bonnes actions ne suffit pas pour entrer au Paradis, et les bonnes actions sans foi monothéiste ne suffisent pas non plus; il faut combiner les deux pour atteindre la piété et gagner une place au Paradis. Ceci est une véritable piété en tant que valeur coranique supérieure dans les aspects moraliste, législatif et fondé sur le Coran: la seule source de l'islam. Dans l'aspect législatif du Coran, la piété est mentionnée parfois dans le contexte des ordres législatifs et des règles législatives, et à d'autres versets, elle est mentionnée en elle-même, sans les ordres législatifs et les règles législatives en tant que valeur coranique supérieure. Par exemple, les ordres répétés du Seigneur Dieu en matière d'adhésion à la piété figurent dans le texte coranique adressé à Muhammad et à tous les croyants et dans les premiers versets de certains chapitres coraniques (par exemple, les chapitres coraniques 4, 22 et 33). Lorsque l’adhésion à la piété est commandée dans le contexte de versets contenant des ordres législatifs et des règles législatives, cela montre que les législations coraniques de la charia sont directement liées à la conscience et à un haut niveau moraliste de recommander son âme au Seigneur Dieu dans une relation directe entre les croyants et le Seigneur Omniscient, Dominant, qui cherchent à Le satisfaire et à Lui plaire, même si d’autres personnes (c.-à-d., de l’autorité temporelle) ne les verraient pas dans leurs moments de solitude. Donnons un exemple de piété directement liée aux législations coraniques. Ce verset coranique parle du divorce et de la préservation des droits des femmes: "Et quand vous divorcez d'avec vos épouses, et que leur délai expire, alors, reprenez-les conformément à la bienséance ou libérez-les conformément à la bienséance. Mais ne les retenez pas pour leur faire du tort: vous transgresseriez alors et quiconque agit ainsi se fait du tort à lui-même. Ne prenez pas en moquerie les versets d'Allah. Et rappelez-vous le bienfait d'Allah envers vous, ainsi que le Livre et la Sagesse qu'Il vous a fait descendre; par lesquels Il vous exhorte. Et craignez Allah avec piété, et sachez qu'Allah est Omniscient." (2:231). Nous remarquons ici que la piété est liée à la mise en garde des maris contre l'utilisation des lois coraniques sur le divorce pour humilier ou blesser leurs ex-femmes pendant les procédures de divorce et leur réconciliation ou séparation ultérieure. Pourtant, les spécialistes sunnites du fiqh ont délibérément ignoré les droits de l'homme et les droits des femmes mentionnés dans le Coran. Pour plus d'informations sur les lois de divorce dans le Coran, nous renvoyons nos lecteurs à notre article (en anglais) disponible sur ce lien: (http://www.ahl-alquran.com/English/show_article.php?main_id=15977).
Quant au deuxième type d’objectifs législatifs coraniques, ils sont mentionnés, par exemple, dans les contextes coraniques des ordres législatifs sur le fait de restreindre les regards lubriques (pour les hommes et les femmes), un code vestimentaire modeste et de ne pas s’approcher du péché de la fornication (voir 24:30-31 et 17:32). Les érudits de la religion sunnite exagèrent grotesquement leur insistance sur le code vestimentaire en imposant le niqab et le hijab / voile obligatoire pour les femmes, et le niqab (voile intégral) et le hijab (voile sur la tête ou foulards couvrant les cheveux des femmes) n'ont rien à voir avec l'islam du tout. L’extrémisme sunnite consistant à couvrir les cheveux et le visage des femmes en niqab a gâché et perdu l’objet législatif de la chasteté; on sait que les niqabs sont à l’origine de l’immoralité, de la promiscuité et des crimes commis par des porteuses de niqab dans de nombreuses sociétés. En outre, le niqab et le hijab sont des ajouts qui violent le droit du Seigneur Dieu à être le seul Législateur en matière de religion; le Seigneur Dieu commande dans le Coran que les femmes se couvrent les jambes (voir 33:59) et la poitrine / seins (voir 24:31), et jamais leurs visages, leurs têtes, leurs cous, leurs bras et leurs cheveux. Un tel extrémisme sunnite empêche les femmes vivant dans le niqab de témoigner devant les tribunaux. Il est interdit d'empêcher les femmes de montrer leur cou, leurs cheveux et leur tête car c'est acceptable dans l'islam et jamais interdit.
La doctrine extrémiste Hanbali Sunnite, qui renferme d'innombrables détails sur presque tout, a gâché et a perdu l'objectif législatif de faciliter les actes d'adoration. Tous les actes de culte sont des obligations dont le but est d’atteindre et d’adhérer à la piété; voir 2:21, 2:183 et 2:196-197. Par conséquent, tous les actes de culte sont des moyens de parvenir à la piété dans la crainte du Seigneur Dieu, en évitant ainsi des péchés graves, des injustices et l'immoralité; voir 29:45. C'est le vrai sens de zakat; c'est-à-dire recommander l'âme au Seigneur Dieu avec de bonnes actions et éviter les mauvaises actions, atteignant ainsi un très haut niveau de moralité. Bien sûr, la religion sunnite de Satan a gâché et perdu la piété, la valeur coranique supérieure, en faisant de tout acte d'adoration (glorification du Nom du Seigneur, zakat, prières, jeûne et pèlerinage) une fin en soi et non comme moyens d'atteindre la piété. Cette perte de piété de la part des gens sunnites transforme tous les actes d'adoration en un moyen de commettre plus de péchés, tout en supposant que l'exécution de tous les actes d'adoration «effacerait» de tels péchés et ferait entrer les pécheurs non repentants au Paradis (en dépit du Seigneur Dieu !) avec la prétendue intercession de Muhammad et / ou les soi-disant 'saints'! Ce mythe exhorte à commettre plus de péchés en supposant être pardonné, car on est né en tant que «musulman», parmi les soi-disant «Umma / Nation of Muhammad», qui prononce le double témoignage (en ajoutant le nom de Muhammad au témoignage de monothéisme: "Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah") et à qui les péchés sont remis si l'on effectue un pèlerinage à la Kaaba et au mausolée de la grande mosquée de Yathreb! Cette position polythéiste fait que l'on commet des péchés et des crimes et répandre la corruption partout. C’est le cas de la plupart des Arabes dans les pays arabes et non arabes, car ils sont connus pour être des hypocrites, des menteurs et des pécheurs trompeurs dotés d’une mince couche superficielle de religiosité ostentatoire pour couvrir leurs péchés et leurs mauvaises actions.
Nous récapitulons ici pour rappeler aux lecteurs que les législations coraniques ont trois sphères: (A) les ordres législatifs régis par (B) des règles législatives qui visent à atteindre (C) des objectifs législatifs. Par exemple, les ordres législatifs coraniques «combattre» (voir 2:190 et 9:29) et «mobiliser» (voir 9:38 et 9:41) sont régis par des règles législatives qui ne les rendent applicables que dans le cadre de la légitime autodéfense contre des agresseurs, en rétribution sans commettre de transgression. Le commandement de combattre n’est pas un acte général d’agression et d’injustice consistant à tuer d’autres gens sans distinction; il est plutôt contrôlé par la règle législative qui consiste à se battre pour l'amour du Seigneur Dieu (c.-à-d., légitime autodéfense pour mettre fin à la persécution religieuse et / ou à l'agression) et non pour Satan (c.-à-d., pour obtenir de l'argent, du pouvoir, des biens, etc.) en attaquant des gens pacifiques qui ne nous ont jamais fait de mal. "Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Allah n'aime pas les transgresseurs!" (2:190); "…Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale. Et craignez Allah. Et sachez qu'Allah est avec les pieux." (2:194). Les membres polythéistes de tribu de Qorayish ont persécuté les premiers croyants à La Mecque et les ont combattus lorsqu'ils se sont installés à Yathreb; ainsi, ce ordre législatif concernant le combat d'autodéfense est régi par la règle législative d'arrêter et de dissuader les assaillants et les persécuteurs, dans un but de piété, de liberté religieuse absolue et de mettre un terme à la contrainte en religion, de manière à ce que chacun soit libre de choisir sa foi, et ainsi ils seront jugés pendant le Jour Dernier selon les choix faits dans la vie dans la liberté absolue. Ainsi, le but législatif de lutter pour la cause du Seigneur Dieu est de mettre fin aux persécutions religieuses afin que les gens restent libres d’embrasser la religion de leur choix, car le Seigneur Dieu a créé l’humanité en tant qu’agents libres, tout en les jugeant pendant le Jour de Résurrection basée sur leur propre libre choix fait à leur propre volonté. Tel est le sens du commandement coranique de lutter contre ces Arabes agressifs qui persécutèrent ceux qui s'étaient convertis à une autre religion en dehors de la leur: "Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes." (2:193); "...Ils ne cesseront de vous combattre jusqu'à, s'ils peuvent, vous détourner de votre religion..." (2:217); "Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus de persécution, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent, Allah observe bien ce qu'ils œuvrent." (8:39). Il n’ya pas de place dans le véritable islam (c.-à-d., le coranisme) pour commettre une quelconque agression contre qui que ce soit. L’autodéfense militaire et la rétribution sont autorisées dans les cas où des musulmans pacifiques sont attaqués d’abord par des agresseurs. En revanche, les érudits du fiqh sunnite se sont concentrés sur le commandement législatif de combattre tout en ignorant la règle législative (c.-à-d., de s’engager dans des efforts légitimes d'autodéfense [ou le djihad] pour mettre fin aux persécutions et dissuader les assaillants) et à l’objectif législatif de la piété. Ce mépris intentionnel a été de "justifier" l'agression commise dans les conquêtes arabes de l'histoire et l'agression commise maintenant par des terroristes sunnites wahabites faussement au nom du djihad "islamique". Le véritable djihad au sein de l'islam est la légitime autodéfense contre les agresseurs qui attaquent les pacifiques et les transgresseurs qui commettent le grave péché de persécution religieuse. Dans les livres sur la religion sunnite rédigés pendant la période de prospérité intellectuelle abbasside, nous ne trouvons aucun lien entre les législations coraniques de la charia et la piété. Ce lien, qui ne se trouve que dans le Coran, est délibérément négligé, car l'aspect spirituel de la piété et de la conscience dans la crainte du Seigneur Dieu avec piété a été délibérément négligé, tandis que l'accent était mis sur d'innombrables détails de la religiosité superficielle, ostentatoire et hypocrite. Au cours des dernières années du déclin intellectuel, ainsi que de la faillite morale, de l'obscurantisme, du retard et de la stagnation, des érudits sunnites insignifiants de l'époque ottomane, imitateurs / adeptes de «grands» imams / auteurs divinisés du passé, rempli leurs livres avec des situations impossibles afin d'émettre d'étranges fatwas. Illustrons ce point en citant certaines des questions soulevées à cette époque: l'ablution avant les prières serait-elle perdue si un homme portait un récipient rempli de pets?! Si un homme meurt de faim dans le désert et ne trouve rien à manger que le cadavre d'un prophète, le mangerait-il?! Quelle est la peine imposée à un homme qui s'est rendu coupable de fornication avec sa propre mère biologique lors du jeûne du Ramadan à l'intérieur de la Kaaba?! Si un homme a deux pénises et qu'il a commis une fornication avec une femme en insérant un pénis dans son vagin et l'autre pénis dans son anus, serait-il fouetté 100 ou 200 coups de fouet?!
Les résultats de la déformation des règles législatives coraniques par les érudits sunnites comprennent les points ci-dessous.
(A) Rejeter le Coran comme la seule source de législation islamique; Les érudits sunnites du fiqh ont ajouté de nombreuses autres sources inventées et fabriquées qu'ils placent au-dessus du Coran lui-même, les législations coraniques de la charia ayant été supplantées par les législations sunnites. Ces sources sont des hadiths, des récits, des fatwas, des vues «unanimes» du fiqh d'anciens érudits / auteurs, l'intérêt public des masses à un moment donné, l'analogie et la minimisation des chances de commettre des péchés. Ce dernier élément des sources sunnites du fiqh a conduit au grave péché d'interdire les objets autorisés, violant ainsi le droit du Seigneur à Dieu d'être le seul Législateur en matière de religion.
(B) Introduisant autant de terminologies au sein du fiqh, et certains termes du fiqh sont des termes coraniques avec des significations déformées (remplacement, Hukm, Taazeer, compagnon, limites, etc.) qui contredisent les significations coraniques de ces termes, comme nous en avons déjà discuté.
(C) Introduire autant de hadiths inventés et fabriqués par d'innombrables imams / auteurs de fiqh et de doctrines pour conférer une fausse crédibilité aux opinions de fatwas émises par eux en les formulant sous la forme de hadiths attribués faussement à Muhammad.
Les limites de l'ijtihad humain (c.-à-d., une pensée novatrice et créative) dans l'application des législations coraniques de la charia:
N ous devons utiliser le terme abbasside (ijtihad) qui désigne une pensée novatrice et créative, en particulier dans les domaines religieux. C'est un terme couramment utilisé à présent, mais nous préférons les terme coranique "réfléchir", car il implique que les chercheurs coranistes restent derrière les versets définitifs et les versets similaires, en les traçant et les analysant en fonction du sujet traité, car les versets coraniques s'expliquent les uns les autres et ne se contredisent jamais. Bien sûr, le Coran lui-même fait référence à ce fait: "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions!" (4:82). La méditation du Coran est une activité intellectuelle qui devrait être exercée par tous les lecteurs du Coran, quel que soit leur niveau d’éducation et d’intelligence. Ils devraient être encouragés par l'existence de versets coraniques qui incitent à réfléchir, à discerner et à contempler en profondeur le text coranique. Le sens littéral de (ijtihad) est l'effort fourni (au sens figuré ou au sens littéral). Certaines dérivations de ce terme arabe sont utilisées dans le Coran: "Ceux-là qui dirigent leurs calomnies contre les croyants qui font des aumônes volontaires et contre ceux qui ne trouvent que leurs faibles efforts (à offrir), et ils se moquent alors d'eux. Qu'Allah les raille. Et ils auront un tourment douloureux." (9:79). Les efforts dans le verset 9:79 signifient des moyens financiers, car ces habitants du Yathreb ont donné de l'argent pour des efforts d'autodéfense car ils ne pouvaient pas participer physiquement au combat pour le Seigneur Dieu afin d'arrêter et de dissuader les agresseurs Qorayish qui ont commis le péché de persécution religieuse. Le terme coranique «réfléchir» est, bien sûr, meilleur que le terme de fiqh (ijtihad) utilisé à l’époque des Abbassides, qui est encore utilisé de nos jours dans le monde arabe en relation avec la pensée religieuse, en Egypte et ailleurs.
Nous posons ces deux questions d’importance vitale: quelles sont les limites de l’ijtihad humain dans l’application des législations coraniques de la charia? Quand cet ijtihad serait-il interdit / autorisé? Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "Ou bien auraient-ils des associés [à Allah] qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu'Allah n'a jamais permises?..." (42:21). Malgré l'avertissement du verset 42:21 contre l'ajout de législations religieuses à celles du Coran, ce même verset implique qu'il existe une marge pour des lois créées par l'homme uniquement dans les limites / lois du Seigneur Dieu qui peuvent être approuvées par Lui. Malheureusement, les anciens auteurs sunnites n'ont jamais appliqué leur ijtihad dans cet aspect autorisé, mais dans des zones interdites (par exemple, le domaine métaphysique, la mort et le Jour Dernier). La très mauvaise règle sunnite du fiqh (aucun ijtihad n'est autorisé lorsqu'il y a un texte) empêche depuis des siècles les auteurs sunnites de réaliser le fait que le texte coranique - comme tout autre texte législatif - implique une réflexion approfondie et l'application de l'ijtihad concernant les circonstances de la vie réelle. Cette règle sunnite stupide a été inventée pour supporter les faux hadiths (attribués faussement à Muhammad après sa mort) rédigés par des érudits du fiqh et d'autres types de fabricants de hadiths afin de conférer une crédibilité fictive à de tels hadiths comme s'ils étaient des textes "sacrés", bien que tous ces hadiths, et même leur existence même, contredisent le Coran. Ainsi, les textes de fiqh et les textes de hadiths ont empêché la pratique de l'ijtihad dans des domaines et des aspects qui ont entraîné une profonde réflexion, dans l'ijtihad est autorisé - comme nous l'expliquerons dans les lignes ci-dessous. C'est un fait connu que les versets coraniques des législations sont limités - moins de 200 versets dans l'ensemble du texte coranique ou 1/30 de l'ensemble du Coran. Cela a été suffisant selon la Sagesse du Seigneur Dieu pour perfectionner l'unique source de la religion de l'Islam: le Coran lui-même, selon le dernier verset coranique révélé peu de temps avant la mort de Muhammad: "...Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous..." (5:3). Après avoir lu le verset 5:3, il est impossible d'affirmer que des livres de fiqh et de hadiths «achèveraient» le Coran jugé «manquant» par les auteurs sunnites. Le Seigneur Dieu n'a pas donné à l'humanité un Livre qui "manque" et a besoin de mortels pour le "compléter". Les versets coraniques des législations ne sont pas si nombreux, ce qui signifie qu'ils laissent une marge pour appliquer les lois de la charia dans ses réflexions / ijtihad et en prenant en compte les changements et au développement des sociétés humaines; pourtant, cet ijtihad doit s'inscrire dans le cadre général et les objectifs des législations coraniques de la charia qui visent à instaurer la paix, la justice, l'équité, l'égalité, la facilitation, la cessation des effusions de sang, l'agression et la violence, ainsi que la préservation des droits de l'homme et de la dignité humaine. Ce sont les principales valeurs coraniques supérieures. Les législations coraniques de la charia contiennent des versets qui nous donnent le dernier mot concernant certaines questions (par exemple, les aliments interdits et les types de femmes qu'un homme ne peut pas épouser). Les croyants du Coran doivent utiliser l'ijtihad pour appliquer ces versets de la meilleure façon possible, pour ne pas les violer, les enfreindre et les déformer, et surtout pour ne rien y ajouter. Les législations coraniques nous incitent à recourir aux mœurs / normes sociales ou à ce que l’on reconnaît généralement dans une société donnée comme un devoir juste et obligatoire, dans le cadre de l’application des règles et des lois coraniques. Cela donne aux êtres humains tout la chance de formuler et d'adopter des lois pour le bien-être de la société et de servir l'intérêt public dans le cadre des valeurs supérieures coraniques, qui sont les mêmes valeurs reconnues et partagées par toute l'humanité à toutes les époques: justice, liberté, paix, charité, gentillesse, facilitation, miséricorde, pardon, tolérance, etc. tout en faisant face à l'ère moderne dans laquelle nous vivons - cela concerne les domaines que le Coran a laissés (en ne les mentionnant pas) pour des lois humaines qui sont au service de l'humanité; par exemple, les lois sur le logement, le code de la route et les lois sur l'exportation et l'importation. Ainsi, toute loi créée par l'homme qui applique des valeurs coraniques plus élevées pour servir les êtres humains et améliorer leur bien-être doit être considérée comme une législation islamique autorisée et autorisée par le Seigneur Dieu. Les détails des législations coraniques doivent être appliqués conformément aux mœurs / normes sociales connues à chaque époque, ce qui prouve que le Coran offre une marge de manœuvre suffisante pour être adapté aux évolutions sociales et humaines, tandis que les législations coraniques de la charia demeurent avant tout et ères et applicable dans tous les temps et les lieux. Ainsi, les mœurs / normes de l’époque abbasside n’ont rien à voir avec notre époque moderne et ne s’intègrent jamais, bien sûr, contrairement à l’opinion partagée par la plupart des auteurs et des érudits sunnites (c.-à-d., salafistes / wahabites). Donnons un exemple pour illustrer ce point en ce qui concerne les normes sociales. Le Seigneur Dieu dit ce qui suit dans le Coran: "Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l'héritier..." (2:233). Ainsi, le verset 2:233 ne spécifie pas certaines sommes d'argent ou cadeaux / provisions; cela est laissé à l’estimation des maris pieux qui doivent dépenser pour leur femme qui allaite et subvenir à leurs besoins conformément à la valeur humaine plus élevée de la justice, et les mœurs / normes ici impliqueraient des sommes dépensées selon les circonstances et les conditions de vie, le statut social, le mode de vie et la situation financière du mari et de la femme. La société a le droit de codifier et de promulguer des lois adaptées à l'époque dans laquelle les gens vivent, au sein de normes sociales partagées et reconnues, termes qui sont mentionnés dans les détails de nombreuses législations coraniques en tant que source permettant de savoir en quoi peut être rendue la justice appliquée dans une société ou une situation donnée. Ainsi, l'ijtihad sert ici à savoir comment appliquer le verset coranique 2:233 en tant que texte législatif. Nous remarquons que la référence aux mœurs / normes est reprise dans le texte coranique dans le contexte de la discussion sur le mariage, la plus ancienne de toutes les traditions humaines. En fait, le mariage est institué, légitimé et béni par la religion du Seigneur Dieu. Avant la révélation du Coran, Muhammad était déjà marié dans le cadre d'un mariage légitime, conformément aux mœurs et aux normes sociales de l'époque. nous en concluons alors que les Arabes avant l’avènement de l’islam avaient quelques législations valides et correctes et que leur époque n’était pas totalement dépourvue de bonnes législations religieuses. C'est pourquoi c'est la raison pour laquelle le Coran ne précise pas comment établir un contrat de mariage. Pourtant, de nombreux versets coraniques corrigent des erreurs / péchés courants concernant les mariages, les relations conjugales, les problèmes conjugaux et les délais d’attente des divorcées et de leurs droits. Dans tous ces cas, le Seigneur Dieu dans le Coran nous commande de recourir aux mœurs / normes sociales comme une source d'application de la justice. Ceci est directement lié à la consultation (ou la Choura) islamique au sein de la société musulmane basée sur le Coran, et Muhammad dans la cité-état de Yathreb a été chargé dans le Coran d'appliquer la Choura, au sein de laquelle la société / les citoyens peuvent émettre de nouvelles lois appliquer les détails de la législation coranique de la charia dans des contextes réels, dans le cadre de ce qui est réputé être justice et facilitation et dans le respect de l'intérêt public, dans la marge laissée par le Coran (en ne mentionnant pas certains sujets) pour que des personnes puissent adopter des lois à leur sujet dans le cadre de ce qui est approuvé et autorisé par le Seigneur Dieu dans ses valeurs coraniques supérieures mentionnées ci-dessus. La vie de Muhammad était basée sur la transmission du message coranique, et une fois que le message coranique fut achevé et perfectionné, Muhammad mourut, laissant tout le texte écrit coranique à lire, à méditer et à appliquer par les croyants. Au lieu de répondre aux questions posées par les Arabes à l'époque, Muhammad attendit les versets coraniques révélés pour fournir des réponses; cela signifie que le Seigneur Dieu a le droit d'être le seul Législateur en matière de religion et que Muhammad n'avait pas le droit d'émettre des lois / édits / fatwas. Pourtant, Muhammad a appliqué les versets coraniques autant que possible, dans le cadre de sa propre compréhension et de son ijtihad, et il consultait ceux qui l'entouraient dans le cadre de la consultation ou la Choura islamique afin d'obtenir la meilleure application possible des législations coraniques. Bien sûr, il y a certains domaines dans lesquels les versets coraniques doivent être appliqués littéralement par les croyants (et Muhammad l'a fait, bien sûr) sans aucun changement ni ajout. Par exemple, les types de femmes qu'un homme ne peut pas épouser, les aliments interdits et les parts d'héritage. Il existe d’autres domaines dans lesquels il est permis, selon le Coran, de recourir à des règles / normes sociales de jugement / arbitrage, et ces domaines incluent ce qui a trait à l’autorité sociale et aux actes appliqués par des musulmans craignant le Seigneur Dieu, à la lumière de leur piété et conscience (par exemple, dons de charité, zakat et testaments écrits). En outre, la consultation ou la Choura islamique devrait être appliquée même lorsqu'il n'existe pas de législations coraniques concernant certains sujets. Bien sûr, le nombre limité de législations coraniques (moins de 200 versets) laisse une marge de manœuvre suffisante pour faire face aux développements sociaux et humains afin de faire respecter la justice et d'appliquer la facilitation, ce qui signifie que les législations coraniques de la charia sont applicables à toutes les époques et à tous les lieux. Toutes les lois formulées dans les normes / mœurs sociales et dans les consultations ou la Choura islamique, bien que s'inspirant de l'essence des versets coraniques pour appliquer justice / égalité et éviter les injustices, relèvent des lois islamiques autorisées. Gardons à l'esprit qu'envoyer des messagers du Seigneur Dieu et des messages célestes du Seigneur Dieu sur la terre vise à amener les gens à défendre la justice (voir 57:25). Au sein de l'islam, interdire les choses autorisées et autoriser les choses interdites est une transgression impardonnable contre le Coran. Nous devons garder à l'esprit que la liste des choses interdites dans le Coran est limitée et que ces choses interdites sont considérés comme des exceptions, car la plupart des choses de la vie sont autorisés. Interdire les choses autorisées est une violation flagrante des législations coraniques, mais il est correct de laisser une marge de manœuvre pour réglementer et codifier les choses autorisées par des lois créées par l'homme afin de faire respecter la justice, et c'est là que le rôle des lois créées par l'homme pour codifier la plupart des questions de la vie tout en couvrant la plupart des détails dans les relations humaines.
Certains points concernent la codification et la promulgation de lois dans le domaine de la réglementation des choses autorisées:
1- Cette codification artificielle doit toujours se soumettre aux objectifs législatifs coraniques supérieurs de l'islam qui visent à préserver la dignité humaine et les droits fondamentaux de l'homme: "" (17:70). Ces droits de l'homme incluent la justice, la facilitation, la prévention des dommages / injustices et le respect de la liberté individuelle.
2- Il n'est pas permis d'imposer des lois sauf lorsque de telles lois sont adoptées dans le cadre de la démocratie directe après consultation ou la Choura dans un pays donné; c’est-à-dire que les citoyens doivent choisir leurs lois et voter pour leurs lois conformément au contrat social appliqué par tous les citoyens:"<..." (5:1). En revanche, les lois émanant de dirigeants tyranniques oppressants sans la consultation de la Choura ne font jamais partie du contrat social obligatoire et ces lois injustes peuvent être ignorées car elles violent la Choura islamique ou la démocratie directe et sont appliquées de force et imposées aux citoyens en cas d'injustice ou d'oppression et la corruption.
3- Il est possible de publier des codes pénaux (en dehors des peines coraniques) avec des peines imposées aux criminels pour leurs crimes dans le cadre de la justice, mais sans transgresser le droit à la vie et les peines coraniques. Par exemple, il est normal de codifier des sanctions telles que l'emprisonnement, le paiement d'amendes ou le licenciement de son travail.
4- Il est également permis dans le cadre de la solidarité sociale, de l'aide économique aux plus démunis et de la santé de légiférer la fiscalité, imposant aux parents de vacciner leurs bébés et d'éduquer leurs enfants à l'école, le code de la route, la réglementation du travail, la construction de terrains, la lutte contre la toxicomanie et le commerce de drogues nocives et le tabagisme. Ces lois doivent être adoptées dans un Etat donné, représenté par son autorité législative (ou le Parlement) au cours de consultation/la Choura, afin de permettre à son pouvoir exécutif d'imposer ces lois au service des citoyens et de leur bien-être, en mettant l'accent sur l'intérêt public.
En résumé, le Coran suffit pour les lois religieuses appliquées par les vrais croyants, mais l'ijtihad pour comprendre et appliquer le Coran est possible dans deux domaines. Premièrement: appliquer l'ijtihad dans la réglementation des éléments autorisés à la lumière des objectifs législatifs coraniques expliqués ci-dessus. Deuxièmement: appliquer l'ijtihad dans le domaine de la meilleure façon d'appliquer les lois de la charia coranique à la lumière des règles / normes sociales qui définissent ce que justice, bonté et facilitation pour une société donnée. Les conditions humaines changeantes peuvent impliquer de promulguer des lois, des réglementations ou des mémos sur la manière d’appliquer les législations coraniques de la charia à un moment et à un endroit donnés, mais sans interdire les choses autorisées ni autoriser les choses interdites et sans enfreindre les valeurs coraniques supérieures telles que la justice, la paix, la miséricorde, la tolérance, la charité, la gentillesse, la liberté (de pensée et d'expression) et la liberté religieuse absolue. Par conséquent, tout ijtihad à la lumière des versets coraniques doit faire du texte coranique l’élément dominant le plus élevé. Malheureusement, cela ne s'est jamais produit au Moyen-Age. Les auteurs sunnites du Moyen Age se sont concentrés uniquement sur les éléments linguistiques et l'éloquence du Coran et ont traité son texte comme s'il s'agissait d'un texte littéraire; les législations miraculeuses du Coran attirent rarement leur attention ou leur intérêt. En fait, ils n’ont jamais traité de législations coraniques, sauf en adoptant une perspective fausse de leurs hadiths et de leurs fatwas de fiqh, car ils ont tenté de les imposer et de les réconcilier (par force) avec les versets coraniques en interprétant mal les versets coraniques et en modifiant leur signification et ils ont ignoré la contradiction résultante en supposant que les hadiths (attribués faussement à Muhammad) supplantent et remplacent les législations coraniques de la charia! Si le Seigneur Dieu n’avait pas préservé le texte coranique, ces auteurs en auraient retiré de nombreux versets coraniques! Bien sûr, le texte coranique est préservé jusqu'à la fin des jours et il reste la seule source pour réfuter tous les mensonges et les mythes des livres de hadiths, Sunna, le remplacement (ou Naskh), l'interprétation, les récits, les fatwas du fiqh, etc. des gens sunnites, chiites et soufis. L'élément miraculeux du Coran ne cessera jamais d'étonner de nombreuses générations à venir. Depuis notre époque moderne, depuis les années 1990, les gens ont commencé à examiner les indications scientifiques mentionnées dans le Coran. Plus dans cet aspect de la recherche sera découvert dans les époques prochaines jusqu'à la fin des jours. Les musulmans se sentent heureux lorsque des gens découvrent des indications scientifiques dans le Coran, mais ils ne se posent jamais cette question cruciale: Si de telles indications scientifiques figurent dans le texte coranique, révélé il y a plus de 14 siècles, pourquoi les anciens ancêtres / auteurs sunnites ne les ont-elles pas découvertes alors qu'ils avaient mémorisé les versets coraniques par cœur?! La réponse est simple: ils se sont occupés de tout ce qui se trouvait en dehors du Coran; ils se sont concentrés sur leurs récits, les hadiths de la Sunna, l'interprétation, le fiqh, etc. au lieu du Coran. Ce péché continue d'être commis par les érudits sunnites et chiites d'aujourd'hui et par les cheikhs soufis. En outre, ils discutent maintenant de banalités, telles que le code vestimentaire des femmes et de disputes triviales sur d'innombrables détails du fiqh, sans jamais discuter de la façon de mettre un terme aux effusions de sang dans les pays musulmans qui pourraient éventuellement conduire à des guerres civiles aux conséquences désastreuses. Il est grand temps d'attirer notre attention sur le Coran afin de le méditer profondément et de ne pas suivre les manières errantes des anciens auteurs égarés (parmi les gens sunnites, chiites et soufis) et leur péché d'abandon et de rejet du Coran.